[DVD] Le manoir de la terreur
Publié : 05 juil. 2005, 22:40
C'est à Néopublishing _ encore eux! _ que nous devons le premier DVD francophone de ce film d’Andréa Bianchi _ également connu sous les titres de « Nights of terror », « Burial ground », « Zombie 3 », »Zombie Dead »; lounages leur en soient faites!
L'histoire: en tapant comme un sourd dans les catacombes d’une abbaye, un vieux professeur au généreux système pileux ramène à la vie une centaine de moines défunts, lesquels se transforment en zombis anthropophages et évolutifs. Evolutifs car s’ils apparaissent vraiment à la dix-huitième minute du film, à la trente-sixième ils ont déjà (ré)appris à se servir d’outils ! En effet, affamés par leur long jeûne subterrannéen, ils attaquent le manoir jouxtant leur terreau d’origine afin de se repaître de ses occupants, réunis là pour un week-end libertin et issus d’une contrée indéterminée où les voitures ont le volant à gauche, mais roulent aussi à gauche !
Si on est loin de l’angoisse générée par les films de Romero, celui-ci n’en demeure pas moins un très agréable moment, _ dans le genre bien évidemment. Passées les quelques scènes d’érotisme soft qui n’étaient pourtant déjà plus de rigueur en cette année 1980, l’action s’installe, à défaut de la peur, et ne fait plus défaut durant l’heure restante. Il y a beaucoup de morts-vivants, partout, on les voit bien sous tous les angles ; ils ont tous été enterrés depuis longtemps donc sont desséchés et souvent agrémentés de vermine grouillante. Les maquillages sont assez variés : certains sont chauves, d’autres ont encore des touffes de cheveux, d’autres encore le crâne crevé, quelques-uns des dents de cheval, et la plupart une orbite vide et l’autre garnie d’un œil à-demi exorbité. Ils sont revêtus de robes de bure et parfois encapuchonnés, on pense aux blind dead d’Armando de Ossorio, aussi aux stigmatisés de « The omega man ». Beaucoup plus terrifiants sont les humains contaminés par leurs morsures, même éviscérés ou partiellement dévorés _ les scènes gore sont raisonnablement présentes, et clairement filmées _ ils se joignent à leurs tourmenteurs pour participer à leur tour à la traque et à la dévoration.
Quelques faiblesses cependant : une scène vaguement incestueuse ne parvient pas à installer de réel malaise, en dépit du fait que le rôle de l’enfant soit tenu par l’acteur Peter Bark, en réalité un adulte atteint de sénescence accélérée . Et la musique qui se trouve être fort mal adaptée à l’ambiance du film : essentiellement constituée de distorsions produites par des instruments électroniques furieusement seventies _ synthétiseurs et autres mellotrons _ elle aurait peut-être fait merveille dans un film de science-fiction, mais là…
Les humains restent solidaires jusqu’au bout mais par chance, le film finit mal, sur une note sinistre et dépouvue d’espoir _ rien que pour ça, il mérite d’être vu. Mais pour vraiment l’apprécier, voyez-le entre amis, vous vous amuserez au moins autant en le commentant qu’en le visionnant !
Additif : si vous ne le voyez pas sur le site http://neopublishing.com/, rien de plus normal, il est dans la rubrique « offres spéciales » ; pour la faire apparaître, il vous suffit d’y créer un compte, ainsi vous pourrez le commander, sinon il vous faudra attendre sa sortie en kiosque prévue pour le mois de Septembre.
L'histoire: en tapant comme un sourd dans les catacombes d’une abbaye, un vieux professeur au généreux système pileux ramène à la vie une centaine de moines défunts, lesquels se transforment en zombis anthropophages et évolutifs. Evolutifs car s’ils apparaissent vraiment à la dix-huitième minute du film, à la trente-sixième ils ont déjà (ré)appris à se servir d’outils ! En effet, affamés par leur long jeûne subterrannéen, ils attaquent le manoir jouxtant leur terreau d’origine afin de se repaître de ses occupants, réunis là pour un week-end libertin et issus d’une contrée indéterminée où les voitures ont le volant à gauche, mais roulent aussi à gauche !
Si on est loin de l’angoisse générée par les films de Romero, celui-ci n’en demeure pas moins un très agréable moment, _ dans le genre bien évidemment. Passées les quelques scènes d’érotisme soft qui n’étaient pourtant déjà plus de rigueur en cette année 1980, l’action s’installe, à défaut de la peur, et ne fait plus défaut durant l’heure restante. Il y a beaucoup de morts-vivants, partout, on les voit bien sous tous les angles ; ils ont tous été enterrés depuis longtemps donc sont desséchés et souvent agrémentés de vermine grouillante. Les maquillages sont assez variés : certains sont chauves, d’autres ont encore des touffes de cheveux, d’autres encore le crâne crevé, quelques-uns des dents de cheval, et la plupart une orbite vide et l’autre garnie d’un œil à-demi exorbité. Ils sont revêtus de robes de bure et parfois encapuchonnés, on pense aux blind dead d’Armando de Ossorio, aussi aux stigmatisés de « The omega man ». Beaucoup plus terrifiants sont les humains contaminés par leurs morsures, même éviscérés ou partiellement dévorés _ les scènes gore sont raisonnablement présentes, et clairement filmées _ ils se joignent à leurs tourmenteurs pour participer à leur tour à la traque et à la dévoration.
Quelques faiblesses cependant : une scène vaguement incestueuse ne parvient pas à installer de réel malaise, en dépit du fait que le rôle de l’enfant soit tenu par l’acteur Peter Bark, en réalité un adulte atteint de sénescence accélérée . Et la musique qui se trouve être fort mal adaptée à l’ambiance du film : essentiellement constituée de distorsions produites par des instruments électroniques furieusement seventies _ synthétiseurs et autres mellotrons _ elle aurait peut-être fait merveille dans un film de science-fiction, mais là…
Les humains restent solidaires jusqu’au bout mais par chance, le film finit mal, sur une note sinistre et dépouvue d’espoir _ rien que pour ça, il mérite d’être vu. Mais pour vraiment l’apprécier, voyez-le entre amis, vous vous amuserez au moins autant en le commentant qu’en le visionnant !
Additif : si vous ne le voyez pas sur le site http://neopublishing.com/, rien de plus normal, il est dans la rubrique « offres spéciales » ; pour la faire apparaître, il vous suffit d’y créer un compte, ainsi vous pourrez le commander, sinon il vous faudra attendre sa sortie en kiosque prévue pour le mois de Septembre.