Documents Resident Evil 5

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RESIDENT EVIL 5 : Documents du Chapitre 1

Petit bout de papier

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(L’écriture est difficile à déchiffrer…)

Tous les étrangers recevrons la lame du châtiment !

Ils seront bénis d’une mort sacrée !

Nous les libèrerons des chaînes de leurs ignominie !
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RESIDENT EVIL 5 : Documents du Chapitre 2

Message étrange

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(On dirait un message…)

Las Plagas > Mutation possible dans le corps.

Probabilité faible mais preuve irréfutable. Argument de vente possible ?

Faible si soumis à la lumière vive. > Résoudre problème immédiatement !

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Plagas de type 2

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Comme l’indiquent les documents précédents traitant du même sujet. Les Plagas originelles turent découverts dans une région reculée d’Europe. Après un délai d’incubation dans l’hôte. Le parasite prend le contrôle du système nerveux central du sujet, asservissant celui-ci à un autre individu.

Cette caractéristique des Plagas permettait à leur utilisateur de créer des subordonnés serviles obéissant sans condition. L’intérêt commercial du parasite fut vite trouvé et les Plagas attirèrent l’attention de nombreux clients potentiels.

Toutefois. La valeur commerciale des Plagas était réduite en raison du délai entre la contamination initiale et l’asservissement de l’hôte.

Le temps séparant l’introduction de l’œuf dans l’hôte et l’achèvement de sa maturation (qui se manifeste par la prise de contrôle de la personne contaminée) fut jugé comme un défaut majeur.

Le délai de maturation des Plagas est relativement court, mais les prospects souhaitaient des résultats encore plus rapides.

Des recherches furent donc entreprises pour améliorer les Plagas. Elles aboutirent vite à la création des Plagas de type 2.

Contrairement à la version précédente. La Plaga de type 2 est introduite une fois arrivée à maturité. Ce qui permet une prise de contrôle quasi immédiate de l’hôte. Le parasite de type 2 pénètre par voie orale. Plus précisément, il est introduit de force dans la bouche de l’hôte. Cette méthode, bien que brutale, s’avère la plus efficace.

Suite à l’introduction orale, le parasite de type 2 déchire l’œsophage de l’hôte et s’infiltre dans le bulbe rachidien, puis dans le cerveau et enfin dans la moelle épinière. Une fois le système nerveux central envahi, l’hôte peut être contrôlé.

Des tests en laboratoire ont révélé que le parasite de type 2 permettait un contrôle de l’hôte dans les dix secondes suivant son introduction.

Hormis leur délai d’incubation réduit. La Plaga de type 2 est en tout point similaire au parasite d’origine, ce qui en fait un produit à haute valeur commerciale.

Reste à présent à rassembler des données de terrain dans le territoire autonome de Kijuju.

Les trois expériences suivante permettront d’évaluer l’efficacité des Plagas de type 2 :

1. Contamination
Administrer des échantillons du parasite de type 2 à 10 indivus, puis relever la vitesse de propagation. Les 10 sujets du test doivent recevoir assez d’échantillons pour que les résultats soient probants.

2. Contrôle
Observer comment le comportement primitif des hôtes provoqué par les Plagas peut-être canalisé. Cet aspect sera étudié dans le cadre de l’opération d’élimination des agents BSAA déployés dans la zone.

3. Combat
Rassembler des données sur les hôtes des Plagas de type 2 affrontant les agents du BSAA déployés sur la zone.

Cette expérience constituera la dernière phase d’évaluation des Plagas de type 2.
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RESIDENT EVIL 5 : Documents du Chapitre 3

Journal d’un jeune villageois

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5 Avril

Un homme qui s’est présenté comme le contremaître du l’usine pétrolière nous a rendu visite aujourd’hui. Il affirme vouloir vacciner tout les riverains du champ de pétrole contre une certaine maladie.

Lorsque mes parents étaient jeunes, son entreprise a escroqué les habitants pour leur voler leurs terres. Ses dirigeants doivent s’en vouloir puisqu’ils proposent souvent leur aide au village à présent.

Lorsque la traversée du marais nous était impossible, ils on installé une corde et une nacelle pour nous.

Parfois, ils nous ont même offert de l’alcool provenant d’autres pays. Cette vaccination doit faire partie des initiatives entreprises pour se faire pardonner. Tout le village est content de se faire vacciner, mais je ne suis pas intéressé. Je ne sais pas exactement pourquoi je ne veux pas. Je n’aime pas le contremaître de l’usine, c’est tout.


8 Avril

Tout le monde s’est rendu au champ pétrolier pour se faire vacciner. Le village n’a jamais été aussi calme. Je vais aller me faire une petite sieste.


9 Avril

J’ai trop dormi pendant la journée. Je n’avais donc pas sommeil le soir venu. De plus, le village était agité. Les adultes s’étaient réunis pour parler sérieusement. Tous les enfants souffraient d’une grave fièvre.

Leurs mères ont puisé de l’eau pour faire baisser la température de leur corps, en vain. Le matin suivant, ils étaient tous morts.

Le chef du village est alors allé au champ pétrolier pour savoir si le vaccin avait causé la mort des enfants.

A son retour, il a dit que les enfants étaient morts parce qu’ils avaient déjà contracté la maladie. Il a aussi dit qu’absolument tout le monde devait se faire vacciner. Je ne voulais pas, mais le village entier était inquiet. On m’a donc forcé à y aller.

10 Avril

Certains villageois se battent. Tous les hommes sont en colère. Peut-être que c’est dù à la mort des enfants, mais je pense que c’est autre chose.

Les femmes restent assises sans bouger. Est-ce la maladie qui se propage ?

11 Avril

Impossible de rester en place aujourd’hui. C’était comme si quelque chose bougeait dans mon corps.

Dehors, j’ai vu un homme étrange : il était nu et portait une arme. Son corps était recouvert de peintures de guerre. Pourtant, ça n’est pas jour de fête.

Je me suis approché pour lui parler. Lorsqu’il s’est retourné, j’ai vu son visage…

On aurait dit un monstre !

Qu’arrive-t-il aux habitants de mon village ?


12 Avril

Des cris incessants retentissent depuis hier. Les hommes se sont parés comme nos ancêtres et se battent entre eux. La plupart des femmes sont mortes.


13 Avril

Mal à la tête. Fièvre… Je suis en colère.

Un homme devant la fenêtre. Gigantesque.

Une hallucination, sans doute.


14 Avril

Me sens bien…

Des cris… Arrête…

C’est drôle…

Je veux… tuer…

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Rapport d’activités

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D’après les preuves recueillies, la plupart des membres de l’équipe Delta sont été éliminés entre le moment où ils ont demandé du renfort et notre arrivée sur les lieux. Une de leurs balises continuait d’émettre. Nous en avons donc suivi le signal afin de retrouver les éventuels survivants.

En chemin, la balise a cessé d’émettre. D’après le dernier signal transmis, la balise devrait se trouver à une courte distance devant nous. Une porte scellée bloque le passage. La progression risque de s’avérer difficile.

Fin du rapport

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Test grandeur nature des Plagas de type 3

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Une semaine s’est écoulée depuis les premiers testes des Plagas de type 3.

La conception du type 2 a pour objectif d’améliorer les caractéristiques physiques par rapport aux versions précédentes.

Les parasites d’origine comprenaient une Plaga de contrôle qui augmentait les capacités physiques que l’hôte.

La plaga de contrôle était plus rare. En outre, elle provoquait d’importants changements corporels chez l’hôte. C’est pourquoi son utilisation était plus limitée.

D’un point de vue commercial, ces caractéristiques n’étaient pas acceptables. L’objectif était de créer des super-soldats, sans effets secondaires. Et ainsi séduire la clientèle.

D’autres équipes travaillent actuellement à la mise au point de produits similaires aux Plagas et destinés à être commercialisés. Etant donnée la préférence des Plagas pour les hôtes humains, il semble intéressant de poursuivre leur développement. D’autres produits pourraient servir à la création de soldats performants, mais s’ils ne sont pas complètement assujettis, leurs efficacité restera limitée.

L’injection d’un gène de Plaga de contrôle dans une Plaga subordonnée (Plaga d’origine) a permis la création d’un nouveau parasite : la Plaga de type 3.

Si une version commercialement viable de la Plaga de type 3 était développée, elle inonderait le marché des armes biologiques.

A ce jour, il reste encore des mises au point à effectuer. Un récent test sur le terrain a révélé un certain nombre de problèmes. Le principal inconvénient des Plagas de type 3 réside dans leur taux d’adhérence inégal. S’élevant à près de 92% chez les sujets adultes et adolescents mâles (taux inchangé par rapport aux Plagas d’origine), il est nul chez les femmes et les enfants.

De tels résultats font des Plagas de type 3 un produit non commercialisable en l’état.

Par ailleurs, le parasite provoque des mutation superficielles mortelles, dues selon toute vraisemblance à l’influence génétique de la Plage de contrôle.

Le test n’a néanmoins pas été un échec complet

L’objectif des recherches était d’améliorer considérablement les caractéristiques physiques. En un sens, il est atteint, au vu des sauts puissants dont sont à présent capables les hôtes.

Un phénomène imprévu s’est également produit :
La taille des hôtes a considérablement augmenté, certains atteignant près de 3 mètres. La présence de Plaga de contrôle en est sans doute la cause. Néanmoins, le phénomène reste dans des proportions acceptables.

Tous les objectifs n’ont pas été remplis lors de ce test grandeur nature. Néanmoins, il ne s’agit pas d’un échec complet. Les informations recueillies lors des tests en cours pourront être exploitées afin de corriger certains paramètres et améliorer le produit.
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RESIDENT EVIL 5 : Documents du Chapitre 4
PAS DE DOCUMENTS POUR CE CHAPITRE
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RESIDENT EVIL 5 : Documents du Chapitre 5

A propos de l’organisme mutant découvert dans le centre

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6 mai
Un incendie s’est produit durant le test de chargement du virus Uroboros dans le missile. Une quarantaine temporaire de niveau 4 (BL-4) est nécessaire dans toutes les zones adjacentes.

11 mai
Cinquième jour de quarantaine. Des mutations étranges et rapides se sont apparemment manifestées sur certain animal. Des témoins oculaires prétendent que la créature est dotée d’un épiderme extrêmement dur. Aucun kyste viral en rapport avec Uroboros n’a toutefois été remarqué.

Je suppose que nous avons affaire à quelque chose qui a été influencé par le virus Uroboros. Demain, je réunirai une équipe dans le but de prélever un spécimen.

12 mai
J’ai envoyé une équipe légèrement armée pour enquêter sur l’étrange créature mais les résultats se sont révélés catastrophiques. Une seconde équipe à du être envoyée pour récupérer les corps démembrés de la première. Ils étaient couverts de marques semblables a des blessures de lance.

Un résidu de substance chimique a été trouvé dans les yeux de certains cadavres. Il est impossible de savoir à quelle type d’organisme mutant nous avons affaire. D’après l’enquête initiale, nous sommes peut-être confronté à un nouveau type d’arme biologique.

Je l’ai pour l’instant baptisée « Reaper », d’après sont monde d’attaque. Plus de données devront être rassemblées avant qu’une analyse complète puisse être soumise.

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Documents abandonnée sur le site de la Tablette
(Tablette à laquelle sont fixés des documents anciens et d’autres plus récents.)
- Journal du chef de chantier 1969
- Journal de l’administrateur 2008
Journal du Chef de chantier

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On a enfin viré les Ndipaya qui squattaient dans les ruines. J’ai entendu dire que l’objectif était juste d’accéder à ce parterre de fleurs, mais c’est bien le cadet de mes soucis pour l’instant. Ce chantier s’annonce extrêmement difficile. C’est presque impossible de construire quoi que ce soit dans ces ruines. Pour commencer, on a du détourner des cours d’eau souterrains.

Du coup, les parterres de fleurs n’est plus irrigué et les plantes sont en train de mourir.

Cerise sur le gâteau, le directeur des recherches, Brandon, ne me lâche pas. Il dit vouloir que les installations soient au moins trois fois plus grandes que ce qui était prévu.

Après avoir obtenu le feu vert, le chef de chantier qui me précédait, Peter, a été licencié.

J’ignore pourquoi. Sa tête ne leur revenait pas, peut-être…

Si ces fleurs crèvent, je peux moi aussi dire adieu à mon job. Le pauvre Pete a du en baver. Rien de pire que de bosser avec ces satanés scientifiques !

J’espère qu’on trouvera vite une nouvelle source. D’après nos rapports d’études, il y aurait de l’eau à plus ou moins 500 mètres sous la surface. C’est profond. On devra sans doute utiliser le nouveau système de pompes Fabiano. J’espère que ça marchera. J’ai un mauvais pressentiment. Je sens que quelque chose va foirer.

Le problème, c’est que je n’ai aucune idée de la date de livraison de ces nouvelles pompes. Même dans le meilleur des cas, il n’y a aucune chance pour qu’on les reçoive avant la fin de l’année. Je crois bien qu’il va falloir employer la bonne vieille huile de coude pour arroser ces fleurs avant qu’elles meurent.

On dirait que je vais devoir passer le dernier Noël des années 60 au fin fond d’une grotte humide à joueur les jardiniers pour ces saletés de fleurs…
Quelle vie de chien !
Journal de l’administrateur

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Les pompes irriguent correctement les fleurs Progenitor, mais leur maintenance est lourde.

Umbrella a installé ces pompes il y a plus de 30 ans. On se demande comment elles peuvent encore marcher. Le réservoir qui filtre l’eau est presque hors d’état. Il faut remplacé ces pompes dans les plus brefs délais.

Par chance, je suis tombée sur le journal du chef de chantier d’Umbrella.

Il écrit que les pompes sont fabriquées par une entreprise du nom de Fabiano.

Il me semble que la division de développement des ressources naturelles utilise du matériel de marque Fabiano.

J’en parlerai à M.Irving, le contremaître de l’usine pétrolière. Il pourra peut-être nous fournir de nouvelles pompes.

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E-MAIL a une connaissance

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Salut,
Désolé de te prendre au dépourvu, mais je vais bientôt avoir quelques jours de congé.

Le nouveau *projet* (tu sais bien que je ne peux pas t’en dire plus) est pratiquement terminé. Du coup, il nous donnent quelques jours pour compenser les heures sup’.

Tout le personnel quitte les lieux demain. On va enfin pouvoir partir de ce fichu pays.

Je rentre directement en Arizona. J’ai hâte de revoir tout le monde.

Rien ne pourra me faire plus de bien que de m’éloigner de Miguel le « tout-puissant », il se prend pour un génie.

Miguel est assis à côté de moi au boulot. Je dois cependant admettre que c’est un chercheur de talent.

Il a de bonnes idées et il pense toujours au plus petits détails. Mais chaque fois qu’il l’ouvre, c’est pour déblatérer tout le bien qu’il pense de sa petite personne. Tu n’imagines pas la torture que c’est au quotidien. Si on bossait sur la formule d’un super somnifère, il serait mon premier cobaye !

Enfin bref, oublier tout ça.

L’important, c’est que je serai à la maison dans quelques jours. Je t’appelle dès que j’arrive. On ira s’en vider quelques-unes ensemble. Il faut que j’en profite au maximum.

A bientôt,

Ryan

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Extrait du journal de Brandon, Directeur de recherches – N°1

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1966
4 décembre
Je me souviens avoir entendu M.Spencer parler d’une fleur appelée « Escalier du soleil ». D’après lui, celui qui en ingère obtiendrait des aptitudes incroyables. Personne ne croyait vraiment ce que M.Spencer avançait. Par la suite, des recherches plus poussées lui donnèrent raison.

Le premier à établir la véracité de cette rumeur fut mon professeur, le docteur James Marcus. Il émit l’hypothèse qu’un virus inconnu pouvait modifier l’ADN de la personne contaminée.

Quelle perspicacité !

Sa théorie est à présent démontrée.

Le virus présent dans la fleur fut nommé « Progenitor ». Trois mois durant, nous avons travaillé dur en Afrique. Nous avons fait le maximum pour obtenir des résultats, tout en repoussant les assauts ndipaya. Nos efforts sont enfin récompensés.

Même le Dr Marcus, qui avait l’air épuisé hier encore, est aux anges. Il veut rentrer chez lui et reprendre ses travaux au plus vite pour approfondir ses connisances0

Je suis dans le même état d’esprit. Je veux tout connaître du virus Progenitor.
1967
12 février
Nous sommes dans l’impasse. Nous avons rapporté la fleur Progenitor d’Afrique pour la cultiver ici. Malheureusement, les premiers échantillons récoltés ne montrent aucune propriété altératrice d’ADN.

Nous avons lancé la culture afin de produire le virus Progenitor en grande quantité.

Au début, tout se passait bien. Les plantes étaient en bonne santé et poussaient rapidement. En peu de temps, elle ont fleuri.

Nous sommes à présent confrontés à un problème majeur. Les fleurs ne contiennent pas le virus Progenitor !

L’environnement dans lequel elles poussent déclenche peut-être le développement du virus. Nous devons en avoir le cœur net.

23 mars
La situation ne s’est pas améliorée. Nous avons essayé de cultiver la fleur dans des conditions différentes, sans succès. Le virus reste absent. La modification des paramètres (terre, eau, température, lumière) ne donne aucun résultat.

Je me suis disputé avec le Dr Marcus à propos de la direction que prenaient les recherches.

Pendant la conversation. M.Spencer a évoqué la création d’une entreprise. C’est absurde !

Tant que nous ne disposons pas du virus Progenitor, créer une entreprise ne rime à rien. Ne comprend-il pas ? C’est inutile !

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Extrait du journal de Brandon, Directeur de recherches – N°2

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1968
15 avril
Il s’est passé un an depuis les dernières découvertes, le Dr Marcus et moi-même avons décidé de retourner en Afrique. Les recherches ne pourront pas avancer si nous disposons pas du virus Progenitor. Même si la crise de nerfs me guette à l’idée des attaques ndipaya, je compte bien persévérer au nom de la science.

Avant que je ne baisse les bras. M.Spencer nous a suggéré une solution.

« Si les Ndipaya vous dérangent, il suffit de les éliminer de l’équation. »

Je me demande quelle tête nous avons faite lorsqu’il nous a dit cela.

L’idée ne nous avait jamais effleuré l’esprit. Il s’agit d’une solution peu orthodoxe, mais elle constitue la seule envisageable.

Le Dr Marcus et moi avons décidé de l’adopter.

19 août
Enfin de bonnes nouvelles ! Nous avons appris que les Ndipaya on été boutés hors de leurs terres. Nous avons mis la main que sur la moitié des ruines souterraines. Mais notre territoire, comprend la zone où pousse la fleur Progenitor. Nous ne devrions donc plus rencontrer aucun problème.

M.Spencer projette de construire un centre de recherches sur le site. Les travaux sur le virus devraient ainsi avancer plus rapidement.

Nous avons vite préparé notre départ pour l’Afrique, mais M.Spencer a demandé que le Dr Marcus reste à Raccoon City afin de prendre la direction du centre de formation.

Sa requête nous a d’abord surpris, mais nous nous sommes vite rendu compte qu’elle était logique. Le Dr Marcus a besoin de travailler au calme. En Afrique, il ne disposerait pas des installations dont il a besoin en ce moment. J’espère simplement que le centre de recherches africain sera vite opérationnel.

J’irai donc seul en Afrique et j’enverrai au Dr Marcus des échantillons du virus Progenitor.

Le Dr Marcus et M.Spencer pensant tous deux qu’il s’agit de la meilleure solution.

Je dois faire mes valises. Je sens que demain sera une longue journée.

29 septembre
Deux semaines se sont écoulées depuis mon arrivée en Afrique. Heureusement que le Dr Marcus n’est pas ici. Nous sommes loin du paradis pour scientifiques ! Nos installations tiennent plus du camping que d’un centre de recherches. De plus, nous avons du engager des hommes armés pour nous protéger des Ndipaya.

Le pire, c’est que je dois supporter le vacarme des engins de construction sur le chantier du véritable centre de recherches.

J’ai du mal à me concentrer sur mes travaux dans un tel brouhaha. Je vais devenir fou ! J’essaie d’extraire des échantillons de virus de la fleur Progenitor afin de les expédier au Dr Marcus. Si je parviens à me concentrer sur ma mission. Je devrais réussir à garder mon calme.
1969
15 Juin
Les travaux sont enfin terminés ! Nous allons pouvoir quitter nos tentes ridicules et aménager dans un centre de recherches africain d’Umbrella digne du nom. Toutefois, au cours des neuf derniers mois, j’ai constaté que les locaux étaient trop exigus. Il nous faudra les agrandir pour disposer d’un espace adapté à nos recherches.

Nous pourrons ensuite embaucher d’autres chercheurs expérimentés.

Ce centre est indispensable à l’avancement des recherches sur le virus Progenitor. Les résultats de nos travaux seront extrêmement utiles au Dr Marcus.

Pour une fois, ce vieux radin de Spencer est d’accord avec moi !

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Facture

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Centre de formation d’Umbrella
Dr James Marcus

Cinq caisses d’échantillons « PROGENITOR »
15 décembre 1977
Directeur du centre
de recherche africain
Brandon Bailey

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Information sur le sujet de test

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Sujet de test
Femelle de race blanche
Couleur des yeux : bleu
Le sujet a été gardé en stase artificielle pendant une période prolongée. Toutes ses fonctions vitales (notamment rythme cardiaque et respiratoire, pression sanguine et température) sont normales.

Une anomalie pigmentaire a été observée.

Ses effets sont limités aux follicules capillaires.

Un léger blanchissement cutané (étiolement) a par ailleurs été observé.

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Journal de Brandon, directeur du centre de recherches

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1998
16 novembre
Nous avons fermé le centre de recherches.

Etonnament, je m’en moque. La tournure des évènements m’indiffère. Je ne suis pas plus touché que lorsque j’ai appris que le centre de l’Arklay et Raccoon City avaient été détruits. Depuis quand suis-je devenu si apathique ?

Pendant tant d’années, je me suis consacré à l’extraction et l’analyse du virus Progénitor. J’ai dédié tous mes efforts aux travaux du Dr Marcus.

En y repensant, ma démotivation remonte probablement au jour où j’ai appris sa mort, il y a déjà tant d’années.

Je n’ai ressenti ni colère, ni joie, ni tristesse. Rien du tout. C’est comme si mes émotions s’étaient évanouies. J’ai simplement continué à expédier des échantillons du virus Progenitor aux labos d’Umbrella. Chaque fois qu’un de mes subordonnés faisait une découverte, je transférais l’information à la direction d’Umbrella, à la manière d’un automate.

Pendant toutes ces d’années, je me suis comporté en zombie, sans opinion ni émotion.

A présent, le centre de recherches dans lequel j’ai passé la moitié de ma vie a cessé toute activité.

Et je m’en contrefiche.

C’est sans doute mieux ainsi. Il est peut-être trop tard pour reprendre une vie normale.

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Journal de Miguel, chercheur chez Tricell – N°1

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19 février
Lorsque j’ai appris qu’il s’agissait du labo africain utilisé par Umbrella, j’étais ravi. A mon arrivée, je me suis aperçu que le centre n’avait de laboratoire que le nom. Je me demande comment Umbrella a pu un jour s’en servir. Dieu seul sait ce que Tricell espère y accomplir.

Le centre est abandonné depuis longtemps. Plus rien n’est exploitable. Il ne reste pas une seule éprouvette dont nous pourrions nous servir ! J’aurais du m’en douter.

Quoi qu’il en soit, nous devons ç présent nous concentrer sur le virus Progenitor.

Si ce virus n’était pas indispensable à nos recherches, nous n’aurions pas eu à nous installer dans ce centre en ruines d’Umbrella. Nous possédions déjà des échantillons des virus T, G et T-Véronica, et même du parasite Las Plagas. Un seul élément nous manquait.

Nous avons enfin mis la main dessus. Avec un peu de chance, il nous permettra d’avancer à pas de géant dans nos recherches. J’ai hâte de m’y mettre.

7 mars
Chapeau à celui qui a eu l’idée de baptiser cette créature ainsi ! « Licker » lui va en effet comme un gant, vu la longueur de sa langue.

Cela dit, pour des chercheurs comme moi, les armes biologiques telles que les Lickers sont frustrantes. Je m’avancerais sans doute un peu trop en affirmant que les Lickers sont parfaits. Mais sur le plan de l’évolution, nous sommes dans un cul-de-sac avec eux. Nous ne pouvons plus rien améliorer.

Les créatures créées à l’aide du virus T n’on pas fait preuve de performance nettement supérieurs après administration du virus Progenitor.

Certaines aptitudes ont néanmoins été légèrement améliorées. Leur odorat, par exemple, semble plus développé.

Il s’agit à peu près du seul résultat concret obtenu jusqu’à présent. Les Lickers sont toujours myopes comme des taupes et laids comme des poux. Le plus grand progrès reste sans doute leur capacité à se reproduire. Je déteste les échecs. Cela dit, la demande de Lickers reste forte sur le marché des armes biologiques, alors il ne faut pas noircir le tableau.

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Mode d’emploi du virus Uroboros

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Attention !
Ce mode d’emploi contient des informations importantes concernant la manipulation et l’utilisation du virus Uroboros. Le non respect des conditions d’utilisation décrites dans le présent mode d’emploi peut entrainer la mort de l’utilisateur.

Les sujets soumis au virus sont susceptibles d’être dissolus. Il convient pat conséquent de les sélectionner avec soin. Veuillez suivre les instructions figurant dans le présent mode d’emploi.

Le dosage du virus est proportionnel à la masse du sujet. Veuillez vous reporter au tableau suivant :

60 Kg ou plus………………..………………..1flacon
40 – 60 Kg……………………………..…..2/3 flacon
20 – 40 Kg……………………………..…..1/2 flacon
20 Kg ou moins…………………………..1/3 flacon

Après l’injection du virus, l’hôte peut présenter les symptômes suivants :

Sueurs, respiration difficile, délires et/ou confusion.

Après son administration, le virus reconnaît l’ADN de l’hôte et s’y adapte, suite à quoi il entre en phase latente. S’il ne parvient pas à s’adapter à l’ADN de l’hôte, il commence à assimiler les matières organiques situées dans son environnement immédiat, afin d’alimenter sa croissance.

Les abords immédiats d’un hôte auquel le virus ne s’est pas adopté sont extrêmement hasardeux. Il est fortement recommandé aux chercheurs de s’éloigner du sujet, voire de l’incinérer pour empêcher toute propagation. Le virus transforme les cellules de l’hôte en excroissances noires semblables à des sangsues. Ensuite, il les expulse à travers la peau, dévorant intégralement le sujet.

La créature engendrée est dotée d’une intelligence primitive. Elle recherche constamment à absorber de la matière organique afin d’alimenter sa croissance. Individuellement, les excroissances ne représentent pas une menace. A plusieurs, en revanche, elle constituent un grave danger pour les autres organismes vivants qu’elles tenteront d’absorber. Une grande prudence doit être observée lors de la manipulation.

Quand l’adaptation du virus à l’ADN de l’hôte se déroule correctement, la section responsable doit immédiatement être contactée.

Si l’ADN du sujet est rejeté ou l’élimination du corps problématique, veuillez contacter la section dont les coordonnées figurent en pièce jointe. Elle vous indiquera la procédure à suivre en fonction de votre situation.


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Rapport sur les mesures de prévention contre les fuites d’informations

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Le rapport suivant présente en détail le déroulement des opérations que vous avez ordonnées.

08h53
L’ensemble du personnel de recherches monte dans un bus.

08h57
Départ du centre de recherches en direction de l’aéroport.

09h22
Gaz soporifique diffusé.
Les cibles à éliminer tombent dans le coma.

09h25
Arrêt du bus. Les cibles sont extraites du bus pour être éliminées.

09h44
Fin de l’élimination des cibles.

11h03
Après leur ramassage, les dépouilles sont rapportées au centre de recherches.

11h35
Les dépouilles et les effets personnels des cibles sont incinérés dans le fourneau souterrain.

13h10
Fin de l’incinération des dépouilles et des effets personnels. Tous les ordres ont été exécutés.

Fin du rapport.

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Télégramme de James Marcus

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Développement du virus T réussi

13 janvier 1978

J Marcus
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Chris Redfield
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Merci pour les documents agent bsaa ! C'est sympa. ;)
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RESIDENT EVIL 5 : Documents du Chapitre 6

Journal de Miguel, chercheur chez Tricell – N°2

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8 mai
Notre objectif actuel est de mettre au point un virus aux caractéristiques supérieurs à celles des virus G et T-Véronica.

Nous devons éliminer toute mutation, dégénérescence mentale et instabilité provoqué par le virus.

Nous avons reçu pour directive de ne pas nous soucier des taux de rétention et de rejet, mais nous éprouverons tout de même des difficultés à résoudre ces trois problème.

Evidemment, ces ennuis sont réservés aux chercheurs ordinaires.

Je suis déjà sur le point de relever deux des défis. Le troisième s’avère plus problématique. Je vais devoir m’y prendre autrement.

Parfois je suis surpris par ma propre intelligence !

Tricell a de la chance de me compter parmi son personnel.

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Carnet de notes de Spencer

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Je viens d’apprendre que Raccoon City a été rayée de la carte. Le gouvernement américain a finalement pris des mesures de représailles contre nous. Il a utilisé ses propres citoyens les armes conçues pour les protéger des attaques extérieures. J’espère qu’il se rend compte de l’ironie de la situation.

Même si la menace que faisait peser la propagation du virus T était bien réelle, je doute fort que les Américains pardonnent facilement la mort de plus de 100.000 de leurs compatriotes.

Si la vérité sur cette affaire s’ébruite, le gouvernement perdra le soutien de l’opinion publique. Ce n’est pas ce qu’il souhaite.

Il faut être aveugle pour ne pas voir que le gouvernement usera de tous les moyens à sa disposition pour faire tomber Umbrella. Pour dissimuler ses propres erreurs. Il imputera à Umbrella la destruction de Raccoon City.

Umbrella va partager le sort de Raccoon City. Sans doute à moindre échelle, cela dit.

Umbrella n’était rien d’autre qu’un écran couvrant les recherches sur le virus Progenitor. Même sans lui, les travaux se poursuivront.

Seuls les employés situés en bas de l’échelle seront vraiment touchés par ce démantèlement.

Si les résultats des travaux sur le virus Progenitor sont tenus secret, nous pourrons toujours les reprendre. C’est d’ailleurs ce qui est prévu.

L’existence du centre de recherches africain reste confidentielle. C’est là que le virus Progenitor est produit. Il nous aura fallu attendre la fin des années 80 pour y parvenir.

Seules quelques personnes connaissent l’existence du centre africain. Notre politique très stricte de gestion des informations à porté ses fruits. Les employés mutés depuis les installations d’Afrique vers d’autres centres ont été très peu nombreux. En outre, ils ont toujours été sous étroite surveillance.

Bailley, le directeur du centre africain, n’en est pas sorti pendant près de 30 ans.
Tout cela pour en arriver là.

Il ne nous reste plus qu’à fermer ce centre. Tout se déroulera comme prévu.

Une fois le centre fermé, tous ses liens avec Umbrella disparaîtront. Il faudra ensuite que je m’occupe de tous les cadres de niveau 10. Ils sont les seuls à connaître l’existence du centre africain. Les autres devront être éliminés.

Ainsi, mes secrets seront gardés. Celui qui enfouit un trésor ne doit pas laisser de carte derrière lui.
(un document imprimé a été glissé dans le carnet)

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Employés ayant accès aux informations
Confidentielle de l’entreprise

Niveau 10

Ozwell S. – Décédé
Henning P. – Incarcéré
Masaki T. – Décédé
Jenny K. – Non localisée
Carlos M. – Retrouvé => informations récupérées => éliminé

Niveau 9

Brandon B. – Décédé
Frank E. – Décédé
Isabella C. – Décédée
Greg A. – Décédé
Lee D. – Décédé
Michael K. – Décédé
Ethan W. - Décédé

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Mode d’emploi du laser satellite Shango

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Le laser du satellite Shango est commandé à l’aide d’un système de visée laser comparable à un lance-roquettes. Il communique les coordonnées de la cible au satellite, qui peut alors émettre un rayon laser ultra concentré. La précision des tires est de l’ordre du centimètre.

Procédure du fonctionnement :

1. Diriger le système de visée laser vers la cible pour transférer les coordonnées au satellite.

2. Une fois la cible validée, les coordonnées sont relayées. Pendant leur transmission, le cercle de la cible s’affiche en rouge dans le dispositif de visualisation.

Remarque : si le capteur détecte que la cible n’est pas suivie par la lunette de visée. La transmission des coordonnées sera annulée.

3. L’apparition du message « VERROUILLAGE » dans le dispositif de visualisation signifie que la transmission est terminée. Il suffit alors d’appuyer sur la détente pour activer le laser.

4. Un délai de recharge du canon-laser doit être observé entre chaque tir.

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Plan pour Uroboros

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Le virus Uroboros aura un impacte direct et conséquent sur l’ADN humain. Ceux possédant un capital génétique inférieur n’y survivront pas. La majorité des personnes infectées en seront victimes. Les survivants seront limités à ceux doté d’un ADN supérieur.

Il n’y a pas de place dans le nouveau monde pour ceux qui n’en sont pas digne. Le soleil ne se lèvera que pour saluer les quelques élus.

Ce soir, moi et Uroboros révèlerons le meilleur de ce monde. Tout se passe comme prévu. Lorsque le bombardier atteindra la tropopause, les missiles contenant le virus Uroboros seront déployés.

Une fois libéré, le virus entrera dans la haute troposhpère et sera emporté par les vents. C’est alors que l’humanité recevra son jugement dernier. Un virus n’a pas de sentiment, c’est ce qui fait toute sa beauté. Il sélectionnera exclusivement les individus de choix à travers le globe. Ceux qui ne seront pas choisis deviendront des hôtes d’Uroboros, leur existence ne sera plus que consacrée à la recherche de nouveaux hôtes.

Rien ne peut plus arrêter la réaction en chaîne.
Six milliard de cris marqueront la fin de l’ignoble passé de l’humanité.

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Rapport sur le projet W – 28 AOUT 1998

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L’accident qui s’est produit au centre de recherches de l’Arklay, à Raccoon Coty, est bien du à l’implication du sujet de test N°013 du projet W (désigné Albert ci-dessous). En raison du décès de celui-ci lors de l’accident, plus aucune info donnée ne pourra être obtenue. (la mort d’Albert à été confirmée par le service de renseignement.)

Le décès d’Albert a provoqué la chute du taux de réussite du projet W à 18 %.

Le nombre de personnes qualifiées pour la conduite du projet est nettement réduit. Ce problème doit être résolu dans les plus brefs délais. Si la situation reste inchangée, l’avancement du projet sera compromis.

Etant donnée la pénurie de personnel qualifié pour remplacer les pertes récentes, il est recommandé de réexaminer le dossier des candidats initialement rejetés.

Suite à leur désignation, les nouveaux cadres auront pour objectif de rétablir le taux de réussite de 93 % atteint avant la mort d’Albert.

Service des renseignement d’Umbrella.
Alex W.
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RESIDENT EVIL 5 : LES DOSSIERS BONUS

N°1 Historique de RESIDENT EVIL

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Années 60
Michael Warren, ingénieur, établit le premier réseau électrique de Raccoon City.

Edward Ashford, cinquième chef de la famille Ashford, se lance dans des recherches qui aboutiront par la suite au virus Progenitor.

1962
Ozwell E. Spencer fait appel à l’architecte George Trevor pour concevoir et construire un manoir isolé aux abords de Raccoon City.

1966
(Décembre)
Ozwell E. Spencer, James Marcus et Edward Ashford isolent le virus Progenitor, capable de restructurer l’ADN d’un organisme vivant.

1967
(Novembre)
Fin des travaux de construction du manoir et du laboratoire dans les montagnes de l’Arklay.

Une variante du virus Progenitor est injectée dans le corps de Jessica et Lisa Trevor. Le virus est rejeté par l’organisme de Jessica, qui est éliminée.
Il se développe en revanche de manière prometteuse dans le corps de Lisa, qui est mise en observation.

George Trevor est choisi pour être un sujet de test : cependant, à cause de sa connaissance intime du manoir, il sera éliminé à la place.

1968
La construction du tramway de Raccoon City commence en Europe. Il est rapidement mis en fonction dans la ville.

Avec Marcus et Edward Ashford, Spencer fonde l’entreprise pharmaceutique Umbrella dans le but de dissimuler leurs recherches biologiques.

(Juillet)
Edward Ashford contracte le virus Progenitor et en meurt. Son fils, Alexander, lui succède à la tête de la famille Ashford.

(Août)
Le centre de formation d’Umbrella est établi dans les montagnes de l’Arklay. Marcus en prend la direction.

1969
(Février)
Alexander Ashford conçoit une base en Antarctique.
Secrètement, il prévoit la construction d’un laboratoire souterrain destiné à la mise en œuvre du projet « Code : Veronica ».

(Novembre)
Fin des travaux de construction de la base et du centre de recherches antarctique d’Umbrella.

1971
Le projet « Code : Veronica » s’avère un succès.
Naissance des jumeaux Alfred et Alexia Ashford.

1977
Albert Wesker et William Birkin intègrent le centre de formation pour devenir cadres au sein d’Umbrella.

1978
(Janvier)
Marcus met au point le virus T.

(Juillet)
Fermeture du centre de formation. Wesker et Birkin reprennent les recherches sur le virus T dans le centre de recherches de l’Arklay.
Marcus poursuit ses travaux dans le centre de formation maintenant fermé.

1981
(Juillet)
Agée de dix ans seulement, Alexia Ashford est major de sa promotion à l’université et décroche un diplôme prestigieux.

Birkin commence à considérer Alexia comme une rivale.

1982
Alexia injecte le virus T-Veronica dans le corps de son père, Alexander. L’expérience est un échec.

1983
(Décembre)
Wesker étudie les effets d’une deuxième exposition au virus T. Il commence à douter des projets de Spencer.

Alexia s’injecte le virus T-Veronica et plonge dans un sommeil cryogénique qui durera quinze ans. Pour que ce projet reste secret, le rapport la déclarera morte d’une contamination accidentelle par le virus.

1987
Michael Warren est élu maire de Raccoon City.

1988
Wesker assassine Marcus à la demande de Spencer.
Sous la direction de Birkin, le développement de l’arme biologique Tyran commence dans le cadre des recherches sur le virus T.

Umbrella lance le projet « Nemesis » dans son sixième centre de recherches en Europe.

1991
Umbrella entame la construction d’un laboratoire dans le sous-sol de Raccoon City.

Spencer donne son feu vert à Birkin pour commencer les recherches sur le virus G.

Wesker est muté au service de renseignement.

1992
Umbrella cofinance la rénovation de la mairie et la construction de l’hôpital, une statue de Michael Warren est érigée dans la mairie.

1993
Brian Irons, chef de la police de Raccoon City, commence à négocier avec Umbrella.

Birkin est muté dans le laboratoire souterrain de Raccoon City où il organise des réunions secrètes avec Irons.

Diplômé d’une université anglaise, Alfred Ashford prend la direction du centre antarctique. Il devient cadre à Umbrella, puis directeur du centre de l’île de Rockfort.

(Décembre)
Fin de la construction d’un centre de formation pour agents spécialisés dans la lutte contre les armes biologiques.

1994

John, du laboratoire de Chicago, prend la place de Birkin au centre de recherches de l’Arklay.

Alfred construit une prison et un manoir privés sur l’île Rockfort.

1996

L’unité de S.T.A.R.S. est créée au sein de la Police de Raccoon City. Wesker en est le capitaine.

HUNK (qui rejoindra les forces spéciales d’Umbrella) suit une formation au combat sur l’île Rockfort.

1998
(Mai)
Un mystérieux clone de Marcus apparaît au centre de formation d’Umbrella.

Une épidémie virale se déclare dans le manoir de l’Arklay. Le laboratoire de recherches est détruit.

Les Cerbères font leur première victime : le corps d’une jeune femme de 20 ans est retrouvé, démembré.

(Juin)
Un article paru dans une revue de Raccoon City signale que des Cerbères ont été aperçus dans la région.

(Juillet)
Deux groupes sont envoyés pour enquêter au centre de formation. La première est massacrée par les armes biologiques occupant les lieux.

Les accidents et disparitions se multiplient dans les montagnes de l’Arklay. La ville envoie l’équipe Bravo des S.T.A.R.S. pour enquêter.

L’hélicoptère de l’équipe Bravo connaît des problèmes mécaniques d’origine inconnue et se pose en catastrophe dans les montagnes de l’Arklay.

L’équipe Bravo prend l’Ecliptic Express pour enquêter sur le centre de formation, qui sera détruit par la suite.

L’équipe Alpha est envoyée à la recherche de l’équipe Bravo qui sera qui a rompu toute communication.

L’incident du manoir.

Enrico Marini, chef de l’équipe Bravo, découvre la véritable identité de Wesker, ce dernier décide de l’éliminer.

(Juillet)
Envahis par le virus, le manoir et le laboratoire sont détruits. Quatre membres de l’équipe Alpha est un de l’équipe Bravo survivent à cet épisode.
Survivants :
Chris Redfield
Jill Valentine
Barry Burton
Brad Vickers
Rebecca Chambers
Wesker s’échappe du centre de recherches de l’Arklay avant sa destruction.

(Août)
Chris Redfield, ancien membre des S.T.A.R.S., apprend l’existence du virus G et se rend en Europe pour enquêter sur Umbrella.

(Septembre) 1/2
Le virus se répand dans Raccoon City, transmis par des souris contaminées. La ville est mise en quarantaine, alors que les actes cannibales s’y multiplient.

Birkin termine ses travaux sur le virus G.

Une horde de zombies attaque le commissariat de la ville.

Le commissariat est détruit. Son directeur, Irons, perd la raison, Warren quitte la ville en y abandonnant sa fille.

L’U.B.C.S. (service de contre-mesures biochimiques d’Umbrella) est déployé dans la ville. Il prend en charge les opérations de secours.

Le jeune policier Leon S.Kennedy arrive dans la ville au même moment que Claire Redfield.

Umbrella envoie le Nemesis type T dans la ville.
Il a pour mission d’éliminer Jill Valentine, ancien membre des S.T.A.R.S.

Umbrella déploie dans la ville des Tyrans produits en série.

(Septembre) 2/2
Leon et Claire s’échappent de la ville aux côtés de Sherry, la fille de William et Annette Birkin.

L’armée américaine est déployée dans la ville qui est placée sous la loi martiale.

Les survivants de l’U.B.C.S. sont utilisés par Nicholaï Ginovaef, l’observateur officiel d’Umbrella.
Ils meurent les uns après les autres. L’hôpital est détruit.

Ada Wong et HUNK obtiennent chacun un échantillon du virus G.

Le laboratoire souterrain de Raccoon City est détruit.

(Octobre)
Le gouvernement américain décide d’arrêter l’épidémie virale en rasant Raccoon City à l’aide d’un tir de missile.

(Décembre)
Claire s’infiltre dans le laboratoire parisien. Capturée, elle est retenue sur l’île de Rockfort.

L’île est attaquée par les forces privées de Wesker, il y répand le virus T.

Claire s’échappe de sa cellule et demande l’aide de Leon par e-mail.
Chris en est informé et la localise.

Jill s’échappe de Raccoon City et se rend chez Chris, qui est déjà parti pour l’île Rockfort.

Alfred Ashford s’échappe de l’île.

Chris arrive sur l’île Rockfort et trouve Wesker.

Alexia Ashford sort de son sommeil cryogénique dans la base antarctique. Alfred meurt peu après.

Claire et Chris se retrouvent dans la base antarctique et affrontent Alexia ensemble.

Ils réussissent à s’échapper de la base avant sa destruction.

2002
Jack Krauser se fait passer pour mort et intègre l’organisation secrète de Wesker.

2003
(Février)
Chris et Jill participent à une mission en Russie visant à détruire le centre caucasien de recherches d’Umbrella. Ils parviennent à détruire une nouvelle arme biologique connue sous le nom de T-A.L.O.S.

2004
La fille du président des Etats-Unis, Ashley Graham, est enlevée par la secte des Illuminados (l’enlèvement est en fait exécutée par Krauser).

Leon Kennedy, qui devait intégrer le service de protection d’Ashley, est envoyé pour la secourir.

Les Illuminados injectent le parasite Las Plagas dans le corps de Leon Kennedy. Plus tard, il trouve abri dans une église, accompagné par Ashley, elle aussi infectée.

Après s’être échappés du village, Leon et Ashley se réfugient dans un vieux château où Ashley est à nouveau faite prisonnière. Sur les ordres de Ramon Salazar, huitième chef de la famille Salazar, Krauser la conduit sur une île isolée.
Leon terrasse Salazar.

Leon se rend sur l’île pour retrouver Ashley. Il y élimine Jack Krauser et Osmund Saddler, le gourou des Illuminados. Leon et Ashley se servent du matériel présent sur l’île pour se débarrasser des parasites en incubation dans leurs corps.

Ada Wong dérobe l’échantillon de Plagas que possède Leon.

Leon et Ashley s’échappent de l’île en jet-ski.

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N°2 B.S.A.A.

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Suite à l’anéantissement de Raccoon City, Umbrella portant la responsabilité des évènements, fut submergée par de nombreux procès. Néanmoins, une organisation fut encore plus touchée par le scandale :
Le Global Pharmaceutical Consortium réunissant des entreprises pharmaceutiques du monde entier.

La recherche et le développement d’armes biologiques par Umbrella, ainsi que leur vente sur le marché noir, porta gravement atteinte à la confiance du public envers le Global Pharmaceutical Consortium.
Umbrella étant membre de son directoire, la situation ne fit qu’empirer.

Les problèmes auraient pu s’en tenir au simple ternissement de sa réputation. Seulement, de nos jours, les médicaments occupent une place centrale dans tout acte médical. En outre, le public connaît parfaitement la fiabilité des produits.
Une entreprise pharmaceutique perdant la confiance du consommateur peut très rapidement faire faillite.

Les procès d’Umbrella prirent une tournure catastrophique pour le Consortium lorsque les procureurs incriminèrent de nombreuses autres compagnies pharmaceutiques.

Les magistrats prouvèrent en effet qu’elles avaient vendu à Umbrella des techniques et des produits utilisés dans les recherches sur les armes biologiques. La société au parapluie commandait à différents fournisseurs des marchandises très spécifiques, à la portée suffisamment restreinte pour que leur application finale reste secrète. Ainsi, les entreprises incriminées participaient à leur insu au développement d’armes biologiques.

Le Consortium se tenait à l’écart des procès, jusqu’aux révélations concernant ces recherches. Dès lors, il ne pu plus garder ses distances.

Les sociétés liées à Umbrella furent menacées de porter elles aussi la responsabilité de la mort de centaines de milliers d’innocents. Elles risquaient de faire faillite en cas de condamnation d’Umbrella. Même si celle-ci n’était pas reconnue coupable, le scandale aurait non seulement nuit à leur chiffre d’affaires, mais il les aurait également exposés à la perte de leurs permis de vente à l’échelle de la planète.

Sans l’autorisation de distribuer leurs produits dans le monde entier, les entreprises pharmaceutiques incriminées auraient été condamnées.

Elles prirent rapidement conscience qu’elles devaient s’investir dans des mesures radicales afin d’éviter le pire.

Le Consortium négocia un accord avec les procureurs.

Les sociétés incriminées s’engagèrent à collaborer entièrement aux procédures d’instruction du dossier Umbrella, même si elles devaient révéler des documents internes confidentiels. Souhaitant à tout prix le démantèlement d’Umbrella, les procureurs acceptèrent l’offre des membres du Consortium, en échange de quoi ils s’engagèrent à ne pas les poursuivre.

En 2003, Umbrella fut déclarée coupable de tous les chefs d’accusation. Sa chute permit au secteur pharmaceutique de s’extirper du scandale.

Le démantèlement d’Umbrella eut des conséquences imprévues.

Il provoqua en effet la dispersion des armes biologiques, qui s’échangèrent sur le marché noir et tombèrent entre les mains de terroristes, guérilleros et gouvernements instables. Très vite, le monde entier se senti menacé par ces armes.

A nouveau confronté à une crise du style Umbrella, le Global Pharmaceutical Consortium comprit qu’il devait rapidement agir.

Il forma l’unité BSAA (Bioterrorism Security Assessment Alliance) dans le but d’éliminer toute menace biologique.

A ses débuts, le BSAA ne comptait que onze membres limités à des missions d’observation auprès des armées et polices conduisant des opérations anti-bioterroriste dans le monde entier. Malheureusement, les menaces bioterroristes étaient d’une envergure inattendue. Il fallut donc adopter des mesures supplémentaires pour apaiser les tensions.

Ainsi, il fut décidé de créer une équipe capable d’agir instantanément face aux menaces. Le BSAA, organisation civile, ne disposait pas de droits d’intervention sur le territoire de nations souveraines. Il était donc dans l’impossibilité de mener des enquêtes, procéder à des arrestations ou recourir à la force en cas de besoin.
Le bioterrorisme concernant à présent tous les pays du globe, il fallut trouver une solution mondiale.

Le BSAA fut alors remanié sous l’égide des Nations Unies.

Le poids de l’ONU devait conférer aux forces spéciales du BSAA le droit d’intervenir sur le sol de tous les pays membres.

En réalité, seuls 70 % des Etats membres acceptèrent que le BSAA agisse sur leur territoire. Les pays restants leur accordèrent confiance seulement sous certaines conditions.

Ainsi fut formé le BSAA dans sa configuration actuelle.

Le quartier général du BSAA fut établi en Angleterre, mais aucun détail supplémentaire ne fut rendu public. Les équipes du BSAA nécessitant un déploiement en moins de 12 heures, on présuma qu’elles étaient basées près d’aéroports civils ou de bases militaires.
Certaines sources prétendirent que des bases BSAA étaient installées sous leur juridiction.

Voici la liste des différentes branches du BSAA et leur juridiction :

QG européen : Europe et Russie occidentale

Branche moyen-orientale : Moyen-Orient et une partie de l’Afrique

Branche nord-américaine : ensemble du continent nord-américain (zone de déploiement de Chris Redfield)

Branche sud-américaine : ensemble du continent sud-américain

Branche ouest-africaine : partie ouest du continent africain (zone de déploiement de Sheva Alomar)

Branche est-africaine : partie est du continent africain

Branche extrême-orientale : Russie orientale et pays situés à l’est de l’Inde

Branche océanienne : le centre de contrôle des opérations en Océanie est situé en Australie

(L’Antarctique, où Umbrella possédait une base, se trouve sous la juridiction de la branche océanienne.)

Les équipes tactiques de chaque branche du BSAA comptent de nombreux éléments, la plupart provenant de forces spéciales policières et militaires du monde entier.

Le personnel du soutien, issu quand à lui de divers organismes gouvernementaux, est lui aussi nombreux.
Il comprend notamment des experts prodiguant une assistance technique, médicale, physique et psychologique aux unités.

Le personnel de terrain du BSAA se divise en deux groupes.

D’une part, les SOU (Special Operations Unit) ont pour mission d’infiltrer une zone, d’engager le combat et de neutraliser l’ennemi. Chaque équipe compte généralement 12 membres répartis en trois cellules de quatre soldats.

Les SOU se caractérisent par leur remarquable flexibilité sur le terrain. En fonction de l’envergure de l’opération, des renforts provenant d’autres équipes peuvent être réquisitionnées. Par exemple, une opération conjointe a nécessité la participation de 70 soldats d’élite.

Dan DeChant dirige l’opération en cours, à la tête de l’équipe Alpha. Celle-ci est constituée de ses membres habituels ainsi que de cellules issues d’autres équipes (la désignation « équipe Alpha » sera uniquement utilisée pour cette mission).

Certains rapports indiquent qu’en raison de la présence d’armes biologiques inconnues, l’efficacité des équipes tactiques peut être compromise.
Pour l’optimiser, il est donc recommandé aux unités d’exploiter pleinement leurs points fort.

Les SOA (Special Operations Agent) constituent la deuxième composante du BSAA. Généralement désignés sous le simple terme « d’agents », ils agissent seuls, contrairement aux SOU. Menant principalement des opérations d’espionnage et d’enquête, ils sont considérés comme les yeux et les oreilles du BSAA.
Da,s certains cas, les équipes tactiques peuvent rencontrer des difficultés pour accéder à certaines zones.
Les agents sont alors chargés de la mission.

Une cellule de deux agents et généralement déployée pour accomplir les opérations de ce type.

Il arrive que des agents soient envoyés à l’extérieur de la juridiction de leur branche BSAA, très souvent dans des zones où sont menées des activités illégales.
La mission actuelle a été confiée à Chris Redfield.

Les agents agissant seuls sont extrêmement compétents.
Choisis pour leur stabilité psychologique et leur aptitude à gérer des situations problématiques, ils sont hiérarchiquement situés au dessus des membres des SOU. Bien que ceux-ci leur soient souvent supérieurs d’un point de vue technique et physique.

Le BSAA est un organisme public employant un personnel international. Néanmoins, il est de notoriété publique que son fonctionnement opérationnel est majoritairement financé par le Global Pharmaceutical Consortium.

Cette dépendance a fait l’objet de vives critiques.
Toutefois, elle fait disparaître le problème du financement par les nations participantes.
C’est pourquoi aucune mesure concrète n’a été mise en œuvre pour changer la situation. En finançant l’organisme, le Consortium s’est racheté une conduite.
Jusqu’à présent, le partenariat est profitable à tous les participants.

Il convient enfin de noter les onze premiers membres du BSAA sont très respectés au sein de l’organisme. Ils sont surnommés les « onze d’origine ».
Leur non s’inspire des « sept d’origine » que le public donne aux astronautes du programme spatial Mercury.

Chris Redfield est l’un des onze d’origine. D’autres membres occupent, comme lui diverses fonctions au sein des nombreuses équipes de terrain.

Note supplémentaire : (Jill Valentine est elle aussi l’une des onze d’origine).

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N°3 LES MAJINI

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Ce document décrit les caractéristiques connues du parasite Las Plagas :

Bien que découvert très récemment, les parasites connus sous le nom de Las Plagas on reposé durant des siècles sous le château familial de Ramon Salazar.

Le parasite s’introduit dans un hôte humain avant de prendre le contrôle de son système nerveux central. Les sujets contaminés perdent toute conscience propre. Leurs actes peuvent être entièrement contrôlés par un autre type de Plaga (contaminant lui aussi un humain). Si les hôtes perdent la faculté de raisonner rationnellement, ils conservent un niveau d’intelligence humain et sont capables de se comprendre et de communiquer. Ils peuvent également utiliser des outils et adaptent des tactiques de groupe élaborées face à un ennemi.

Leon S. Kennedy a rédigé un rapport dans lequel il décrit avec précision ces humains contaminés, désignés sous le terme « Ganados ».

La présence des Plagas dans l’opération en cours a été confirmée. Le vecteur de transfert du parasite depuis l’Europe, où il fut découvert, vers l’Afrique, reste indéterminé. Ricardo Irving, trafiquant d’armes notoire, est recherché dans le cadre de cette enquête.

Ces informations on été obtenues par l’équipe Alpha du BSAA lors d’une mission à hauts risques. Son rapport mentionne qu’un échantillon de Plaga a été prélevé en Europe, avant de subir des modifications génétiques qui en on fait une arme biologique potentiellement ravageuse.

Les parasites modifiés ont été désignés Plagas de type 2 par les chercheurs. De nombreux rapports des services de renseignement confirment la présence de Plagas de type 2 en Afrique.

Le mode de contamination initiale des Plagas de type 2 diffère de celui du parasite originel.

Le parasite découvert en Europe était injecté à l’état d’œuf dans le sujet humain. Après son éclosion, il prenait le contrôle du système nerveux central de l’hôte.

La contamination par les Plagas de type 2 est effectuée à l’aide d’un parasite arrivé à maturité, pénétrant par voie orale dans le corps de l’hôte et souvent introduit de force.

Ce mode d’infection se manifeste par des convulsions musculaires d’une grande violence et des spasmes incontrôlables.

Si le Plaga d’origine prenait contrôle de l’hôte au bout de quelques heures à quelques jours, le parasite de type 2 se déclare presque instantanément. Il constitue en cela une arme bien plus dangereuse.

Des agents du BSAA actuellement en mission dans la région ont déjà assisté à des contaminations de ce type.

Comme leurs prédécesseurs, les parasites de type 2 prennent le contrôle des humains contaminés et neutralisent toute pensée rationnelle. Les individus soumettent alors entièrement leurs actes à un meneur. (Pour une efficacité maximale de ces armes biologiques, celui-ci n’est pas nécessairement infecté par des Plagas de contrôle.)

L’hôte garde ses facultés mentales, ses aptitudes dépendent de celles du sujet avant contamination. Cette caractéristique est identique aux Plagas d’origine.

Certains avancent que le parasite a été modifié de manière à ce que les hôtes contaminent à leur tour d’autres individus, de manière à accélérer leur prolifération.

Selon les services de renseignement, les trafiquants d’armes désignent les individus contaminés par les Plagas de type 2 par le terme « Majini », signifiant « esprit malfaisant » en swahili.

Le nom de code « type 2 » suggère l’existence d’autres générations de Plagas (type 3, type 4). Toutefois, cette hypothèse n’a pas encore été démontrée.

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N°4 CHRIS REDFIELD

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Ce dossier contient des informations d’ordre général sur l’agent Chris Redfield du BSAA. Provenant de sources diverses, elles ne sont pas exhaustives et ne doivent en aucun cas être considérées comme une analyse psychologique du sujet.

Chris Redfield commença sa carrière au sein de l’U.S. Air Force.

Ses états de service faisant mention de nombreux éloges et actions disciplinaires, ses supérieurs décrivent Chris comme une personne « intransigeante, », d’un « courage à toute épreuve » et « doté d’une remarquable adaptabilité ».

Ces traits de personnalité permirent à Chris de prendre du galon, tout en étant la source de nombre de conflits avec ses supérieurs hiérarchiques.

Ses différends étant insolubles, Chris quitta l’U.S. Air Force.

Par la suite, Chris fut recruté par les forces spéciales de Raccoon City (l’unité S.T.A.R.S.), en raison de ses aptitudes au tir et au combat rapproché, ainsi que de ses qualifications de pilote d’avion et d’hélicoptère.

Au sein des S.T.A.R.S., Chris fut désigné éclaireur de l’équipe Alpha. Dans ce rôle, il avait pour mission d’ouvrir et de sécuriser la voie pour ces coéquipiers, tâches exigeant des aptitudes exceptionnelles au tir et au combat, ainsi qu’au maniement d’armes très diverses.

Il excellait dans ce domaine, prouvant sa flexibilité et sa capacité à passer d’une arme de poing à une arme lourde en fonction de la situation.

Les états de services de Chris au sein des S.T.A.R.S. furent exceptionnels, suggérant qu’il avait trouvé un rôle à sa mesure. Néanmoins, le destin qui lui était réservé était tout autre. Celui-ci bascula au cours d’une nuit tragique de Juillet 1998.

L’équipe Bravo des S.T.A.R.S., envoyée dans les environs de Racoon City en réponse à des disparitions, fit soudainement silence radio. L’équipe Alpha se rendit alors sur place pour enquêter. Peu de temps après l’atterrissage forcé de son hélicoptère, ses membres furent attaqués par des canidés féroces (de type Cerbère) et se réfugièrent dans un manoir.

La demeure n’était autre que le centre de recherches de l’Arklay du géant pharmaceutique Umbrella. La firme y développait des armes biologiques et menait diverses expériences illégales. Chris et Jill Valentine, sa partenaire, durent affronter les nombreuses créatures mises au point dans le cadre du programme de recherches dirigé par Albert Wesker.

Wesker était en outre le chef des S.T.A.R.S., et de ce fait le supérieur hiérarchique de Chris et Jill. Il obéissait aux ordres d’Umbrella tout en utilisant ses prérogatives pour manipuler les deux agents. Il libéra des armes biologiques dans le manoir afin de récolter des informations et faire progresser ses recherches.

L’incident du manoir (surnom de la tragédie qui eut lieu dans les montagnes de l’Arklay) s’acheva lorsque Chris et Jill éliminèrent le Tyran. Wesker mourut et le laboratoire fut détruit.

Survivant de l’incident du manoir, Chris tenta d’avertir les autorités quant aux activités d’Umbrella. La firme bénéficiant d’une grande influence dans la région, ses avertissements furent vains. Il se tourna alors vers le gouvernement américain, sans obtenir plus de succès. Il savait que ses chances de vaincre une telle société étaient minces et qu’il risquait sa vie, mais il décida de continuer, faute d’alternative.

Ainsi, Chris poursuivit l’enquête seul. Sans en informer sa famille, il partit pour l’Europe.

Chris, qui souhaitait à tout prix protéger sa famille de représailles dues à l’enquête qu’il menait, entraîna malgré lui sa sœur dans la tourmente.

Claire Redfield, ne parvenant pas à contacter son frère, se rendit à Raccoon City pour le retrouver. Elle découvrit une ville en proie à la panique, ravagée par une épidémie de virus T.

Dans cette ville dévastée par la mort et la panique Claire rencontra Leon S. Kennedy avec qui, non sans peine, elle put s’échapper. Suite aux événements de Raccoon City, Claire fit route vers Paris dans le but d’enquêter sur les activités européennes d’Umbrella. Elle fut capturée et emprisonnée sur l’île de Rockfort.

Lorsque Leon apprit à Chris ce qui advint de Claire, ce dernier se rendit sur l’île de Rockfort pour la libérer.

Des surprises de taille l’y attendaient.

Umbrella possédait un centre de recherches en Antartique.

Alexia Ashford était toujours en vie.

Un nouveau virus, le T-Veronica, avait été mis au point.

Plus étonnamment encore, Albert Wesker n’était pas mort.

L’homme responsable des horreurs qui s’étaient déroulées à Raccoon City, l’ancien chef de Chris, avait survécu à la destruction du manoir.

Une fois encore, Chris fut entraîné dans les machinations de Wesker et du affronter celui dont le destin semblait être lié au sien. Largement dominé par la force surhumaine de son adversaire, Chris du s’en remettre à la chance qui était de son côté ce jour-là.

Pour survivre à l’incendie qui consumait l’île, Chris et Wesker mirent temporairement leur différend de côté.

Suite à ces événements, Chris se promit de faire tomber Umbrella, quel qu’en soit le prix à payer.

2003. Chris survolait la Russie. Sa partenaire Jill Valentine, était à ses côtés.

Umbrella était alors au bord du gouffre. Après la destruction de Raccoon City, la compagnie fut traînée devant les tribunaux et le prix de ses actions dégringola. L’entreprise n’allait pas tarder à faire faillite.

Chris apprit à ce moment-là qu’Umbrella menait des recherches visant à créer un nouveau type d’arme biologique.

Avec Jill, qui l’avait aidé à obtenir ces informations, il se rendit donc au centre caucasien de recherches où le programme T-A.L.O.S. avançait en secret. Le duo rejoignit une unité anti-bioterroriste avec laquelle il attaqua le centre.

Peu après la destruction du centre, Umbrella, qui autrefois semblait intouchable, n’existait plus.

Toutefois, la graine semée par Umbrella continua de répandre la mort sur le monde. L’usage des armes biologiques ne se cantonnait plus à des zones de conflit. Les armes servaient aux terroristes pour semer la panique parmi les populations civiles. C’est dans ce contexte que Chris et Jill intégrèrent le BSAA, une unité ayant pour mission d’enrayer toute menace biologique.

Ensemble, ils parcoururent le monde pour arrêter les bioterroristes.

Pendant ce temps, Umbrella ne dormait que d’un œil. Ils allaient vite en faire les frais.

Lorsque Chris et Jill allèrent interroger le fondateur d’Umbrella, Ozwell E. Spencer, pour retrouver la piste de Wesker, ils trouvèrent l’homme gisant sur le sol, assasiné par celui qu’ils recherchaient. Wesker se tenait là, maculé de sang.

Chris et Wesker s’affrontèrent pour la troisième fois.

Le combat s’acheva de manière tragique lorsque Jill, ne voyant pas d’autre issue, se sacrifia pour arrêter Wesker. Elle se précipita sur lui et l’entraîna dans sa chute du haut d’une falaise. Pendant trois mois, le BSAA rechercha son corps, sans succès.

Après trois mois de vaines recherches, Jill fut officiellement déclarée morte par le BSAA.

Personne ne su quels engagements Chris prit devant la tombe de sa partenaire, mais suite à la tragédie, il redoubla d’énergie dans sa lutte contre les armes biologiques. Initialement affecté à la branche nord-américaine du BSAA, il traversa le monde entier pour poursuivre ses investigations. Il participa à tant d’opérations qu’il devient vite le membre le plus actif du BSAA.

Au cours d’une enquête, Chris apprit qu’une vente d’armes biologiques allait avoir lieu en Afrique, en présence d’un certain Ricardo Irving. Récemment, le nom de ce trafiquant d’armes était souvent cité dans les rapports concernant ce type d’activités.

Après avoir informé la branche africaine du BSAA des projets d’Irving, Chris insista pour participer à son arrestation.

Toutefois, il ne précisa pas les raisons de son intérêt pour la mission. Il était impossible de savoir s’il gardait certaines informations pour lui.

Chris étant très respecté au sein du BSAA, sa présence augmentait considérablement les chances de succès de l’opération. C’est pourquoi sa requête fut acceptée.

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N°5 SHEVA ALOMAR

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Ce dossier contient des informations d’ordre général sur l’agent Sheva Alomar du BSAA. Provenant de sources diverse, elles ne sont pas exhaustives et ne doivent en aucun cas être considérées comme une analyse psychologique du sujet.

Sheva Alomar naquit dans une famille pauvre. Elle grandit dans une petite ville africaine où Umbrella avait implanté son usine 57.

Comme dans la plupart des villes industrielles, l’usine était au cœur des activités, offrant emplois et revenus stables aux habitants.
Presque 80 % de la population adulte de la ville travaillaient ainsi pour Umbrella. C’était notamment le cas des parents de Sheva. Leurs salaires modestes suffisaient néanmoins à garantir une enfance heureuse pour Sheva.

Malheureusement, le bonheur fut de courte durée.
Alors que Sheva n’avait que huit ans, sa quiétude prit fin lorsqu’un hurlement de sirènes éclata à l’usine.
Alors que l’alerte retentissait, une épaisse fumée noire s’échappait des installations.
Sheva n’était qu’une enfant, mais elle comprit très rapidement qu’il y avait un problème.
La peur au ventre, elle courut vers l’usine.

Sur place, elle découvrit que l’entrée était interdite

A l’endroit où d’ordinaire se tenait le vieillard qui contrôlait les entrées, des hommes en combinaison protectrice maintenaient la garde, visages masqués.
Sheva ne comprenait pas ce qui se passait.

« Plusieurs années plus tard, je me suis rendu compte qu’il s’agissait des forces spéciales d’Umbrella, équipées de combinaisons de protection contre les risques biologiques. »

La voix de ces hommes était étouffée par leurs masques, mais les fusils d’assaut pointés vers elle clarifièrent leurs intentions.
Le pays n’était déjà par un exemple de stabilité. En outre, des paramilitaires anti-gouvernementaux stationnait non loin de la ville natale de Sheva.
Malgré son jeune âge, Sheva savait que la violence accompagnait souvent les armes à feu.

Les adultes de la ville encore en vie furent exécutés sur-le-champ par ces hommes armés.
Sheva échappa à ce destin tragique grâce à la bienveillance d’un voisin qui la ramena discrètement chez elle.

Sheva passa alors la plus longue nuit de sa vie. Tétanisée par la peur, elle attendit en priant pour le retour de ses parents. Le jour suivant se leva sans qu’ils ne donnent signe de vie.

Le soir venu, Sheva sentit une présence près de la maison. Incapable de contenir sa joie, elle courut vers la porte pour accueillir ses parents.

Sanglotant de bonheur, elle bondit à l’extérieur, avant d’être frappée par le plus grand désarroi.

Ses parents ne l’attendaient pas devant la porte pour l’embrasser. A leur place, son oncle affichait un visage sombre. Ses premiers mots anéantirent les espoirs que la fillette entretenait encore.

« Tes parents sont morts dans l’accident à l’usine. »

Emportant tout les objets de valeur, son oncle conduisit Sheva chez lui. C’est ainsi qu’elle quitta tout ce qu’elle avait connu.

Elle ne resta pas longtemps auprès de son oncle.

Son foyer, extrêmement pauvre, comptait déjà sept enfants qu’il fallait nourrir. Même si Sheva était de la famille, il ne l’aurait sans doute pas secourue s’il n’avait pas compté sur un dédommagement financier de l’usine.
La compensation ne vint jamais. Umbrella ne débloqua pas les fonds nécessaires. Bientôt, l’oncle et la tante de Sheva ne purent plus la nourrir.

La vie de Sheva était un véritable enfer. Toujours au bord de la famine, elle continuait d’attendre ses parents. Incapable d’en faire le deuil, elle se persuadait qu’ils étaient toujours vivants.

Au fil des jours, elle en fut toujours plus convaincue, à tel point qu’elle ne pensait plus qu’à cela. Elle décida d’aller les retrouver.

Ainsi, une nuit, elle quitta la demeure de son oncle et s’enfonça dans la savane argentée par la lueur de la lune, décidée à regagner sa ville et à retrouver la vie qu’on lui avait volée.

Le souvenir de ses parents lui faisait pousser des ailes.

Seulement, la savane est un environnement hostile pour une fillette si frêle. La deuxième nuit, elle commença à sentir les effets de la malnutrition. Affamée, elle s’effondra.

Une nuit dans la savane n’est pas de tout repos. Sheva tendait l’oreille à chacun des bruits qu’elle entendait : les animaux avançant d’un pas lourd, les bêtes hurlant à la lune et l’herbe bruissant sous le vent. Elle avait grandi dans une ville et ne s’habituait pas à son nouvel environnement.

Dans la cacophonie ambiante, Sheva perçut un bruit qui lui était plus familier. Elle entendit le ronronnement d’un moteur et le bruit sec des roues sur la terre.

Un camion s’arrêta près de Sheva. Un inconnu en sortit et s’adressa à elle. Elle est incapable de se souvenir si elle lui répondit, mais l’homme la prit dans ces bras pour l’allonger sur une couchette, dans le camion.

L’homme qui avait secouru Sheva était un paramilitaire anti-gouvernemental. Il lui offrit de la nourriture, un abri et un endroit qu’elle pu considérer comme un foyer. Malheureusement, il avait aussi de mauvaises nouvelles à lui annoncer.

L’accident à l’usine Umbrella n’avait rien de fortuit. L’entreprise y fabriquait des armes biologiques et les locaux vétustes avaient servi de laboratoire de test pour un produit récemment mis au point.

Très peu d’employés de l’usine connaissaient vraiment les activités d’Umbrella. Ils payèrent leur ignorance de leur vie. Ce fut notamment le cas des parents de Sheva.

Une fois les tests effectués, Umbrella pris des mesures pour dissimuler l’affaire. Avec l’aide de l’armée régulière, elle détruisit l’usine, effaçant la ville entière de la carte par la même occasion. Sheva n’avait plus nulle part où aller.

Ce récit emplit Sheva de rage. Elle se mit à haïr Umbrella, lui attribuant la responsabilité de la mort de ses parents. Elle détestait également le gouvernement pour s’être plié aux injonctions de la firme.

Elle décida alors de rejoindre le camp des paramilitaires contre le pouvoir en place.

Sheva s’occupa d’abord de la lessive, de la cuisine et d’autres corvées. Après quelques années de bons et loyaux services, les rebelles lui confièrent sa première arme. Elle n’aime pas évoquer cette période de sa vie. Ses souvenirs sont peut-être trop douloureux ou ils lui inspirent trop de honte.

Parmi d’autres tâches, elle était chargée d’acheter en ville diverses denrées pour les rebelles.

Sheva resta auprès des rebelles sept longues années.

A l’adolescence, la plupart de ses souvenirs étaient liés aux rebelles. Peut-être en raison de son âge, personne en ville ne la suspectait d’être une rebelle. C’est sans doute la raison pour laquelle on lui confiait cette responsabilité.

C’est lors d’un passage en ville qu’un homme l’accosta. Il semblait être de la région, mais parlait avec un accent étranger. Il lui tendit un document et lui ordonna avec empressement :

« Lis ça. Si tu y crois, présente-toi dans la ruelle derrière l’église dans deux heures. »

Après quoi il disparut dans la foule aussi rapidement qu’il en avait surgit. Sheva retourna la feuille. Ses yeux s’arrêtèrent sur un mot : Umbrella.

C’était le nom de l’entreprise pharmaceutique dont la cruauté avait coûté la vie à ses parents. Si l’accident n’avait jamais eu lieu, elle aurait sans doute connu un tout autre destin.

Selon les documents, les rebelles avaient l’intention d’utiliser des armes biologiques pour commettre un grave attentat, afin de semer la panique et de renverser le gouvernement, Umbrella allait conclure un accord avec les terroristes pour leur fournir des armes. L’homme demandait à Sheva de l’aider à empêcher l’échange.

D’abord, Sheva crut à une ruse du gouvernement. Au plus profond d’elle-même, pourtant, elle savait qu’il disait vrai. Interrogée sur les raisons qui l’ont poussée à le croire, elle répondit ainsi :

« Mon pays était très influencé par la France. De nombreux hommes politiques parlaient un dialecte proche du français. Ce n’était pas le cas de cet homme. Je ne parvenais pas à identifier son accent, mais, d’instinct, j’ai su que je pouvais lui faire confiance. »

Sheva se fia ainsi à son intuition.

Elle se rendit à l’église où elle rencontra deux hommes.

Le premier était celui qui lui avait donné la lettre. L’autre, en costume, affirma qu’il travaillait pour le gouvernement américain.

L’objectif de l’homme en costume était clair : appréhender le représentant d’Umbrella. D’après lui, cette personne connaissait des informations très compromettantes pour Umbrella. Pour l’arrêter, l’aide de Sheva était nécessaire. Après la capture du suspect, aucune action n’aurait été entreprise à l’encontre de Sheva ou de ses amis rebelles.

Même si l’opération était un échec, l’homme promit qu’elle ou ses compagnons ne seraient pas dénoncés aux autorités.

Son offre était crédible, mais elle rechignait à trahir ceux qui l’avaient été comme deuxième famille pour elle. L’homme sembla comprendre les préoccupations de Sheva. Il lui posa alors une simple question : « Ne souhaite-tu pas qu’Umbrella soit punie pour ses actes ? »

Sheva acquiesça de la tête.

« C’est pourquoi nous t’avons choisie. Néanmoins, tu devras quitter tes soi-disant amis si tu souhaites nous aider à combattre Umbrella. »

« Que m’apportera cette décision ? ».

« Ouvre les yeux ! Ces rebelles à qui tu t’es attachée sont loin d’être des anges. Ils feraient n’importe quoi pour renverser le gouvernement, y compris des choses que tu ne cautionnerais pas. Aide-nous, tu fera enfin quelque chose de bien pour ton pays ».

« Qu’est-ce qui vous faire croire qu’une fille de 15 ans peut vous aider ? »

« La valeur n’attend pas le nombre des années. Tu t’en rendras compte un jour. Ce sont tes choix qui importent. Tu as l’occasion de pouvoir te battre pour une cause qui dépasse ton seul intérêt et concerne le monde entier. Peux-tu te dérober alors que les enjeux sont si grands ? »

Sheva n’oubliera jamais ces mots.

Trois jours plus tard, une équipe des forces spéciales fit irruption sur le lieu de l’échange. Sheva avait déverrouillé la porte d’entrée du bâtiment. Elle portait en outre un micro permettant à l’équipe d’intervention de suivre le déroulement de la transaction.

L’opération se déroula comme prévu. Le représentant d’Umbrella fut rapidement appréhendé.

Sheva et les rebelles furent transférés au consulat américain. Ils en sortirent deux jours plus tard, sans qu’un chef d’accusation ne soit retenu contre eux. En reconnaissance des services rendus, ou peut-être par pitié, l’homme en costume proposa à Sheva de commencer une nouvelle vie aux Etats-Unis.

Rien ne la retenait plus en Afrique. Elle accepta donc son offre.

Eu de temps après avoir posé ses bagages en Amérique, Sheva se révéla très intelligente et ambitieuse. Elle surpassa toutes les attentes de son entourage, parlant même un anglais parfait au bout de six mois seulement. Mois de deux ans après son arrivée, elle s’inscrivit dans une université.

Suite à l’obtention de son diplôme avec mention, son tuteur légal (l’homme en costume) lui suggéra d’intégrer le BSAA qui venait d’être crée, afin d’aider d’autres personnes aussi démunies qu’elle avait été. Umbrella n’existait plus depuis plusieurs années, mais la haine qu’éprouvait Sheva pour l’entreprise et ses semblables n’avait pas diminué.

Elle suivit un entraînement de base, puis intégra l’unité dirigée par Josh Stone, aux côtés duquel elle suivit une formation de huit mois, assimilant tout ce qui pourrait lui servir à survivre sur le terrain. Après sa formation, Sheva fut sélectionnée pour devenir agent du BSAA. Elle participe actuellement à diverses opérations dans le monde entier.

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N°6 RICARDO IRVING

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Selon certains rapports officiels, Ricardo Irving dirige la raffinerie de pétrole du service de développement des ressources de Tricell Afrique. Grossier et arrogant, il est d’une cupidité presque maladive.

C’est sans doute grâce à ces trais de personnalité, ainsi que pour sa remarquable ingéniosité qu’il a été choisi par Tricell pour s’occuper de la vente des armes biologiques sur le marché noir.

Les bénéfices dégagés dans ces échanges sont ensuite investis dans les recherches sur les armes biologiques de Tricell Afrique. Les démonstrations auxquelles les clients assistent servent aussi à tester ces armes. Etant donné le degré d’implication d’Irving, il est considéré comme l’une des rares personnes à connaître en détail les activités de Tricell liées aux armes biologiques.

Les activités d’Irving et les liens qu’il entretient avec Tricell restent toutefois confidentiels. Pour brouiller les pistes, il est officiellement employé par la division de développement des ressources, et non par la division pharmaceutique qui finance le BSAA.

Tricell est un conglomérat d’entreprises variées : transport maritime, développement de ressources naturelles et secteur pharmaceutique. Chaque division dispose de son propre capital et peut ainsi être considérée comme une entité indépendante, chapeautée par une entreprise-mère. Il convient également d’insister sur le découpage de Tricell en différentes branches.

Le BSAA, qui prit connaissance du nouvel échange organisé par Irving, le considéra comme un acte illégal mené à son compte, sans l’aval de Tricell. La mission du BSAA était alors d’appréhender un trafiquant d’armes impliqué dans un échange illégal, et non de lutter contre des armes biologiques.

Irving su pleinement exploiter cette méprise.

Informé de la mission du BSAA, Irving modifia le lieu de l’échange. Il décida de l’effectuer dans une mine située à l’extérieur du territoire autonome de Kijuju. Lorsque l’équipe du BSAA arriva sur les lieux supposés de l’échange, elle tomba dans un guet-apens.

Avant l’arrivée de l’équipe, la version améliorée des Plagas fut propagée parmi les habitant de la ville, les transformant en Majini.

Ces renseignements furent obtenus par l’équipe Alphas, puis confirmés par les données recueillies par l’équipe de soutien (Chris Redfield et Sheva Alomar) avant l’échange d’Irving.

Une créature issue du projet Uroboros fut lâchée lorsque l’équipe Alpha investit les lieux. Elle massacra les hommes de Dan DeChant.

Irving n’avait pas prévu l’élimination de la créature Uroboros par les agents Redfield et Alomar, ni l’interception d’un disque dur. Les données récupérées permirent aux deux agents de localiser le véritable lieu de l’échange. Ils retrouvèrent ainsi Irving aux abords de la mine.

Lorsqu’il se rendit compte que ses machinations avaient échoué, Irving du prendre les mesures suivantes.

D’abord, il contacta les partenaires de l’échange afin de le reporter. Ensuite, il se rendit à la mine pour récupérer toute les pièce à conviction liée à la transaction. C’est à ce moment que Redfield et Alomar l’interceptèrent.

Néanmoins, il avait manifestement un plan de secours en cas d’imprévu.

Irving s’échappa avec l’aide d’un individu encapuchonné qui attendait à proximité. Les deux agents durent alors combattre le Popokarimu, une créature de type chauve-souris qui devait être utilisée lors de la transaction.

Irving lâcha probablement cette arme biologique sur les agents pour se venger de leur intervention, et non pour créer une diversion pendant sa fuite.

Ces événements révélèrent une certaine instabilité mentale chez Irving. Le facteur déclenchant de son comportement irrationnel reste indéterminé. Il a pu être causé par la simple ingérence des agents ou par un excédent de stress.

L’état d’Irving n’allait pas cesser de se détériorer.

Après s’être enfui de la mine, Irving fut repéré dans le territoire autonome de Kijuju par l’équipe Delta, dirigé par le capitaine Josh Stone. Pour s’échapper, il lâcha le Ndesu (basé sur El Gigante utilisé en Europe.). La frustration engendrée par la perte successive de deux armes biologiques à haute valeur marchande ébranla certainement un homme aussi cupide qu’Irving.

Ne voyant pas d’autre issue, Irving décide en dernier recours de prendre la fuite avec son butin. Néanmoins, il fut vite rattrapé par l’individu encapuchonné qui lui remit une ampoule contenant des Plagas. Sa contamination devait servir de punition pour son échec. Il s’agissait également d’un moyen d’éliminer les deux agents.

L’ampoule renfermait une variante des Plagas connue sous le nom de Plaga de contrôle.

Selon les services de renseignement du BSAA, Leon S. Kennedy assista en Europe à des contaminations à ce type de parasite. La Plaga de contrôle se singularise par le fait que son hôte ne perd pas le contrôle de ses pensées, mais subit en revanche d’importantes transformations physiques. C’est pourquoi les hôtes de la Plaga de contrôle doivent se résoudre à faire une croix sur leur humanité.

En ultime recours, Irving fit exploser la raffinerie de pétrole, presque vide à ce moment, ce qui limita les conséquences de son acte. Il espérait que la déflagration détruirait toute pièce à conviction et le débarrasserait des agents Redfield et Alomar. Leur mort lui aurait épargné l’utilisation de la Plaga de contrôle.

Irving fut donc contraint de s’injecter le parasite, ce qui provoqua chez lui une mutation radicale. Néanmoins, sa puissance accrue ne suffit pas pour vaincre les deux agents qui vinrent finalement à bout de lui.
Dernière modification par agent BSAA le 09 mars 2010, 17:26, modifié 1 fois.
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RESIDENT EVIL 5 : LES DOSSIERS BONUS

N°7 LES NDIPAYA

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Les Ndipaya vivent dans des structures de bois, au sein des marais. Leur savoir-faire architectural remarquable est exploité dans le monde entier pour la restauration de ruines.

Ces particularités ont assuré la célébrité des Ndipaya dans le monde entier.

Il existe un secret que les Ndipaya tiennent à cacher aux yeux du monde entier : les ruines du royaume antique Ndipaya sont enfuies dans le sous-sol de leur terre.

Autrefois, les régions voisines étaient toutes sous le joug du royaume Ndipaya. Leur roi siégeait dans la cité désormais en ruines.

La manière dont le monarque était choisi mérite qu’on y attache une attention particulière.

Le système politique des Ndipaya était une monarchie. Le pouvoir ne se transmettait toutefois pas de manière héréditaire. En effet, le régent était choisi selon les qualités dont il faisait preuve lors d’une cérémonie marquée par l’emploi d’une plante poussant dans le Jardin du soleil, caché dans la cité royale.

Cette plante avait pour nom « Escalier du soleil ».

La concentration de poison contenu dans l’Escalier du soleil étant très élevée, son absorption était mortelle. Toutefois, certains individus étaient naturellement immunisés contre la toxine.

Le peuple Ndipaya couronnait roi celui qui se montrait capable de résister au poison.

(Les vestiges de cette cérémonie sont encore pratiqués annuellement par les Ndipaya qui y voient un moyen d’apaiser les esprits de leurs ancêtres.)

Les personnes assez résistantes pour survivre à une ingestion de ce puissant poison étaient très rares. Le peuple Ndipaya dit qu’un tel homme régna pendant des siècles. Il est de nos jours impossible d’établir la véracité de cette légende.

Nous savons en revanche que ce royaume, qui fut jadis prospère, déclina jusqu’à l’abandon de la cité par le peuple Ndipaya.

Les raisons de la migration des Ndipaya depuis leur cité vers les marais sont inconnues. Toutes les informations à ce sujet proviennent des récits oraux traditionnels, dont la validité historique est bien entendu sujette à toutes les précautions.

Nous savons par contre que suite à son abandon par les Ndipaya, la cité revêtit un caractère sacré. Son peuple s’engage à préserver le secret de son existence.

Tous les hommes Ndipaya de treize à vingt-cinq ans doivent, deux ans durant, garder la cité et la protéger.

Grâce à leur vigilance permanente, l’existence de la cité pu longtemps rester inconnue du monde extérieur.

Néanmoins, des étrangers découvrirent la cité secrète au cours des années 60. Une entreprise pénétra dans les ruines pour arracher aux Ndipaya la plante qu’ils utilisaient lors des cérémonies.

Les Ndipaya résistèrent farouchement à l’intrusion. S’ils sont renommés pour leurs talents de bâtisseurs en temps de paix, ils sont également des guerriers redoutables quand les conditions l’imposent. Cette adaptabilité constitue la plus grande qualité du peuple Ndipaya.

Leur force physique était un atout majeur lors des batailles. Malheureusement, elle ne pu rivaliser avec la supériorité technologique de leur ennemi.

(Au cours des batailles, les jeunes Ndipaya consommèrent l’Escalier du soleil pour tenter de repousser l’envahisseur.)

Les Ndipaya ne purent finalement pas repousser l’ennemi et laissèrent la cité et le Jardin du soleil tomber aux mains de l’entreprise.

Néanmoins, ils ne perdirent pas tout espoir de reprendre un jour le contrôle du leur terre sacrée et continuent d’espérer lui rendre un jour sa splendeur passée.

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N°8 U-8

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U8 est le nom d’une arme biologique issue d’un projet de développement d’armes impliquant les Plagas.

L’ADN de la créature a été mis au point à partir de celui de divers organismes, notamment celui d’arthropodes. Sa coloration noire reflète sa modification génétique.

Sa carapace, d’une dureté sans précédent, a résisté à des tirs directs de roquettes lors de séances de tests.

Cette créature colossale dispose par ailleurs d’un atout supplémentaire.

L’U-8 mesure plusieurs dizaines de mètres. Ses pattes, longues de plus de trois mètres, sont munies de pinces dont il se sert en combat rapproché. Si ses attaques de pinces ne sont pas particulièrement rapides, elles sont en revanche assez puissantes pour percer le blindage d’un char.

L’abdomen de l’U-8, qui sert à la maturation des œufs dans le cas des spécimens non modifiés, contient des armes biologiques volantes. Celles-ci ne sont pas des U-8 à l’état de larves, mais des créatures d’une toute autre espèce.

En combat individuel rapproché, l’U-8 constitue un adversaire d’une puissance redoutable. En revanche, s’il se trouve confronté à plusieurs adversaires, sa taille imposante peut être un désavantage.

Son gabarit hors normes le rend en outre vulnérable aux attaques à distance. Pour compenser ce handicap, il utilise des créatures volantes comme un porte-avions déploie des aéronefs de combat.

Certains considèrent l’U-8 comme une machine de guerre imbattable. Il a pourtant ses points faibles.

La taille de l’U-8 peut représenter un handicap. Son ravitaillement engendre en effet d’importantes contraintes logistiques. C’est pourquoi l’U-8 n’est pas adapté aux missions à long terme.

Selon les données commerciales de Tricell, l’efficacité de l’U-8 est optimale lorsqu’il est utilisé en tant que sentinelle ou pour des attaques de courtes durées. (Avant d’être utilisé sur le terrain, le transport de l’U-8 vers le point d’intervention doit être soigneusement planifié.)

Par ailleurs l’U-8 est conçu de manière à ce que sa croissance soit brève. Cette évolution rapide provoque l’apparition d’imperfections dans sa carapace. Une attaque directe sur ces zones restreintes endommage sérieusement la créature.

Malgré ses points faibles, l’U-8 est très prisé sur le marché des armes biologiques, de par sa fonctionnalité, son efficacité au combat et sa relative simplicité d’utilisation.

Certains documents révèlent que Ricardo Irving a vendu de nombreux U-8 dans sa version d’origine, mais aussi dans sa version Prime améliorée (qui dispose de caractéristiques défensives optimisées grâce à une carapace multicouches et des protections des zones vulnérables).

La conception d’un U-8 plus léger et rapide, adapté aux missions plus longues, fut temporairement envisagée, mais la diminution importante de ses atouts défensifs ont conduit à l’abandon du projet.

Chris Redfield et Sheva Alomar ont signalé la présence d’imperfection dans la carapace de l’U-8 qu’ils ont affronté. Il devait s’agir du premier modèle.

Remarque : le « U » d’U-8 ne correspond pas à Uroboros mais au mot « Ultime ».

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N°9 TRICELL

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Tricell est un conglomérat d’entreprises variées : transport maritime, développement de ressources naturelles et secteur pharmaceutiques.

L’histoire de Tricell remonte à l’époque des Grandes découvertes. Son origine peut être attribuée à Thomas Travis, un riche marchand européen qui fond l’entreprise Travis Trading.

Cette société bénéficia largement d’échanges avec l’Orient et établit les fondations de ce qui allait devenir la division du transport maritime de Tricell.

Au début du 19e siècle, Travis Trading était déjà une entreprise prospère.

A cette période, Henry Travis, le fils cadet, investit une grande partie de sa fortune dans l’exploration de l’Afrique.

A l’époque, les récits d’explorateurs tels que David Livingstone publiés dans les journaux suscitaient l’enthousiasme du public. L’initiative d’Henry, qui s’en inspira largement, allait avoir un impact majeur sur l’avenir de Travis Trading.

Henry participa à cinq expéditions sur le continent africain, afin d’en explorer chaque région. La fortune familiale lui permit de poursuivre ses recherches malgré une longue absence de résultats.

Suite à sa cinquième et dernière expédition africaine, Henry Travis rentra en Europe après s’en être absenté pendant 34 ans.

Henry réunit les notes qu’il prit au cours de ses expéditions dans un ouvrage de 72 volumes intitulé « Etude d’histoire naturelle ». Ces livres traitaient de tous les sujets, des animaux, des végétaux et des minéraux à la topographie, en passant par les indigènes, leurs cultures, histoires et traditions. Ils contenaient également les récits folkloriques de nombreux peuples de tout le continent. L’œuvre constituait une véritable encyclopédie du contient africain.

L’étude d’Henry fut publiée dans son intégralité, mais ses récits furent considérés comme le produit de son imagination. Son ouvrage fut en autre discrédité par la communauté scientifique. Considérée comme une œuvre romanesque, la collection ne fut finalement imprimée qu’à très peu exemplaires.

Humilié par le rejet de la communauté scientifique, Henry sombra dans une profonde dépression. Il mourut deux ans seulement après son retour d’Afrique.

Il semblerait que le directeur de Travis Trading. Le frère aîné d’Henry, colporta la rumeur que les livres étaient fictionnels.

Son but était apparemment que Travis Trading ait l’exclusivité des informations contenues dans « L’Etude d’histoire naturelle ».

Les données topographiques des volumes 17 à 24 étaient d’un intérêt tout particulier.

A la fin du 19e siècle, Travis Trading avait commencé l’exploitation de ressources minérales africaines. Sur tout le continent, l’entreprise extrayait des métaux précieux et découvrait ou développait des gisements de pétrole et de gaz naturel. Les bénéfices de la société connurent alors une ascension vertigineuse. Ces activités formèrent la base de l’actuelle division de développement des ressources naturelles de Tricell.

Travis Trading s’implanta solidement en Afrique. A partir du milieu du 20e siècle, l’entreprise commença à recueillir des échantillons de plantes, d’animaux et d’insectes.

« L’Etude d’histoire naturelle » se révéla un guide précieux pour réaliser cet échantillonnage.

Les spécimens prélevés étaient utilisés dans la recherche de médicaments qui connurent vite un grand succès commercial et aboutirent à la fondation de la division pharmaceutique de Tricell.

Travis Trading constitua la base de la division de transport maritime. La division de développement des ressources naturelles naquit du contenu de l’œuvre rédigée par Henry.

Les spécimens prélevés parmi la faune et la flore africaines furent utilisés pour créer une division pharmaceutique indépendante. Dans les années 60, ces trois divisions étaient prospères. Elles formèrent alors un conglomérat du nom de Tricell.

Néanmoins, la famille Travis n’était pas la seule à posséder l’ouvrage d’Henry.

Ozwell E. Spencer, le fondateur d’Umbrella, s’intéressait aux récits folkloriques qui y étaient narrés, notamment aux descriptions des rituels Ndipaya. Spencer accorda une importance particulière à la plante utilisée lors des cérémonies. Son étude aboutit finalement à la découverte du virus Progenitor.


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N°10 JILL VALENTINE

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Ce dossier contient des informations d’ordre général sur l’ancien agent des S.T.A.R.S. Jill Valentine. Provenant de sources diverses, elles ne sont pas exhaustives et ne doivent en aucun cas être considérées comme une analyse psychologique du sujet.

Rares sont les soldats à la hauteur de Jill Valentine en cas de crise. Elle est experte dans le maniement des armes à feu, le crochetage de serrures et la neutralisation des explosifs.

Les talents de Jill en font un atout majeur dans toute unité de combat.

Comme Chris Redfield, Jill était membre de l’équipe Alpha des S.T.A.R.S. Elle aussi fut impliquée dans la tragédie survenue au centre de recherches de l’Arklay (connu sous le nom « d’incident du manoir »), lors duquel elle opéra indépendamment de Chris. Néanmoins, ils découvriront ensemble la vérité sur le centre.

Ils apprirent que Barry Burton n’était pas un traître, mais qu’il était manipulé par Albert Wesker, alors capitaine de l’équipe Alpha. En plus des machinations de Wesker, ils découvrirent que l’apparition de zombies était due à la propagation du virus T. Ils apprirent également qu’Umbrella ne se contentait pas de commercialiser des médicaments.

Ce que Jill apprit dans le centre de recherches de l’Arklay allait considérablement influer sur le reste de sa vie.

Suite aux événements du manoir, Chris et Jill tentèrent d’informer les autorités des activités menées par Umbrella. Malheureusement, aucune enquête officielle ne fut lancée pour lever le voile sur les activités de l’entreprise.

Lassés de l’indifférence des autorités, Jill et Chris se chargèrent eux-mêmes d’enquêter sur Umbrella. Ils concentrèrent leurs efforts sur la principale base européenne de l’entreprise. En tant que membre des S.T.A.R.S. ayant juré de protéger Raccoon City, Jill choisit de rester dans la ville et de poursuivre des investigations sur le centre de recherches d’Umbrella, avant de rejoindre Chris en Europe.

Sa décision l’entraîna dans l’incident de Raccoon City.

Au cours de son enquête, des rongeurs contaminés dans le centre de recherches de l’Arklay répandirent le virus T dans la ville. Se propageant rapidement, il infecta la majeure partie de la population. Responsable de l’épidémie, Umbrella réagit sans attendre.

Umbrella envoya l’U.B.C.S. (Umbrella Biohazard Countermeasure Service) pour gérer la situation, et lâcha sur les lieux l’arme biologique Nemesis type T chargée d’éliminer tout membre survivant des S.T.A.R.S., considérés comme une menace par la firme.

Le Nemesis type T traqua Jill sans cesse, alors qu’elle tentait de quitter Raccoon City. En recherchant un moyen de prendre la fuite, elle rencontra un membre de l’U.B.C.S., Carlos Oliveira.

Carlos affirma que son équipe avait pour mission de sauver toute survivant à Raccoon City. Ne doutant pas de la sincérité de sa mission, il proposa d’aider Jill à fuir. Elle, de son côté, restait méfiante. Néanmoins, la situation devint critique et Jill du presser le pas.

Le gouvernement américain prévoyait en effet d’enrayer l’épidémie en lançant sur la ville une attaque baptisée Opération : Bacillus Terminate. Lorsque le Nemesis type T contamina Jill avec le virus T, elle perdit tout espoir de s’en sortir vivante.

Heureusement, Carlos vint à son secours.

Carlos obtint l’antidote du virus T et le remit à Jill. Après sa guérison, elle fit route avec son bienfaiteur. Ensemble, ils parvirent à s’échapper de Raccoon City.

En 2003, après l’Opération : T-A.L.O.S., Jill et Chris devinrent deux des onze premiers membres du BSAA, unité formée pour lutter contre le bioterrorisme et les armes biologiques dans le monde entier.

Chris et Jill neutralisèrent des projets d’armement biologique en Asie, mirent fin aux activités de laboratoires sud-américains, arrêtèrent des trafiquants en Europe et parcoururent le monde pour éradiquer le bioterrorisme. A chaque opération, ils devinèrent le spectre d’Umbrella, mais jamais ils ne purent en prouver l’implication directe.

Toutefois, ce spectre se matérialisa un jour en la forme du fondateur de la firme, Ozwell E. Spencer.

Les services de renseignement localisèrent l’homme. Les deux agents se précipitèrent alors pour l’arrêter. Sur place, ils tombèrent nez à nez avec leur ancien capitaine et ennemi juré, Albert Wesker, qui venait d’assassiner Spencer. Ils tentèrent alors de l’appréhender.

A deux contre un, Chris et Jill auraient dû prendre le dessus, mais la force et l’agilité de Wesker surpassaient largement celles d’un homme ordinaire. Malgré des années d’entraînement intensif, Jill et Chris n’étaient pas à la hauteur.

Alors que Wesker s’apprêtait à mettre fin aux jours de Chris, Jill se sacrifia. Elle se rua sur l’ennemi et n’entraîna dans sa chute à travers une fenêtre, du haut d’une falaise.

Chris ne pu empêcher sa partenaire de tomber dans le vide.

Le BSAA lança des opérations de recherches intensives, mais ni le corps de Jill ni ses effets personnels ne furent retrouvés.

Le 23 novembre 2006, Jill Valentine était officiellement déclarée morte et son nom ajouté à la liste des membres du BSAA morts en service.

Pourtant, l’histoire de Jill ne s’arrêta pas là.

Jill et Wesker survécurent tous les deux à leur chute. Inconsciente et grièvement blessée, elle fut sauvée par Wesker. Après l’avoir soignée, il la plaça dans un sommeil cryogénique. Une fois le projet Uroboros finalisé, Wesker avait l’intention de faire de Jill son premier cobaye.

C’est ainsi qu’il comptait se venger.

Néanmoins, la chance était du côté de Jill.

L’appareil de surveillance de ses fonctions vitales détecta des anomalies. Un phénomène étrange se produisait dans le corps de Jill. Wesker souhaita en savoir plus. Des examens plus approfondis révélèrent la présence d’une forme mutée du virus T auquel elle avait été exposée à Raccoon City.

L’antidote qu’elle s’était administrée était censé avoir éliminé toute trace du virus. Pourtant, ce dernier existait sous une forme latente. Son long sommeil cryogénique semblait avoir réactivé le virus.

Peu après sa réactivation, le virus T disparut complètement de son corps, non sans provoquer certains changements. Wesker découvrit que l’organisme de Jill contenait de puissants anticorps contre le virus.

La présence du virus T dans son corps pendant de longues années avait renforcé son système immunitaire de façon extraordinaire.

Cette découverte allait être utile à Wesker.

La mise au point du virus Uroboros, pierre angulaire du projet éponyme, s’était montrée plus difficile que prévue.

Le virus Uroboros développé à partir de la fleur Progenitor constituait un poison trop puissant pour être utilisé sur des sujets humains. Au lieu de créer un homme supérieur, il provoquait la mort.

Wesker émit l’hypothèse que les anticorps de Jill affaibliraient le virus. Ainsi, il maintint Jill en vie dans le seul but de produire le composant si précieux pour ses recherches.

Ironie du sort, Jill, qui avait consacré sa vie à lutter contre les armes biologiques, participait au développement de la plus puissante d’entre elles.

Après de nombreux essais et ajustements, Wesker mit enfin au point la version finale du virus Uroboros. L’idée de se servir de Jill comme cobaye fut écartée en raison de sa participation involontaire aux recherches. Ses anticorps, inaltérés, l’immunisaient contre le virus.

Wesker décide d’employer Jill à d’autres fins.

Au cours des recherches sur le virus Progenitor, un dérivé chimique fut découvert. Les chercheurs le nommèrent P30. Administrée à un sujet, la substance lui conférait une force surhumaine tout en l’assujettissant.

Le P30 était le rehausseur de performances suprême.

Le projet Uroboros ayant pour objectif de créer une nouvelle race humaine, le P30 n’y avait pas sa place. Il pouvait néanmoins être commercialisé afin de générer des bénéfices supplémentaires.

Des recherches visant à créer un soldat parfait obéissant à n’importe quel ordre étaient simultanément menées sur les Plagas et le P30. Malheureusement, ce dernier souffrait d’un inconvénient majeur.

Les effets du P30 ne duraient qu’un court instant.

Une dose de P30 était assimilée puis rejetée par l’organisme à une cadence élevée, ce qui en nécessitait la réinjection fréquente. Ce défaut portait sérieusement atteinte à la viabilité commerciale du produit en tant que rehausseur de performances sur le long terme. Pour prolonger ses effets, il fallait fixer sur le corps du sujet un dispositif injectant continuellement le produit.

Malgré la brièveté de ses effets, le P30 demeurait une drogue puissante et efficace.

Les conséquences d’une administration continue devant être évaluées, un appareil d’injection permanente fut fixé sur le corps de Jill.

Un dispositif externe fut installé sur la poitrine de Jill afin de lui administrer la substance en continu. Ne pouvant plus agir de son propre chef, elle servit Excella et Wesker jusqu’à ce que Chris et Sheva détruisent l’appareil d’injection.

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N°11 EXCELLA GIONNE

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Le succès des Gionne dans le secteur de l’import-export leur a valu une solide réputation en Europe. Excella est la descendante d’une noble lignée, puisque sa grand-mère appartenait à la famille Travis qui fonda Tricell. D’une grande beauté et baignant depuis son plus jeune âge dans les milieux aristocrates, Excella devint une femme hautaine, notamment à l’égard des hommes.

Ce n’est pourtant ni son physique ni ses origines qui firent d’Excella ce qu’elle est aujourd’hui.

Intelligente et ayant hérité du sens commercial de son père, Excella brilla tout au long de sa scolarité. Très jeune, elle intégra une université où elle se spécialisa en ingénierie génétique. Ses compétences furent alors reconnues par la famille de sa grand-mère. Grâce à son réseau relationnel, elle pu entrer dans la division pharmaceutique de Tricell à l’âge de dix-huit ans.

Malgré ses talents et ses liens avec la famille fondatrice de Tricell, elle restait une simple Gionne aux yeux des Travis. Bien que l’entreprise dispose de nombreuses équipes de recherches, Excella ne se vit confier la direction que d’une seule.

Ce fut un véritable camouflet pour Excella.

Alors qu’elle ruminait encore cet affront, elle rencontra Albert Wesker.

Wesker était intéressé par l’intelligence et la personnalité d’Excella. Il lui transmit tout ce qu’il savait sur le virus T, ainsi que les informations sur d’autres recherches, lui offrant les outils dont elle avait besoin pour mener une carrière à la hauteur de ses ambitions.

Elle se servit des informations et de la technologie fournies par Wesker pour développer de manière exponentielle la division armement biologique de Tricell.

Son succès fut garanti par la faillite d’Umbrella qui créa une brèche dans le marché des armes biologiques qu’elle dominait auparavant.

La conquête des parts de marché menée par Excella lui valut au sein de Tricell une autorité croissante. Très vite, elle pu prendre des décisions-clés affectant l’ensemble de la division pharmaceutique.

Tout fonctionnait selon les calculs de Wesker.

Excella visa ensuite le poste de PDG de la division Tricell Afrique. Son usage adroit de la flatterie et de l’intimidation lui permit bientôt d’obtenir les pouvoirs souhaités.

Il est très probable que Wesker encourages Excella à prendre la direction de Tricell Afrique. Il profita des sentiments qu’elle avait pour lui afin d’exploiter Tricell Afrique dans son projet Uroboros.

Au poste de PDG de Tricell Afrique, la première décision d’Excella fut de réactiver le centre de recherches abandonné d’Umbrella Afrique. Il avait hébergé les travaux sur le virus Progenitor et constituait à ce titre le cadre idéal pour l’élaboration du projet Uroboros.

Suite à la restauration du centre, Ricardo Irving fut engagé pour vendre des armes biologiques afin d’assurer le financement des recherches sur le virus Uroboros.

A l’approche de l’aboutissement du projet Uroboros, Excella s’imaginait reine du nouveau monde qui allait voir le jour. Malheureusement, ses rêves s’effondrèrent lorsque l’homme qui devait être son roi lui injecta le virus Uroboros.

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N°12 ALBERT WESKER

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L’incident du manoir. La tragédie de Raccoon City. L’île Rockfort, le centre de recherches antarctique d’Umbrella, le centre caucasien de recherches d’Umbrella en Russie. L’enlèvement de la fille du président des Etats-Unis. Directement ou non, un seul homme était impliqué dans chacun de ces incidents : Albert Wesker.

Tous ses actes étaient motivés par ce qu’il est en train d’accomplir en Afrique.

Wesker avait mis la main sur les échantillons de plusieurs substances et organismes, notamment les virus T, G, T-Veronica et le parasite Las Plagas. Ils suscitèrent l’enthousiasme des anciens concurrents d’Umbrella qui rémunérèrent généreusement Wesker. Riche, puissant et triomphant, celui-ci semblait posséder tout ce dont un homme peut rêver.

Pourtant, les biens matériels ne l’intéressaient pas.

Un sentiment d’inquiétude continuait de le ronger, son malaise étant provoqué par le fondateur d’Umbrella, Ozwell E. Spencer.

Lorsqu’il travaillait pour Umbrella, Wesker ne parvenait pas à deviner les véritables intentions de Spencer. La véritable fortune débloquée par celui-ci pour financer le développement des armes biologiques était inédite dans ce domaine.

La raison avancée pour justifier la production d’armes biologiques était leurs prix relativement abordables lorsqu’elles étaient associées à un système conventionnel de distribution d’armes.

Les lourds investissements de Spencer semblaient sans fondement. Pourquoi avait t’il besoin de telles armes ? Pour trouver la réponse, Wesker intégra le service de renseignement d’Umbrella.

Bien après le démantèlement d’Umbrella, Wesker continuait de se poser ces questions.

Il se mit alors à rechercher Spencer pour l’interroger. L’homme était difficile à retrouver, ayant abandonné la gestion quotidienne d’Umbrella avant même sa faillite. Wesker du exploiter toutes les ressources à sa disposition pour retrouver sa trace : temps, argent et relations. Après beaucoup d’efforts, il localisa Spencer.

Au premier jour d’automne, alors que le tonnerre grondait et des éclairs déchiraient le ciel, Wesker arriva au vieux château européen où résidait Spencer. Wesker s’attendait à ce que le vieillard soit surpris par sa présence. Au lieu de cela, il lui adressa un regard sombre et réjoui, en même temps que ces mots :

« Tu es de retour… »

Ses paroles étaient difficilement audibles parmi ses quintes de toux ricaneuses.

Auparavant, Wesker s’interrogeait beaucoup sur Spencer. A présent, il ne savait pas comment réagir, le faible vieillard avait orchestré chacun des actes accomplis par Umbrella. Pendant de si longues années, il avait manipulé jusqu’au moindre geste de Wesker.

Soudain, Wesker comprit l’origine de l’angoisse qui l’avait hanté si longtemps.

Comme s’il avait lu ses pensées, Spencer lui dévoila tout ce qu’il souhaitait savoir.

Le développement des armes biologiques n’était qu’un moyen de parvenir à son véritable objectif : l’évolution forcée de la race humaine par voie virale.

L’humanité dans sa forme actuelle serait détruite pour laisser sa place à une race humaine supérieure qui aurait été au cœur de son monde utopique, sur lequel il aurait régné en dieu.

Pour faire de son rêve une réalité, il avait besoin de trois éléments.

1. Le virus Progenitor
Sans cet élément-clé, ses ambitions ne pouvaient se concrétiser. Une fois le virus Progenitor découvert, il disposait des fondations lui permettant de bâtir l’avenir de ses rêves.

2. Umbrella Corporation
La fabrication d’armes biologiques constituait le moyen idéal de couvrir ses recherches sur le virus Progenitor. Tous les bénéfices dégagés grâce aux activités d’Umbrella étaient secondaires par rapport à leur véritable finalité.

L’utopie de Spencer reposait enfin sur Wesker lui-même. Il avait envisagé toutes les conditions nécessaires à l’accomplissement de son utopie. Une nouvelle race humaine allait naître. Mais à quoi allait-elle ressembler ?

Le virus Progenitor distinguerait ceux méritant d’accéder au niveau supérieur. Cette sélection naturelle était au cœur du projet de Spencer. Il savait néanmoins que des individus ne partageant pas sa vision pouvaient compromettre la perfection de son monde.

Cette évolution forcée prodiguerait aux survivants une force et une intelligence accrues, sans aucune incidence sur leurs connaissances, leur logique ou leur personnalité. Si des individus n’étant pas au goût de Spencer accédaient au monde nouveau, ils risquaient de corrompre son utopie. Spencer échafauda donc un projet pour éviter que cette possibilité ne devienne réalité.

Le « projet Wesker » portait le nom du directeur des recherches chargé des travaux.

Il prévoyait la sélection de centaines d’enfants issus de parents d’origines diverses et munis d’une intelligence supérieure.

Leurs connaissances, leur logique et leur personnalité ne seraient pas manipulées génétiquement. Spencer lui-même devait inculquer ses valeurs aux enfants, en employant tous les moyens nécessaires.

Tous portèrent le nom de famille de Wesker. Suite à leur endoctrinement, ils furent placés dans des environnements clos et contrôlés directement par Umbrella, dans différentes régions du monde.

Les enfants n’avaient pas conscience qu’ils étaient ainsi surveillés. Grâce à l’influence discrète d’Umbrella, ils furent tous formés au plus haut niveau dans le domaine de leur choix.

Plusieurs années s’écoulèrent, puis un des enfants les plus prometteurs intégra le centre de formation d’Umbrella de Raccoon City. Il s’agissait d’Albert.

Spencer était satisfait du parcours d’Albert. Si tous les enfants Wesker étaient de son niveau, il avait la certitude que sa nouvelle race humaine serait bien supérieure à la précédente.

Spencer passa à la seconde phase de son projet.

Un virus expérimental allait être administré à tous les enfants Wesker.

Ce virus avait pour but d’identifier les plus dignes d’accéder au nouveau monde.

Certains enfants prirent le virus sur les conseils d’un ami ; d’autres furent contaminés dans le cadre d’un traitement médical ; dans certains cas, il fallut également recourir à la force.

Albert Wesker fut lui aussi soumis à la procédure. William Birkin, son partenaire, lui remit le virus qu’Albert s’injecta lui-même.

Ce filtrage s’avéra excessivement sélectif.

La plupart des enfants Wesker périrent, ne laissant qu’un petit nombre de survivants. Albert Wesker était l’un d’entre eux. Il disparut peu après l’hécatombe.

Spencer ne s’inquiéta pas de la tournure des événements. Un élément garantissait en effet la fidélité des Wesker : l’existence-même de Spencer.

C’est elle qui avait provoqué le malaise d’Albert tout au long de sa vie. Chaque enfant Wesker était programmé pour rechercher Spencer. Cette volonté inconsciente se manifestait par une anxiété grandissante chez chaque individu. Conformément aux calculs de Spencer, Albert finit donc par se manifester.

Seulement, Spencer avait omis une variable dans son équation. Sa garantie n’était valable que si elle restait inconnue. Une fois la vérité établie, Wesker ne se sentait plus dans l’obligation d’épargner celui qui ne semblait à ses yeux n’être qu’un faible vieillard au crépuscule de sa vie.

« Le privilège de devenir un dieu… Ce privilège est le mien, à présent. »

Sur ces mots, Wesker brisa les chaînes avec lesquelles Spencer avait bridé son existence.

Ce moment coïncide avec l’irruption dans le manoir de ses anciens subalternes Chris Redfield et Jill Valentine. Ce qui n’était rien de plus qu’un hasard fut perçu par Wesker comme un signe du destin.

Le faible résisterait toujours aux desseins de l’être élu.

Mû par une nouvelle raison d’être, Wesker envisagea se propre évolution ainsi que celle de l’humanité.

Suite aux événements du manoir Spencer, il disparut à nouveau de la circulation et utilisa sa mort présumée pour dissimuler ses nouvelles activités. Son poste au sein d’Umbrella lui avait permis d’obtenir le virus et les ressources nécessaires à la poursuite de son objectif.

Par la suite, il investit tous ses efforts à la réalisation du projet Uroboros. Il voulait devenir un dieu régnant sur une nouvelle forme d’humanité.
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