[DELIRIUM] LE PLSU BEAU JOUR DE SA VIE
Publié : 20 juil. 2006, 16:22
Note de l'auteur : J'avais du tempss à tuer alors j'ai écrit ça. Amusez-vous bien ;-)
Nick avait à peine quatorze ans et ça allait être le plus beau jour de sa vie !
Quand il avait annoncé à ses potes qu’il avait gagné le concours de Funergie, la radio la plus top cool qui prend pas ses auditeurs pour des cons et sait leur faire découvrir des vrais chanteurs comme les Pussycat Dolls ou 50 cents, pas des gros trucs commerciaux de nazes quoi, ils en étaient restés comme deux ronds de flan.
Putain, tout le monde voulait le premier prix et c’est lui, Nick Logan, qui l’avait remporté haut la main grâce à une technique imparable : il avait noyé le serveur de la radio à grands coups de SMS surtaxés.
Sa mère avait légèrement crisé en recevant la note mais pas autant que le jour où elle l’avait surpris en train d’écouter Gun’s n Roses, un groupe de death sataniste qui lui avait montré qu’il y avait vraiment des visionnaires dans la musique et pas que des vieux croulants comme Ce chanteur à voix de fiotte d’ACDC. Mais merde, même si elle l’avait privé de X-box il n’aurait rien regretté, il était le grand vainqueur, il allait tous les faire baver à son retour (il avait prévu de prendre en douce quelques clichés avec le denier Motorola que son père lui avait offert pour son anniv’, les potes en seraient verts et il pourrait même les foutre sur Aint-it-cool - la gloire assurée.)
La voiture qui était passé le prendre au petit matin longeait les grands hangars grisâtres depuis un moment quand elle s’arrêta devant celui qui portait comme inscription sur le flanc, en grosses lettres rouges : RESIDENT EVIL 4 - Plateau 02 - Entrées limitées.
Nick sauta de la voiture avant que son chauffeur ait eu le temps de dire un mot et repéra la porte qui se découpait le long de la paroi ondulée.
Une journée complète sur le tournage de RESIDENT EVIL 4 aux côtés de son héros, Paul Anderson, le réalisateur, le seul qui avait su capter tout ce qui faisait l’intérêt des jeux. Il les avait tous essayés chez Jimmy Bob qui avait une péhessdeux en plus de la X-box (Nick en voulait une aussi mais là dessus son père était resté catégorique, une console et une seule, alors il était resté sur son premier choix vu que niveau technique Microsoft était quand même vachement plus sérieux que les autres - sans parler de tous ces abrutis qui faisaient mumuse sur leur Nintendo. Pokemon et compagnie, il laissait ça aux trous du cul.). Son préféré c’était le deuxième, avec Claire et Leon qui l’avait vraiment fait trop tripper, malheureusement le film était moins bon. Ceux qui avaient fait le 2 et le 3 s’étaient bien gourés en faisant une erreur de débutant : trop de scénario.
A la séance de RE APOCALYPSE Nick s’était choppé une migraine maousse et il savait pourquoi : les mecs s’étaient pris les pieds dans une histoire compliquée avec plein de personnages, trop de dialogues....
Au moins Anderson avait su aller à l’essentiel sans s’encombrer de trop de détails superflus. Non mais c’est vrai, à quoi ça sert de connaîtres des personnages qui de toute façon vont se faire dézinguer par des OGM revanchards ?
Le premier était vraiment le meilleur, du moins pour l’instant car Anderson avait décidé de reprendre la franchise en main et rien que pour ça Nick bavait déjà d’impatience.
D’instinct, il vérifia que son portable se trouvait toujours bien dans sa poche à portée de main. Il devait pouvoir le dégainer et prendre une photo à la moindre occasion sans se faire chopper. Il y était, batterie chargée à bloc, prêt à l’emploi comme un vaillant petit GI sur le front Irakien.
Il entra.
Il faisait frais dans le bâtiment. Et sombre. D’abord il crut qu’il s’était trompé et en une seconde lui passèrent par la tête toutes sortes d’idées folles, comme quoi tout ça c’était juste une grosse blague montée par ses potes qui allaient le ridiculiser pour les cinq prochaines années. Il entendait déjà le rire d’âne de Jimmy Bob résonner à n’en plus finir.
Mais ces craintes injustifiées s’évaporèrent quand il tomba sur la plateau proprement dit : des grandes tentures vertes tendues comme des strings. Dans un coin, un groupe s’était agglutiné derrière un moniteur épais comme une feuille de papier à cigarette, les yeux rivés sur l’écran.
- Eh Nick !
Un bonhomme en T-shirt blanc et jeans troués lui faisait signe d’approcher avec un large sourire. C’était lui, Anderson, en personne, et il appelait Nick par son prénom sans même qu’ils aient été présentés !
Nick s’approcha et serra la main qu’Anderson lui tendait.
- C’est cool que tu sois là, tu va des trucs de fou, je suis sur que tu vas kiffer. Regarde.
Nick porta son regard sur l’écran où repassaient les rushes de la scène qu’ils venaient de tourner : Milla, flingues en main, se contorsionnait de gauche et de droite, vidant ses chargeurs entre deux coups portés dans le vide.
- C’est une des premières scènes, dans le village. Pour l’instant on filme les plans avec Alice qui se bat et on rajoutera les villageois par ordinateur, ça donne un résultat vachement plus cool qu’avec des cascadeurs, comme dans Star Wars.
A l’évocation de ce titre Nick frissonna et ne put s’empêcher de lâcher un “J’espère que ce sera moins chiant” avant de se raviser, s’apercevant qu’il venait de penser à voix haute.
Anderson éclata de rire, posa sa main sur l’épaule de son invité :
- J’espère aussi ! Le problème avec ces vieux réalisateurs c’est qu’ils font du cinéma comme dans les années 80, ils se croient obligés de mettre une histoire ! Mais une histoire ça sert plus à rien aujourd’hui, le public s’en fout, il veut de l’action, pas des histoires qu’il a pas le temps de comprendre. En plus ça déconcentre les acteurs.
ça c’était VRAIMENT le pied. Non seulement Anderson était un putain de grand réalisateur mais en plus il pensait COMME LUI ! C’était presque trop beau pour être vrai. “Personne ne méritait de gagner à part moi” se disait-il satisfait quand il vit du coin de l’oeil débouler une tornade blanche qui s’affaissa sur une chaise dans un grand soupir de soulagement.
Il tourna la tête lentement, le souffle court, et constata avec ravissement que ses attentes étaient comblées : c’était elle, Milla, la tête d’affiche, l’héroïne, la bonasse aux gros calibres.
Les cheveux humides, enveloppée dans un épais peignoir en éponge, elle jugeait ses performances en silence, l’oeil sévère.
- Milla ! Lança Anderson, voici Nick, notre visiteur.
Bonne fille, Milla salua le garçon d’un sourire ravageur accompagné d’un petit signe de la main.
Le coeur de Nick battait à tout rompre, le sang lui monta au visage et une bouffée de chaleur le consuma. Tout juste si deux filets de vapeur ne s’échappaient pas de ses oreilles écarlates.
Amusée mais compréhensive, Milla le gratifia d’un clin d’oeil complice tout en se redressant sur son siège. Ce faisant, le peignoir se déroba, dévoilant sans pudeur aucune et jusqu’en haut des cuisses, le galbe de deux jambes fines et musclées.
Dans la tête de Nick explosa une image, celle de Milla, seulement vêtue d’un fin drap de coton, se glissant avec difficulté de la table d’examen. C’était à la fin du premier volet, dans l’hôpital, et ce plan avait enflammé son esprit comme ceux de ses copains. Bordel, ILS AVAIENT VU LES POILS ! Un truc de ouf ! Si sa mère l’avait appris elle lui aurait sans doute interdit de télécharger le divx sur le net en attendant une sortie officielle sur support numérique, le seul qui serait à même de restituer cette expérience unique dans les meilleurs conditions possibles grâce au home cinéma familial.
Pour éviter les ennuis, il cachait le dvd sous son matelas entre deux numéros de Playboy que Jimmy Bob avait volé à son frangin quand celui-ci s’était engagé dans les marines après le onze septembre.
Il l’avait exploité jusqu’à plus soif : visionnage image par image, en avant, en arrière, en pause le plus souvent. Pour ses amis moins chanceux il en avait fait des copies d’écran qu’il distribuait, un dollar le tirage couleur, parce que amis ou pas, fallait amortir l’utilisation des cartouches couleur.
Concentrée comme le reste de l’équipe sur le moniteur, Milla ne semblait pas avoir conscience de sa tenue. Nick y vit l’occasion rêvée. Il glissa la main dans sa poche et saisit sont appareil. Un sacré premier cliché. Il pourrait là aussi le tirer et le vendre, cinquante cents seulement parce qu’on en voyait beaucoup moins, mais ce serait déjà ça.
Prêt à dégainer, il sursauta quand il entendit Anderson à son oreille :
- Quand on aura fini ici, je te montrerais les images de synthèses de Leon qui se transforme en Verdugo pour le combat final et.....
C’est à ce moment que le studio explosa.
ATTENTION : Wesker s'est porté volontaire pour écrire la suite, merci de lui laisser le champ libre.
Nick avait à peine quatorze ans et ça allait être le plus beau jour de sa vie !
Quand il avait annoncé à ses potes qu’il avait gagné le concours de Funergie, la radio la plus top cool qui prend pas ses auditeurs pour des cons et sait leur faire découvrir des vrais chanteurs comme les Pussycat Dolls ou 50 cents, pas des gros trucs commerciaux de nazes quoi, ils en étaient restés comme deux ronds de flan.
Putain, tout le monde voulait le premier prix et c’est lui, Nick Logan, qui l’avait remporté haut la main grâce à une technique imparable : il avait noyé le serveur de la radio à grands coups de SMS surtaxés.
Sa mère avait légèrement crisé en recevant la note mais pas autant que le jour où elle l’avait surpris en train d’écouter Gun’s n Roses, un groupe de death sataniste qui lui avait montré qu’il y avait vraiment des visionnaires dans la musique et pas que des vieux croulants comme Ce chanteur à voix de fiotte d’ACDC. Mais merde, même si elle l’avait privé de X-box il n’aurait rien regretté, il était le grand vainqueur, il allait tous les faire baver à son retour (il avait prévu de prendre en douce quelques clichés avec le denier Motorola que son père lui avait offert pour son anniv’, les potes en seraient verts et il pourrait même les foutre sur Aint-it-cool - la gloire assurée.)
La voiture qui était passé le prendre au petit matin longeait les grands hangars grisâtres depuis un moment quand elle s’arrêta devant celui qui portait comme inscription sur le flanc, en grosses lettres rouges : RESIDENT EVIL 4 - Plateau 02 - Entrées limitées.
Nick sauta de la voiture avant que son chauffeur ait eu le temps de dire un mot et repéra la porte qui se découpait le long de la paroi ondulée.
Une journée complète sur le tournage de RESIDENT EVIL 4 aux côtés de son héros, Paul Anderson, le réalisateur, le seul qui avait su capter tout ce qui faisait l’intérêt des jeux. Il les avait tous essayés chez Jimmy Bob qui avait une péhessdeux en plus de la X-box (Nick en voulait une aussi mais là dessus son père était resté catégorique, une console et une seule, alors il était resté sur son premier choix vu que niveau technique Microsoft était quand même vachement plus sérieux que les autres - sans parler de tous ces abrutis qui faisaient mumuse sur leur Nintendo. Pokemon et compagnie, il laissait ça aux trous du cul.). Son préféré c’était le deuxième, avec Claire et Leon qui l’avait vraiment fait trop tripper, malheureusement le film était moins bon. Ceux qui avaient fait le 2 et le 3 s’étaient bien gourés en faisant une erreur de débutant : trop de scénario.
A la séance de RE APOCALYPSE Nick s’était choppé une migraine maousse et il savait pourquoi : les mecs s’étaient pris les pieds dans une histoire compliquée avec plein de personnages, trop de dialogues....
Au moins Anderson avait su aller à l’essentiel sans s’encombrer de trop de détails superflus. Non mais c’est vrai, à quoi ça sert de connaîtres des personnages qui de toute façon vont se faire dézinguer par des OGM revanchards ?
Le premier était vraiment le meilleur, du moins pour l’instant car Anderson avait décidé de reprendre la franchise en main et rien que pour ça Nick bavait déjà d’impatience.
D’instinct, il vérifia que son portable se trouvait toujours bien dans sa poche à portée de main. Il devait pouvoir le dégainer et prendre une photo à la moindre occasion sans se faire chopper. Il y était, batterie chargée à bloc, prêt à l’emploi comme un vaillant petit GI sur le front Irakien.
Il entra.
Il faisait frais dans le bâtiment. Et sombre. D’abord il crut qu’il s’était trompé et en une seconde lui passèrent par la tête toutes sortes d’idées folles, comme quoi tout ça c’était juste une grosse blague montée par ses potes qui allaient le ridiculiser pour les cinq prochaines années. Il entendait déjà le rire d’âne de Jimmy Bob résonner à n’en plus finir.
Mais ces craintes injustifiées s’évaporèrent quand il tomba sur la plateau proprement dit : des grandes tentures vertes tendues comme des strings. Dans un coin, un groupe s’était agglutiné derrière un moniteur épais comme une feuille de papier à cigarette, les yeux rivés sur l’écran.
- Eh Nick !
Un bonhomme en T-shirt blanc et jeans troués lui faisait signe d’approcher avec un large sourire. C’était lui, Anderson, en personne, et il appelait Nick par son prénom sans même qu’ils aient été présentés !
Nick s’approcha et serra la main qu’Anderson lui tendait.
- C’est cool que tu sois là, tu va des trucs de fou, je suis sur que tu vas kiffer. Regarde.
Nick porta son regard sur l’écran où repassaient les rushes de la scène qu’ils venaient de tourner : Milla, flingues en main, se contorsionnait de gauche et de droite, vidant ses chargeurs entre deux coups portés dans le vide.
- C’est une des premières scènes, dans le village. Pour l’instant on filme les plans avec Alice qui se bat et on rajoutera les villageois par ordinateur, ça donne un résultat vachement plus cool qu’avec des cascadeurs, comme dans Star Wars.
A l’évocation de ce titre Nick frissonna et ne put s’empêcher de lâcher un “J’espère que ce sera moins chiant” avant de se raviser, s’apercevant qu’il venait de penser à voix haute.
Anderson éclata de rire, posa sa main sur l’épaule de son invité :
- J’espère aussi ! Le problème avec ces vieux réalisateurs c’est qu’ils font du cinéma comme dans les années 80, ils se croient obligés de mettre une histoire ! Mais une histoire ça sert plus à rien aujourd’hui, le public s’en fout, il veut de l’action, pas des histoires qu’il a pas le temps de comprendre. En plus ça déconcentre les acteurs.
ça c’était VRAIMENT le pied. Non seulement Anderson était un putain de grand réalisateur mais en plus il pensait COMME LUI ! C’était presque trop beau pour être vrai. “Personne ne méritait de gagner à part moi” se disait-il satisfait quand il vit du coin de l’oeil débouler une tornade blanche qui s’affaissa sur une chaise dans un grand soupir de soulagement.
Il tourna la tête lentement, le souffle court, et constata avec ravissement que ses attentes étaient comblées : c’était elle, Milla, la tête d’affiche, l’héroïne, la bonasse aux gros calibres.
Les cheveux humides, enveloppée dans un épais peignoir en éponge, elle jugeait ses performances en silence, l’oeil sévère.
- Milla ! Lança Anderson, voici Nick, notre visiteur.
Bonne fille, Milla salua le garçon d’un sourire ravageur accompagné d’un petit signe de la main.
Le coeur de Nick battait à tout rompre, le sang lui monta au visage et une bouffée de chaleur le consuma. Tout juste si deux filets de vapeur ne s’échappaient pas de ses oreilles écarlates.
Amusée mais compréhensive, Milla le gratifia d’un clin d’oeil complice tout en se redressant sur son siège. Ce faisant, le peignoir se déroba, dévoilant sans pudeur aucune et jusqu’en haut des cuisses, le galbe de deux jambes fines et musclées.
Dans la tête de Nick explosa une image, celle de Milla, seulement vêtue d’un fin drap de coton, se glissant avec difficulté de la table d’examen. C’était à la fin du premier volet, dans l’hôpital, et ce plan avait enflammé son esprit comme ceux de ses copains. Bordel, ILS AVAIENT VU LES POILS ! Un truc de ouf ! Si sa mère l’avait appris elle lui aurait sans doute interdit de télécharger le divx sur le net en attendant une sortie officielle sur support numérique, le seul qui serait à même de restituer cette expérience unique dans les meilleurs conditions possibles grâce au home cinéma familial.
Pour éviter les ennuis, il cachait le dvd sous son matelas entre deux numéros de Playboy que Jimmy Bob avait volé à son frangin quand celui-ci s’était engagé dans les marines après le onze septembre.
Il l’avait exploité jusqu’à plus soif : visionnage image par image, en avant, en arrière, en pause le plus souvent. Pour ses amis moins chanceux il en avait fait des copies d’écran qu’il distribuait, un dollar le tirage couleur, parce que amis ou pas, fallait amortir l’utilisation des cartouches couleur.
Concentrée comme le reste de l’équipe sur le moniteur, Milla ne semblait pas avoir conscience de sa tenue. Nick y vit l’occasion rêvée. Il glissa la main dans sa poche et saisit sont appareil. Un sacré premier cliché. Il pourrait là aussi le tirer et le vendre, cinquante cents seulement parce qu’on en voyait beaucoup moins, mais ce serait déjà ça.
Prêt à dégainer, il sursauta quand il entendit Anderson à son oreille :
- Quand on aura fini ici, je te montrerais les images de synthèses de Leon qui se transforme en Verdugo pour le combat final et.....
C’est à ce moment que le studio explosa.
ATTENTION : Wesker s'est porté volontaire pour écrire la suite, merci de lui laisser le champ libre.