Resident Evil: Incarnation

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GTK
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Inscription : 29 juin 2013, 09:52

Bonjour à tous.

Je me lance dans la fan-fiction, j'espère tenir le rythme en produisant un chapitre par semaine, mais avec mon boulot ça risque d'être difficile donc je ne promet rien.
Cette section a l'air sacrément morte, j'espère que quelques âmes errantes en manque de lecture passeront par là :)

C'est ma première fan-fiction mais ne soyez pas tendre, si vous trouvez ça chiant, que vous voyez plein de fautes d'orthographes horribles ou certaines tournures de phrase à s'en arracher les cheveux, hésitez-pas à me le dire, je cherche vraiment à m'améliorer.
Idem si vous voyez des éléments en contradiction avec la chronologie de Resident Evil, j'attache un point d'honneur à respecter, dans les limites du possible, tous les éléments déjà établis. (bon avec rien que le premier chapitre, ya pas de risque pour l'instant, mais ça va venir, car certaines têtes connues (mais pas les plus célèbres) risquent de ressurgir du passé)



Liste des chapitres :
  • Chapitre 1 : Quelque chose s'éveille
  • [spoiler]Le ciel est gris, l'air semble chargé de quelque chose de négatif, de dangereux et menaçant. La rue semble avoir été désertée, on pourrait croire qu'une tornade est passée par là : voiture retournée, vitres des bâtiments brisées, déchets et feuilles de journaux jonchant le sol; et au milieu de tout ça, une femme. Elle se trouve au milieu de la rue, silencieuse, debout, les pieds joints sur le tracé blanc séparant la route en deux bandes de circulations distinctes, et elle est persuadée que quelque chose se trouve derrière elle mais n'ose pas se retourner, car pour l'instant, le doute subsiste, et elle se dit que le simple fait d'imaginer quelque chose derrière elle, d'en avoir peur et de se retourner pour vérifier suffirait à matérialiser l'objet de ses craintes. Elle aimerait se remettre en marche, mais elle est perdue dans cette ville qu'elle ne connaît pas, et son champ de vision est très faible, comme si une épaisse brume l'enveloppait. Elle aimerait bien quitter cette endroit mais elle a peur de s'y enfoncer encore plus. Quoiqu'il en soit, le fait d'attendre ici ne fait qu'augmenter progressivement son angoisse, elle sent que ses craintes vont bientôt se confirmer, sans pouvoir rien faire pour y échapper. Elle décide malgré tout de tourner la tête, mettre fin à cette terrible attente, mais elle n'y arrive pas... Elle n'arrive pas plus à tourner la tête qu'à se remettre en marche, elle est comme paralysée. C'est plongé dans cet état de statue de chair et d'os qu'elle commence à entendre un son, un son de pas lourd et lent, qui semble arracher des gravillons à chaque fois que la créature lève une patte. Une créature ? Comment sait-elle qu'il s'agit d'une créature ? Elle ne saurait l'expliquer mais elle le sait, elle sait que cette créature se rapproche lentement d'elle et que ses pattes sont pourvues de telles griffes qu'il lui est impossible de se déplacer sans laisser des marques au sol. Elle sait aussi que bientôt, c'est dans sa chair que les griffes de la créatures laisseront des marques. Le bruit se rapproche toujours plus mais il lui est impossible d'en distinguer la provenance. Elle aimerait tant avoir la capacité de voir à 360 degré pour ne pas être prise au dépourvue par cette créature, elle a le sentiment que si la créature arrive à la suspendre, le simple fait de sursauter suffira à faire exploser son cœur. Elle aimerait pouvoir s'enfuir en hurlant à l'aide et en s'attaquant avec frénésie à une porte en espérant que celle-ci s'ouvre. Elle aimerait être loin, en sécurité, ou alors au moins être déjà morte pour ne pas à avoir à subir ce qu'elle pressent. Mais elle ne peut pas, elle est toujours là, figée à la même place, à attendre sagement le sort qu'on lui réserve, comme un agneau qui n'a rien d'autre à faire qu'attendre que le boucher vienne lui rendre visite. Si elle était un agneau au moins, elle aurait pour elle l’innocence de ne pas savoir ce que le boucher lui ferait une fois qu'il l'aurait attraper par la peau, mais elle n'était pas un agneau et elle se doutait de ce qui allait se passer. L'impression d'avoir une menace indicible dans le dos s'estompât, et pour cause, elle fût remplacée par la terrible certitude que la créature arrivait de face puisqu'elle distingue maintenant une silhouette à une douzaine de mètres devant elle. Malgré qu'elle soit resté là en étant parfaitement silencieuse, cette créature savait pertinemment qu'elle se trouvait là au milieu de la route sans avoir eu besoin de la voir auparavant, comme si un lien invisible la reliait au monstre et qu'elle aurait pu se trouver à des kilomètres d'ici, la créature saurait toujours où elle se trouve. La créature continue d'avancer, elle se trouve maintenant à moins de 5 mètres et pourtant, la femme n'arrive toujours pas à la voir correctement, elle ne distingue toujours que la silhouette : elle semble très grande, environ 2,50 mètres, elle est bipède et à quelque chose d'humain et de monstrueux, mais les contours de la silhouette sont irréguliers et semblent animés d'un léger mouvement. Voila que le monstre se trouve maintenant à deux pas de la femme, elle voudrait s'évanouir, être inconsciente quand celui-ci la touchera, mais malheureusement, elle tient debout, parfaitement consciente et toujours incapable de faire le moindre mouvement. Le monstre pose sa patte griffue sur son épaule. À la réflexion, s'agit-il vraiment de griffe ou est-ce plutôt des tentacules ? Difficile à dire... Il s'agit de protubérance de chair d'aspect griffu, mais elles ont l'air souples et extensibles. Le simple fait d'être en contact avec cette chose provoque une douleur vive et chaude qui s'élance de son épaule jusque dans le bas de son dos et son bras. La femme aimerait maintenant pouvoir fermer les yeux, mais ça non plus elle n'y arrive pas, et étrangement, malgré le fait que le monstre soit juste en face d'elle et que celui-ci ait posé sa patte sur elle, elle est toujours incapable de le discerner correctement, comme si ses yeux étaient voilés d'un filtre lui permettant de voir le monde qui l'entoure mais pas la créature. La douleur s'intensifie ! Elle se rend compte qu'un des tentacules a pénétré sa peau, entre son épaule et sa gorge, elle le sent se déplacer lentement dans sa chair, se frayer un chemin jusque dans son dos, suivant le chemin tracé par la colonne vertébrale. C'est à ce moment que la peur, atteignant son apogée, lui permit de sortir de sa paralysie. Mais n'est-ce pas trop tard ? Elle tente de lutter, elle attrape le tentacule et tire de toutes ses forces pour essayer de l'extirper de son corps, mais elle n'a pas la force nécessaire. Un autre point de douleur se faire sentir dans l'une de ses mains : un autre tentacule est en train de lui pénétrer la main droite, lui arrachant l'annulaire et l’auriculaire par la même occasion. À la vue de ses doigts qui pendent de manière grotesque à sa main, l'envie de lutter et la certitude qu'elle est déjà morte s'affrontent violemment, soulevant en elle un nuage de confusion. Pendant ce temps, le tentacule qu'elle essaye toujours d'arracher remonte dans sa gorge, obstruant ses voies respiratoires et immobilisant bientôt de nouveau sa tête. Le monstre émet alors un grognement rauque et elle devine que celui-ci s’apprête à lui asséner une morsure, coup mortel qui mettra fin à son calvaire. Dans la seconde où le monstre jeta son hideuse mâchoire en direction de sa tête, la femme pu enfin voir avec plus de précision la bête qui était en train de la tuer : elle perçut deux rangées de dents disposées grossièrement, partant du milieu du crâne juste qu'au dos de la tête. Entre ces deux rangées de dents, à la hauteur des yeux (si le monstre en avait eu), elle distingua des points semblables à perles de couleurs, sans doute s'agit-il d'un organe sensoriel comblant l'absence d'yeux. La dernière chose qu'elle pu percevoir, ce fut une lumière soudaine et aveuglante accompagné d'un bruit de moteur, suivit immédiatement par le bruit d'une collision. Ensuite, plus rien, le noir absolu. Elle se réveilla en sueur avec l'impression d'étouffer. Elle se retourna dans son lit deux personnes qu'elle était la seule à utiliser, rejetant la couette au loin. Pris de panique, elle chercha l’interrupteur de la lampe posée à côté de son lit, mais au bruit qu'elle entendu, elle venait surtout de répandre au sol les divers objets se trouvant sur sa table de chevet. "Ce n'était qu'un cauchemar... un cauchemar." À cette pensée, elle se calma un peu et retrouva la lampe qu'elle alluma. Elle ramassa sa montre qu'elle venait de faire tomber avec les autres affaires, fit un effort pour arriver à lire l'heure malgré la difficulté qu'elle avait à maintenir les yeux ouverts avec la lumière, certes plutôt tamisée, mais encore trop forte après un réveil aussi brusque. 3h21. Bon sang, il ne lui restait qu'un peu moins de 3 heures de sommeil pour avoir une nuit complète. Elle avait prévu de se réveiller vers 6h du matin, de préparer ses affaires, de petit-déjeuner copieusement, de prendre un bon bain, de se maquiller et de s'habiller, et partir ensuite en direction de son école. Elle s'appelle Elisabeth Cam... Elisabeth Walter, et elle est professeure dans une université où elle enseigne.. Elle enseigne quoi déjà ? La biologie ? La chimie ? Non, bien sûr que non, elle enseigne les mathématiques. Sorti aussi brusquement de ses songes, son esprit nageait en pleine confusion au point où elle n'arrive même plus à retrouver le nom de la ville dans laquelle elle réside en ce moment. Plus effrayant, elle ne se souvient pas non plus en quelle année elle se trouve. "En 1998... En 98 !?" Une douleur à la tête l'aida à se souvenir. "Bien sûr que non, nous sommes en 2002." Son esprit commençait à s'éclaircir, ça voulait dire qu'elle était en train de bien se réveiller. Que faire ? Continuer sur cette voie et se lever, ou abandonner tout effort et retourner dormir ? Elle hésita car le cauchemar hideux qu'elle venait de faire n'était pas le premier. Elle ne se souvenait plus quand est-ce que ça avait commencé exactement, mais ses terribles rêves la réveillaient régulièrement, au point qu'une de ses collègues lui lança une remarque déplaisante la semaine dernière au sujet des cernes qu'elle avait sous les yeux. Les images tirées du cauchemar qu'elle avait gardées mentalement jusqu'ici s'estompaient déjà, s’effritant en ne lui laissant seulement quelques pauvres bribes évoquant un scénario grotesque. Elle décida de retourner tenter sa chance auprès de Morphée, quelques heures de sommeil c'est toujours ça de gagner pensa-t-elle.[/spoiler]
  • Chapitre 2 : Le message
  • [spoiler]Il est 18h22 et Elisabeth est en plein dans la circulation. Elle revient de l’université d'Ivy de Tall Oaks où elle enseigne, et cette journée de cours a été particulièrement pénible... Ses élèves ne sont pas spécialement turbulents, mais le fait qu'elle soit fatiguée et que ces élèves semblaient absent aujourd'hui, comme si eux aussi avaient passé une terrible nuit, avait transformé les minutes en heures Maintenant, elle rentrait chez elle, en voiture, et comme cela arrive souvent, elle est prise dans les bouchons... Bouchons qui lui paraissent bien plus denses aujourd'hui que d'habitude. Le bruit cumulé des automobilistes, de la ville, du son monocorde s'échappant de la radio (« Si vous devez vous rendre ou passer par la Resident Avenue, prenez votre mal en patience mes amis conducteurs, un accident a complètement bouché la rue plus tôt en début d'après midi » disais l'animateur radio), des sirènes et des klaxons qui se font entendre de temps à autres et du moteur de sa voiture ont tendance à l’assommer, lentement mais sûrement, la plongeant petit à petit dans un état de réflexion sur elle même, comme une méditation, ou plutôt une fermeture sensorielle. Elle faillit rentrer dans le derrière de la voiture devant elle, et bien qu'elle roulait au pas, elle freina brusquement, ce qui eu le don de la sortir de ses pensées. Il lui fallu peu de temps pour être de nouveau replonger dans ses pensés... Elle pourrait prendre le métro, mais elle détestait ça ! Autant que les bouchons ? Par sûr à y réfléchir, c'est peut être une option qu'elle devrait envisager se dit-elle.. Roulant toujours à faible allure et devant s'arrêter régulièrement, ses pensées continuent de dériver, suivant leurs propre chemin, le chemin qu'elles empruntent souvent quand Elisabeth se retrouve seule (c'est-à-dire presque tout le temps) et qu'elle n'a rien d'autre à faire pour s'occuper. À 31ans, elle est toujours célibataire, sa dernière relation sérieuse remonte à plus de 7 ans d'ici ! Et même si elle se porte bien, cela à tendance à la déprimer dès qu'elle y pense... Ce n'est pas un canon de beauté, mais elle était tout de même très jolie. 1m72, cheveux châtains claires qui tombe jusqu'au épaule, elle parait facilement quelques années plus jeune. Elle est consciente de sa beauté, même si elle a tendance à se rabaisser à cause d'un manque de confiance en soi. Non ce n'est pas son physique le problème, elle est surtout trop timide et réservée, elle ne peut pas s'empêcher de se mettre en retrait, d'être discrète, et hormis certains de ses élèves idiots et légèrement pervers, cela fait longtemps qu'aucun homme n'avait oser l'inviter à dîner. Il faudrait qu'elle prenne l'initiative, mais en était-elle capable ? Mais pourquoi elle repense à tout ça ? Se lamenter n'arrange jamais rien, mais c'est une habitude chez elle, dès qu'elle est un peu trop fatiguée, ses pensées ont tendances à rabâcher les mêmes sujets et à devenir déplaisantes. Arrivée devant chez elle, ou plutôt devant l'appartement qu'elle loue (à quoi bon avoir une maison lorsqu'on vit seule?), elle s’arrête, se gare, et le simple fait de prendre une bouffé d'air frai en sortant de la voiture suffit à éloigner son humeur morose en un rien de temps. Il fait beau, un vent léger et rafraîchissant se fait sentir, c'est une journée lumineuse qui annonce un bel été, dommage que la soirée arrive et qu'elle n'ait pas pu en profiter. En pénétrant dans l'immeuble, elle se rend compte qu'elle a du courrier, elle n'en attendait pourtant pas. Il s'agit d'une grosse enveloppe sans signature, sans adresse, sans date... Elle s'en emparât et se dirigea vers chez elle. Ouvrant la porte de son appartement, elle voit le concierge au bout du couloir qui lui fait signe de la main. « Bonjour Mr Abelino, vous allez bien ? » George Abelino est un homme débonnaire et de votre corpulence, dont le crâne dégarni trahit ses 50 ans passé. « Je vais bien Mlle Elisabeth, merci !... Dites au sujet de l'enveloppe que vous avez reçue, j'ai vu une personne étrange qui passait par là ce matin, je pense que c'est cette personne qui vous a laissé cette enveloppe. - Étrange ? Qu'est-ce que vous voulez dire ? - Hé bien, comment dire, vous savez ? Le genre de personne avec une longue veste qui cache tout, un chapeau bien baissé en plus d'une capuche si j'ai bien vu. Il m'a même semblé que cette personne portait des gants ! Le genre d'accoutrement que l'on ne porte plus alors quand le mois de juin pointe le bout de son nez ! » Elisabeth sait que Mr Abelino, bien que très sympathique avec les gens de l'immeuble, est méfiant à l'égard des gens qu'il ne connait pas. « Enfin je ne sais pas ! Je n'ai pas pu voir s'il s'agissait d'un homme ou d'une femme (mais je dirais un homme tout de même), et je me mêle peut être de ce qui ne me regarde pas, mais j'ai eu une drôle d'impression en voyant cet énergumène sortir du bâtiment... J'espère que ce drôle d'oiseau ne fait pas parti de votre fan club !, lui dit-il en lui adressant un sourire plein de sympathie. - Je ne pense pas, mais je ferais attention ! Merci Mr Abelino. » Sur ce, elle lui adresse à son tour un sourire et rentra chez elle. Elle referma la porte et jeta l'enveloppe sur le meuble du salon, le temps d'enlever sa veste, de déposer ces affaires et de ce préparer un bon thé. C'est une tasse de thé à la main, allongée dans le canapé, qu'elle ouvra délicatement l'enveloppe, et c'est avec autant d'attention qu'elle en sorti son contenu : une feuille pliée en quatre (du papier glacé, peut-être une carte ?), un post-it avec une adresse (Pulp Inn : 26 Coffee's Road, Splittown BO4, Écosse) et une lettre manuscrite. Qui pouvait encore bien écrire à la main aujourd'hui ? C'est tellement plus facile par ordinateur. Elle commença à lire le texte, et dès la première ligne, son cœur s'emballa : « [i]Ma très chère sœur, Je me doute de l'émotion, et certainement de la colère, que cette lettre suscitera pour toi, et je m'en excuse, comme je m'excuse de ne pas vous avoir contactez plus tôt, toi et maman (paix à son âme). Sois certaine que si j'aurais pu, tu aurais eu de mes nouvelles beaucoup plus tôt. Tu te demandes certainement pourquoi après 4 ans de disparition, je te contacte maintenant, et pourquoi par lettre alors que j'aurais pu venir te serrer dans mes bras. Et bien saches que la majorité des rumeurs au sujet d'Umbrella sont véridiques, et que si j'ai eu la chance de m'en sortir, je n'ai pas eu celle d'être oublié par mes employeurs. En effet, au vu de ma position au sein du centre de recherche de Raccoon City et de mes connaissances, je pose un véritable problème à Umbrella, je serais comme qui dirait une « bombe à retardement » à leurs yeux. De plus, bien qu'ils aient essayé, ils n'ont pas réussi à mettre la main sur mes recherches, et ils donneraient n'importe quoi pour les récupérer, ou si cela n'est pas possible, ME récupérer. Il en est hors de question évidemment, j'ai vu l'horreur qu'ils ont causés là-bas, je n'ai dû compter que sur moi-même pour me sortir de cet enfer, et tout le bien que je leur ssouhaite à présent est de disparaître à jamais de cette planète. Je pourrais très bien aller voir le gouvernement et mettre par écrit tout ce que je sais, mais il y a certainement des taupes d'Umbrella parmi eux, et de plus je n'ai pas confiance en la justice américaine. Voila pourquoi je te contacte par lettre plutôt qu'en personne. Avant de t’écrire, je t'ai observé et je sais que ton courrier n'est lu ni par Umbrella, ni par le gouvernement, mais du fait de l'accord que tu as passé avec le gouvernement (n'est-ce pas, « Mademoiselle Walter » ?), je n'ai pas la certitude que ta personne soit sous surveillance. Il serait malheureux que quelqu'un - un parfait inconnu que tu penses avoir aperçu quelques fois par hasard, ou quelqu'un que tu crois connaître – m’interpelle et disparaisse en même temps que moi alors que nous venons seulement de nous retrouver, n'est-ce pas ? Aussi, il nous faut être très prudentes. En admettant que tu veuilles me revoir, ce dont je ne doute pas ma petite 'Lizabeth, il te faudra suivre mes instructions et être discrète. Après t'avoir déposé cette lettre, je partirais pour Splittown, petite ville dans le nord du Royaume-Unis, où je retrouverai l'un de mes anciens collègues, le Dr Charles Benethe, qui est aussi mon plus fidèle ami. Si tu veux me retrouver, pars en vacance là-bas, je me charge du reste. Je suis désolé d'être obligée de me montrer si secrète, et de ne pas t'avoir donner signe de vie avant aujourd'hui. J'espère que tu ne m'en veux pas trop. Je t'aime ma sœur, et j'ai hâte de te revoir. Tendrement, Sarah. [/i]» Elisabeth n'en revenait pas. Sarah, sa sœur aînée qu'elle croyait morte depuis la catastrophe de Raccoon City, est bel et bien en vie... Cela faisait bientôt 4 ans qu'elle la croyait morte. Quant elle y pense, leur mère a eu une attaque cardiaque en apprenant l'anéantissement de Raccoon City, lieu où Sarah vivait et travaillait, et même si elle n'était pas morte sur le coup, elle ne s'en était pas remise et était décédée quelque jours après, dans le chagrin de la perte de sa fille la plus âgée. Elisabeth s'était alors retrouvée seule (leur père avait trouvé la mort dans un accident de voiture alors qu'elle n'avait que 12 ans, accident qui avait faillit aussi emporter leur mère), car ses parents directs étaient sa seule famille, et quant à ses amis, elle n'en avait jamais eu beaucoup, ni même d'ami suffisamment proche pour compatir à la mort d'un proche. Elle avait donc fait le deuil de sa sœur et de sa mère en même temps, dans une solitude qu'elle n'avait jamais quitté depuis. Et voila que maintenant, sa sœur refait surface, en lui indiquant, presque en lui ordonnant même, la marche à suivre pour se revoir. Elisabeth était évidemment heureuse de l'apprendre, mais elle était aussi très en colère. Mais le choc qu'elle éprouvait ne lui laissait d'autre choix que de rester assise, immobile et silencieuse, le temps de digérer la nouvelle. Elle resta tranquille une poignée de minute, tenant toujours la lettre en main. Une tonne de questions et de doutes lui avaient empli la tête. Et si ce n'était pas Sarah qui lui avait écrit cette lettre ? Et si c'était quelqu'un d'autre, quelqu'un de malintentionné qui voulait se faire passer pour elle ? Mais pourquoi ? Et dans ce cas, comment cet personne sait pour le « Lizabeth » (ou plutôt « Lizabèze », manière dont un gamin du voisinage, zozotant et un peu idiot mais avec qui elle jouait parfois, appelait Elisabeth, et qui était à l'occasion un sujet de moquerie pour elle et sa sœur, au point où cette appellation était restée, telle une bonne blague, même des années après avoir vu pour la dernière fois ce gamin) ? Aussi si c'était bien Sarah (elle ne reconnaissait pas vraiment l'écriture, elle n'aurait jamais été capable de la reconnaître sans un comparatif de toute façon), avait-elle vraiment des raisons de refaire surface ainsi ? La paranoïa l'avait-elle gagnée, était-ce une excuse, ou son ancien employeur était réellement « un monstre dont les moyens permettent de faire plier toutes les lois et de faire disparaître les éléments gênants » ? Cette dernière phrase, elle l'avait lu dans un article de blog qui dénonçait les agissements d'Umbrella. Depuis l'affaire de Raccoon City, ce genre d'article avait envahis la toile. Ainsi certains prétendaient qu'Umbrella, développant en secret des armes chimiques pour les militaires, avaient déclenché par négligence cette épidémie, d'autres prétendaient qu'il s'agissait d'un acte délibéré de la part d'un traître (trahissant Umbrella ou l'Oncle Sam, ça dépendait des versions), ou encore que tout était de la faute du gouvernement et qu'Umbrella n'était qu'un bouc émissaire. Les plus exubérants défenseurs de la vérité ont même été prétendre que la cause de l'épidémie était d'origine extraterrestre et que le procès d'Umbrella n'était qu'un parapluie médiatique pour couvrir de mensonge les vérités cachées que le gouvernement américain sait mais refuse de dévoiler. Bref, un micmac de tout et n'importe quoi (mais surtout n'importe quoi!) où Elisabeth allait de temps en temps fouiller lorsqu'elle était déprimée le soir, mais où elle était bien incapable de démêler le vrai du faux. Elle savait que ni le gouvernement, ni Umbrella n’étaient parfaitement innocent (autrement pourquoi avait-elle « bénéficié » d'une aide du gouvernement ? Aide qui lui fût proposer justement parce que sa sœur travaillait pour Umbrella). Si sa sœur est toujours en vie, et qu'elle ne ment pas (pourquoi mentirait-elle?), voila qui pourrait remettre de l'ordre dans cette histoire. Que faire, que faire ? Il ne lui reste plus qu'un mois de cours à donner, après c'est les vacances d'été. Elle n'avait encore rien prévu, et elle pourrait donc se rendre là bas, mais même en admettant que Sarah l'y attendrait, était-ce une raison suffisante ? Fallait-il faire confiance à cette lettre, qui si on en croit Mr Abelino, a été déposée par une personne louche – certainement un homme – qui a apparemment voulu déposer cette lettre ni-vu ni-connu. Mais si ce que disait cette lettre, si ce que disait Sarah à propos d'une éventuelle surveillance, est juste, alors cette flagrante discrétion se justifie. Ce qui est sûr, c'est qu'elle doit y réfléchir, ne pas prendre de décision hâtive, elle a le temps de toute façon. Une bonne nuit de sommeil (ce qu'elle espère, pas de cauchemars par pitié!) lui porterait certainement conseil. En attendant, elle va profiter de la soirée, ou essayer du moins. Elle n'est pas sûre de pouvoir se détendre après cette surprenante nouvelle, et il lui faudra se calmer si elle veut dormir de toute façon. 19h22, à cette heure ci, quand elle n'a pas de correction à faire ou de cours à préparer (ce qui est le cas aujourd'hui), elle passe son temps sur internet ou à lire un bouquin. Elle alluma donc son ordinateur, préparant le livre qu'elle est en train de lire au cas où elle changerait d'avis, et parti se resservir un thé avant se s’installer devant son écran.[/spoiler]
  • Documents complémentaires #1
  • [spoiler][center][u][i]OAKS's PAPERS - Grave incendie hier en après-midi, trois morts et deux blessés ![/i][/u][size=85]Le 23 mai 2002[/size][/center] [b]C'est en début d'après-midi, peu après 13h selon les experts, qu'une explosion a eu lieu, suivit d'un incendie qui ravagea un immeuble entier et endommagea les bâtiments voisins.[/b] Le drame a eu lieu dans un appartement, situé Resident Avenue. Les pompiers ont découvert une fuite de gaz, qui est certainement à l'origine de l'explosion. [b]L'homme habitant les lieux est mort sur le coup[/b],la cause serait accidentelle, mais la thèse du suicide n'est pas rejeté définitivement. Le feu se serait ensuite propagé dans le reste de l'immeuble. Alors que tout le monde évacuent les lieux,[b] un couple de retraités n'arrive pas à en réchapper et meurt dans les flammes[/b]. Une enquête doit avoir lieu quant au respect des normes de sécurité, car selon un témoin, un des ascenseurs ne fonctionnait plus, ce qui aurait contribué à la mort des deux pauvres septuagénaires. [center][i][u]Document Secret Défense, rapport sur l'incendie du 23 mai 2002[/u][/i][/center] À l'attention de Monsieur Simmons, conseiller à la sécurité nationale des Etats-Unis, Le jeudi 23 mai 2002 aux environs de 13h, un incendie a eu lieu, appartement B2, 126 Resident Avenue. L'incendie aurait été déclenché par une explosion de gaz, et si la cause officielle est l'accident, nous sommes certains quant au fait qu'il s'agit d'un suicide, la pièce où a eu lieu l'explosion était saturée de gaz, suite à une conduite a été sectionnée (la coupure est net semble indiquer que cela a été fait volontairement), et nous avons retrouvé les restes d'un briquet. L'homme qui habitait là s'appellait Jerry Myers, et n'a rien qui soi digne d'intérêt dans son passé. Au vu de l'état de son cadavre, il est difficile de l'identifier, mais si nous avons juger bon d'ouvrir une enquête sur ce cas, c'est parce que le cadavre présumé de Jerry Myers fait état d'étrange mutation osseuse. Nous avons réquisitionné les restes et les étudieront plus en profondeur dans les temps à venir, en espérant que nous puissions tirer quelconque information des restes calcinés. Nous avons aussi récupérer un ordinateur et un téléphone portable. Bien qu'un piteux état et apparemment inexploitable, nous essayeront aussi de les analyser. Il est trop tôt pour affirmer quoique ce soit à propos de ces mutations osseuses, si elles ont été causé ou non par un virus ou s'il faut relié cette affaire aux agissements d'Umbrella. Mais le fait que cela arrive sur le territoire de Tall Oaks ne nous laisse pas d'autre choix que de prendre cette affaire avec sérieux. Soyez sûr que nous vous informerons dès que nous aurons progressé. En attendant, Monsieur, veuillez agréer de nos plus sincères salutations, à vous et à votre Famille. Signé agent Stroke, de l'équipe de recherches et de contre-mesures face aux développements des menaces biochimiques.[/spoiler]
Dernière modification par GTK le 25 nov. 2013, 22:48, modifié 4 fois.
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Nice Raccoon
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Très sympa et bon courage ! ;)
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GTK
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Voila ! J'ai laissé ça de côté beaucoup plus longtemps que je l'aurais voulu, mais j'ai enfin posté le deuxième chapitre, ainsi que le premier "Documents Complémentaires", qui n'est pas réellement un chapitre, mais plutôt un complément d'information, présenté sous diverses formes, et dont le but est d'enrichir un peu l'histoire, sans pour autant être nécessaire à la compréhension de celle-ci.

Le chapitre 2 est à peine plus long que le premier, j'espère qu'il vous plaira !
(n'oubliez pas, si vous voyez des trucs qui cloche (éléments d'histoire pas logique, ou fautes d'orthographe, répétition énervante, tournure de phrase bizarre), n'hésitez pas à me le faire remarquer !)
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