Patrick a écrit :Je ne suis pas d'accord sur le point. Jill est la femme soldat par excellence et je trouve qu'elle envoi plus de lourd que Claire. Jill est de loins la femme la plus compétente de la série face au menace biologique et est, pour le moment, le seule personnage féminin à rivaliser avec Chris et Leon en terme de professionnalisme. Elle a une grande détermination et un sens du devoir inégalé.
Comme tu dis, Jill excelle dans son domaine, mais à part ça, qu'est ce qu'elle a de bien à elle, dans sa vie privée autre que professionnelle ?
Il est vrai qu'elle est une combattante hors pair qui fini toujours par survivre à toutes les situations grâce à ses différents métiers et son passé contre Umbrella et les armes biologique, mais question personnalité, background, qu'est-ce que ça donne ?
Dans le premier épisode, c'est juste une pauvre jeune femme qui est térrorisée et qui, même si elle se reprend petit à petit, ne laisse rien transparaitre.
Aussi, elle se laisse guider par Barry, le "papa" de l'équipe. Ce qui est tout à fait normal car il s'agit de son supérieur hiérarchique.
Je pourrais aussi parler du cas de Chris dont le personnage est tout aussi inintéressant que Jill dans ce même épisode. Ce qui est tout à fait normal car, à l'époque, Mikami avait juste offert un jeu, rien de plus. Personne ne pouvait savoir qu'il allait engendré moultes suites.
Pourtant, suite il y a eu et dés le deuxième épisode, Chris s'est trouvé afflué d'une sœur, que l'on incarne en plus. Jill elle, que ce soit dans le second épisode ou même jusqu'à présent, il n'y a jamais eu vent de son passé, ni de sa famille et de ses amis. Comment donc pourrait-on voir en elle un personnage fouillé qui transpire le charisme dont la personnalité fait bondir les fans de leurs chaises ?
S.D Perry aussi, à l'époque de ses romans, avait compris que Jill n'offrait rien, ce qui l'a sans doute poussée à lui créer cette histoire comme quoi elle serait la fille d'un voleur/cambrioleur. Même si les romans ne sont pas canoniques, ils essaient de proposer quelque chose avec le personnage de Jill que les jeux n'ont, jusqu'à présent, rien offert de vraiment potable.
Dans le troisième épisode, elle se retrouve souvent toute seule et de plus, il n y a aucune phase qui nous éclaire une nouvelle fois sur ce qui fait la personnalité du personnage. Elle a bien le dessus sur sa relation avec Carlos à un moment, mais c'est parce qu'elle est supposée représentée le bien (S.T.A.R.S.) et Carlos, le mal (Umbrella). A un moment, elle lui rappelle de ne pas abandonner, ce qui est une bonne chose, mais c'est sûrement son coté flic/militaire qui l'a pousse à réagir comme ça et non son passé qui reste totalement inconnue.
Quant aux autres épisodes, ce n'est pas le cinquième épisode qui va enfin nous développer la personnalité à Jill. Ca aurait pu car, depuis la sortie de l'épisode 4, la saga Biohazard commence à développer le background des personnages. Ce n'est pas Leon et Chris qui diront le contraire.
Bref, dans ce cinquième opus, elle a toujours cette détermination de sauver le monde, mais une fois en équipe avec Josh, elle se retrouve à son niveau. C'est à dire un personnage lambda. Merde quoi ! On parle de la première héroïne de la saga quand même.
Pour The Umbrella Chronicles, ben vu que ce jeu fait passé son gameplay avant l'histoire, c'est normal à ce qu'elle soit mise sur la touche avec tous les autres personnages jouables. C'est le jeu qui veut ça.
En fait, il n'y a que dans Revelations où Jill commence à avoir une personnalité qui lui est propre, mais rien de franchement exceptionnel non plus.
C'était l'occasion parfaite de lui offrir une histoire. Après tout, Chris lui, a bien évolué avec Biohazard 5 (aussi bien physiquement que psychologiquement
). Entre son état d'esprit dans Biohazard 5 et le soldat au bout du rouleau dans Biohazard 6, le développement du personnage est intéressant.
Et que dire de Leon ? Certes, lui aussi, comme Jill, n'a pas un entourage qui lui est propre, mais il a acquis cette personnalité bien à lui après son expérience à Raccoon City. Il est devenu classe (même si je n'aime pas cette classe qui l'a obtenue depuis 4 Biohazard), fait de l'humour et assure comme un extra-terrestre sur le terrain.
Jill... je la trouve toujours à la ramasse.
Même Claire envoi plus qu'elle dans sa façon de se comporter ou de parler. Son vocabulaire, sa façon de voir les choses, de parler avec les gens de son entourage, l'a rend au final plus intéressante que Jill.
Même Ada est plus intéressante si on part du principe qu'étant donné qu'on ne sait rien sur elle, sur ses réelles motivations, ça donne l'envie aux joueurs d'en savoir plus sur ce qui motive cette espionne.
Sherry commence son parcours avec la perte de sa famille avant de devenir une adulte qui se sert de son passé familiale tragique pour tenir Jake en respect.
D'entrée, dans ce sixième épisode, elle m'a agréablement plus surprise contrairement à Jill via tous ses épisodes à elle.
Jill... c'est sûre qu'elle est plus intéressante qu'une Sheva et une Helena.
Et encore ! Sheva et Helena au moins, ont eu droit à une histoire personnelle d'entrée pour l'unique épisode ou elles apparaissent. Pour toutes les deux, il est question de vengeance.
Pour Jill aussi. Je suppose que ce qui l'a motive a continuer à faire ce qu'elle fait, à combattre le bioterrorisme, c'est par vengeance envers Umbrella qui a fait souffrir de nombreuses vies.
A moins qu'elle reste zen et ne cède pas à la tristesse ou la colère, je trouve franchement que Capcom ne sait pas quoi faire avec ce personnage.
Allez ! il faut bien admettre que Jill et plus intéressante qu'Ashley, non ?
Est-elle aussi plus intéressante que Rebecca, là aussi, je ne sais pas trop.
Rebecca m'a toujours laissée de marbre, mais je trouve que son personnage est plus intéressant que sa coéquipière d'époque du S.T.A.R.S.
En plus, Biohazard Vendetta semble lui avoir donné une bonne évolution.
Peut-être qu'un film d'animation centré sur Jill pourrait enfin donner l'occasion de fouiller le personnage...
Quoi qu'il en soit, je suis contente pour toi, ainsi que pour tous les autres qui aiment Jill pour sa personnalité, son charisme ou je ne sais quoi. Tant mieux pour vous car au moins, le peu de choses qu'offre les jeux sur Jill vous suffissent amplement et c'est très bien.
Patrick a écrit :tu n'as aucune raison de te justifié
Il fallait bien que je le fasse car sinon, on m'aurait posé la question.
Patrick a écrit :Je suis pas d'accord non plus. Il suffit juste de prendre le réalisateur qui faut. Gareth Edwards par exemple a accompli un excellent travaille avec son Godzilla. C'est un réalisateur anglais qui a parvenu a faire une excellent film américain à partir d'une franchise 100% japonaise. Qu'on aime ou non le film, le Godzilla de Legendary Pictures est une adaptation fidèle au kaiju original. Il respecte son thème et son idéal, en gros il possède son âme sans être un copier collé de l'oeuvre d'origine. La différence culturel à rien à voire la-dedans.
Et pourtant, c'est là que tu te trompes. Le Godzilla de 1954 d'Honda montre bien le traumatisme qu'ont subi les Japonais après Hiroshima.
Il est bien question à un moment de ce choc historique dans le film d'Edwards à travers le personnage de Serizawa, mais ça ne va pas plus loin que le choc des images japonaises du film d'Honda.
Les retombées de ce choc passent inaperçu dans le film d'Edwards vu que, comme tu dis, ce n'est pas une copie de l'œuvre originale. Mais d'une version moderne du mythe de Godzilla transposé de nos jours.
Godzilla = Hiroshima. Même s'il s'agit d'une version moderne, ne pas restituer l'action de cette époque là est déjà une trahison.
Enfin, quant on sait que Legendary Pictures en ont rien à faire de tout ceci, ce n'est pas surprenant. Après tout, le film d'Edwards est juste un prétexte pour en faire un autre derrière sur King Kong (Kong Skull Island) pour qu'enfin, s'affrontent les deux monstres dans un cross-over (ce qui est l'idée vu la fin de Kong).
Patrick a écrit :C'est pas des tentacules mais des tiges. Éssaye de créer une plante mutante monstrueuse suceuse de sang sans tiges qu'elle peu utilisée pour attaquer. Peu importe le jeu, film ou livre, le concept de la plante monstrueuse aura toujours des tiges comme moyens pour attaquer.
Bien sûr qu'il s'agit de tiges. Sauf que dans l'univers japonais, c'est ce qui fait automatiquement penser à des tentacules.