RESIDENT EVIL 5 : LES DOSSIERS BONUS
N°1 Historique de RESIDENT EVIL
Années 60
Michael Warren, ingénieur, établit le premier réseau électrique de Raccoon City.
Edward Ashford, cinquième chef de la famille Ashford, se lance dans des recherches qui aboutiront par la suite au virus Progenitor.
1962
Ozwell E. Spencer fait appel à l’architecte George Trevor pour concevoir et construire un manoir isolé aux abords de Raccoon City.
1966
(Décembre)
Ozwell E. Spencer, James Marcus et Edward Ashford isolent le virus Progenitor, capable de restructurer l’ADN d’un organisme vivant.
1967
(Novembre)
Fin des travaux de construction du manoir et du laboratoire dans les montagnes de l’Arklay.
Une variante du virus Progenitor est injectée dans le corps de Jessica et Lisa Trevor. Le virus est rejeté par l’organisme de Jessica, qui est éliminée.
Il se développe en revanche de manière prometteuse dans le corps de Lisa, qui est mise en observation.
George Trevor est choisi pour être un sujet de test : cependant, à cause de sa connaissance intime du manoir, il sera éliminé à la place.
1968
La construction du tramway de Raccoon City commence en Europe. Il est rapidement mis en fonction dans la ville.
Avec Marcus et Edward Ashford, Spencer fonde l’entreprise pharmaceutique Umbrella dans le but de dissimuler leurs recherches biologiques.
(Juillet)
Edward Ashford contracte le virus Progenitor et en meurt. Son fils, Alexander, lui succède à la tête de la famille Ashford.
(Août)
Le centre de formation d’Umbrella est établi dans les montagnes de l’Arklay. Marcus en prend la direction.
1969
(Février)
Alexander Ashford conçoit une base en Antarctique.
Secrètement, il prévoit la construction d’un laboratoire souterrain destiné à la mise en œuvre du projet « Code : Veronica ».
(Novembre)
Fin des travaux de construction de la base et du centre de recherches antarctique d’Umbrella.
1971
Le projet « Code : Veronica » s’avère un succès.
Naissance des jumeaux Alfred et Alexia Ashford.
1977
Albert Wesker et William Birkin intègrent le centre de formation pour devenir cadres au sein d’Umbrella.
1978
(Janvier)
Marcus met au point le virus T.
(Juillet)
Fermeture du centre de formation. Wesker et Birkin reprennent les recherches sur le virus T dans le centre de recherches de l’Arklay.
Marcus poursuit ses travaux dans le centre de formation maintenant fermé.
1981
(Juillet)
Agée de dix ans seulement, Alexia Ashford est major de sa promotion à l’université et décroche un diplôme prestigieux.
Birkin commence à considérer Alexia comme une rivale.
1982
Alexia injecte le virus T-Veronica dans le corps de son père, Alexander. L’expérience est un échec.
1983
(Décembre)
Wesker étudie les effets d’une deuxième exposition au virus T. Il commence à douter des projets de Spencer.
Alexia s’injecte le virus T-Veronica et plonge dans un sommeil cryogénique qui durera quinze ans. Pour que ce projet reste secret, le rapport la déclarera morte d’une contamination accidentelle par le virus.
1987
Michael Warren est élu maire de Raccoon City.
1988
Wesker assassine Marcus à la demande de Spencer.
Sous la direction de Birkin, le développement de l’arme biologique Tyran commence dans le cadre des recherches sur le virus T.
Umbrella lance le projet « Nemesis » dans son sixième centre de recherches en Europe.
1991
Umbrella entame la construction d’un laboratoire dans le sous-sol de Raccoon City.
Spencer donne son feu vert à Birkin pour commencer les recherches sur le virus G.
Wesker est muté au service de renseignement.
1992
Umbrella cofinance la rénovation de la mairie et la construction de l’hôpital, une statue de Michael Warren est érigée dans la mairie.
1993
Brian Irons, chef de la police de Raccoon City, commence à négocier avec Umbrella.
Birkin est muté dans le laboratoire souterrain de Raccoon City où il organise des réunions secrètes avec Irons.
Diplômé d’une université anglaise, Alfred Ashford prend la direction du centre antarctique. Il devient cadre à Umbrella, puis directeur du centre de l’île de Rockfort.
(Décembre)
Fin de la construction d’un centre de formation pour agents spécialisés dans la lutte contre les armes biologiques.
1994
John, du laboratoire de Chicago, prend la place de Birkin au centre de recherches de l’Arklay.
Alfred construit une prison et un manoir privés sur l’île Rockfort.
1996
L’unité de S.T.A.R.S. est créée au sein de la Police de Raccoon City. Wesker en est le capitaine.
HUNK (qui rejoindra les forces spéciales d’Umbrella) suit une formation au combat sur l’île Rockfort.
1998
(Mai)
Un mystérieux clone de Marcus apparaît au centre de formation d’Umbrella.
Une épidémie virale se déclare dans le manoir de l’Arklay. Le laboratoire de recherches est détruit.
Les Cerbères font leur première victime : le corps d’une jeune femme de 20 ans est retrouvé, démembré.
(Juin)
Un article paru dans une revue de Raccoon City signale que des Cerbères ont été aperçus dans la région.
(Juillet)
Deux groupes sont envoyés pour enquêter au centre de formation. La première est massacrée par les armes biologiques occupant les lieux.
Les accidents et disparitions se multiplient dans les montagnes de l’Arklay. La ville envoie l’équipe Bravo des S.T.A.R.S. pour enquêter.
L’hélicoptère de l’équipe Bravo connaît des problèmes mécaniques d’origine inconnue et se pose en catastrophe dans les montagnes de l’Arklay.
L’équipe Bravo prend l’Ecliptic Express pour enquêter sur le centre de formation, qui sera détruit par la suite.
L’équipe Alpha est envoyée à la recherche de l’équipe Bravo qui sera qui a rompu toute communication.
L’incident du manoir.
Enrico Marini, chef de l’équipe Bravo, découvre la véritable identité de Wesker, ce dernier décide de l’éliminer.
(Juillet)
Envahis par le virus, le manoir et le laboratoire sont détruits. Quatre membres de l’équipe Alpha est un de l’équipe Bravo survivent à cet épisode.
Survivants :
Chris Redfield
Jill Valentine
Barry Burton
Brad Vickers
Rebecca Chambers
Wesker s’échappe du centre de recherches de l’Arklay avant sa destruction.
(Août)
Chris Redfield, ancien membre des S.T.A.R.S., apprend l’existence du virus G et se rend en Europe pour enquêter sur Umbrella.
(Septembre) 1/2
Le virus se répand dans Raccoon City, transmis par des souris contaminées. La ville est mise en quarantaine, alors que les actes cannibales s’y multiplient.
Birkin termine ses travaux sur le virus G.
Une horde de zombies attaque le commissariat de la ville.
Le commissariat est détruit. Son directeur, Irons, perd la raison, Warren quitte la ville en y abandonnant sa fille.
L’U.B.C.S. (service de contre-mesures biochimiques d’Umbrella) est déployé dans la ville. Il prend en charge les opérations de secours.
Le jeune policier Leon S.Kennedy arrive dans la ville au même moment que Claire Redfield.
Umbrella envoie le Nemesis type T dans la ville.
Il a pour mission d’éliminer Jill Valentine, ancien membre des S.T.A.R.S.
Umbrella déploie dans la ville des Tyrans produits en série.
(Septembre) 2/2
Leon et Claire s’échappent de la ville aux côtés de Sherry, la fille de William et Annette Birkin.
L’armée américaine est déployée dans la ville qui est placée sous la loi martiale.
Les survivants de l’U.B.C.S. sont utilisés par Nicholaï Ginovaef, l’observateur officiel d’Umbrella.
Ils meurent les uns après les autres. L’hôpital est détruit.
Ada Wong et HUNK obtiennent chacun un échantillon du virus G.
Le laboratoire souterrain de Raccoon City est détruit.
(Octobre)
Le gouvernement américain décide d’arrêter l’épidémie virale en rasant Raccoon City à l’aide d’un tir de missile.
(Décembre)
Claire s’infiltre dans le laboratoire parisien. Capturée, elle est retenue sur l’île de Rockfort.
L’île est attaquée par les forces privées de Wesker, il y répand le virus T.
Claire s’échappe de sa cellule et demande l’aide de Leon par e-mail.
Chris en est informé et la localise.
Jill s’échappe de Raccoon City et se rend chez Chris, qui est déjà parti pour l’île Rockfort.
Alfred Ashford s’échappe de l’île.
Chris arrive sur l’île Rockfort et trouve Wesker.
Alexia Ashford sort de son sommeil cryogénique dans la base antarctique. Alfred meurt peu après.
Claire et Chris se retrouvent dans la base antarctique et affrontent Alexia ensemble.
Ils réussissent à s’échapper de la base avant sa destruction.
2002
Jack Krauser se fait passer pour mort et intègre l’organisation secrète de Wesker.
2003
(Février)
Chris et Jill participent à une mission en Russie visant à détruire le centre caucasien de recherches d’Umbrella. Ils parviennent à détruire une nouvelle arme biologique connue sous le nom de T-A.L.O.S.
2004
La fille du président des Etats-Unis, Ashley Graham, est enlevée par la secte des Illuminados (l’enlèvement est en fait exécutée par Krauser).
Leon Kennedy, qui devait intégrer le service de protection d’Ashley, est envoyé pour la secourir.
Les Illuminados injectent le parasite Las Plagas dans le corps de Leon Kennedy. Plus tard, il trouve abri dans une église, accompagné par Ashley, elle aussi infectée.
Après s’être échappés du village, Leon et Ashley se réfugient dans un vieux château où Ashley est à nouveau faite prisonnière. Sur les ordres de Ramon Salazar, huitième chef de la famille Salazar, Krauser la conduit sur une île isolée.
Leon terrasse Salazar.
Leon se rend sur l’île pour retrouver Ashley. Il y élimine Jack Krauser et Osmund Saddler, le gourou des Illuminados. Leon et Ashley se servent du matériel présent sur l’île pour se débarrasser des parasites en incubation dans leurs corps.
Ada Wong dérobe l’échantillon de Plagas que possède Leon.
Leon et Ashley s’échappent de l’île en jet-ski.
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N°2 B.S.A.A.
Suite à l’anéantissement de Raccoon City, Umbrella portant la responsabilité des évènements, fut submergée par de nombreux procès. Néanmoins, une organisation fut encore plus touchée par le scandale :
Le Global Pharmaceutical Consortium réunissant des entreprises pharmaceutiques du monde entier.
La recherche et le développement d’armes biologiques par Umbrella, ainsi que leur vente sur le marché noir, porta gravement atteinte à la confiance du public envers le Global Pharmaceutical Consortium.
Umbrella étant membre de son directoire, la situation ne fit qu’empirer.
Les problèmes auraient pu s’en tenir au simple ternissement de sa réputation. Seulement, de nos jours, les médicaments occupent une place centrale dans tout acte médical. En outre, le public connaît parfaitement la fiabilité des produits.
Une entreprise pharmaceutique perdant la confiance du consommateur peut très rapidement faire faillite.
Les procès d’Umbrella prirent une tournure catastrophique pour le Consortium lorsque les procureurs incriminèrent de nombreuses autres compagnies pharmaceutiques.
Les magistrats prouvèrent en effet qu’elles avaient vendu à Umbrella des techniques et des produits utilisés dans les recherches sur les armes biologiques. La société au parapluie commandait à différents fournisseurs des marchandises très spécifiques, à la portée suffisamment restreinte pour que leur application finale reste secrète. Ainsi, les entreprises incriminées participaient à leur insu au développement d’armes biologiques.
Le Consortium se tenait à l’écart des procès, jusqu’aux révélations concernant ces recherches. Dès lors, il ne pu plus garder ses distances.
Les sociétés liées à Umbrella furent menacées de porter elles aussi la responsabilité de la mort de centaines de milliers d’innocents. Elles risquaient de faire faillite en cas de condamnation d’Umbrella. Même si celle-ci n’était pas reconnue coupable, le scandale aurait non seulement nuit à leur chiffre d’affaires, mais il les aurait également exposés à la perte de leurs permis de vente à l’échelle de la planète.
Sans l’autorisation de distribuer leurs produits dans le monde entier, les entreprises pharmaceutiques incriminées auraient été condamnées.
Elles prirent rapidement conscience qu’elles devaient s’investir dans des mesures radicales afin d’éviter le pire.
Le Consortium négocia un accord avec les procureurs.
Les sociétés incriminées s’engagèrent à collaborer entièrement aux procédures d’instruction du dossier Umbrella, même si elles devaient révéler des documents internes confidentiels. Souhaitant à tout prix le démantèlement d’Umbrella, les procureurs acceptèrent l’offre des membres du Consortium, en échange de quoi ils s’engagèrent à ne pas les poursuivre.
En 2003, Umbrella fut déclarée coupable de tous les chefs d’accusation. Sa chute permit au secteur pharmaceutique de s’extirper du scandale.
Le démantèlement d’Umbrella eut des conséquences imprévues.
Il provoqua en effet la dispersion des armes biologiques, qui s’échangèrent sur le marché noir et tombèrent entre les mains de terroristes, guérilleros et gouvernements instables. Très vite, le monde entier se senti menacé par ces armes.
A nouveau confronté à une crise du style Umbrella, le Global Pharmaceutical Consortium comprit qu’il devait rapidement agir.
Il forma l’unité BSAA (Bioterrorism Security Assessment Alliance) dans le but d’éliminer toute menace biologique.
A ses débuts, le BSAA ne comptait que onze membres limités à des missions d’observation auprès des armées et polices conduisant des opérations anti-bioterroriste dans le monde entier. Malheureusement, les menaces bioterroristes étaient d’une envergure inattendue. Il fallut donc adopter des mesures supplémentaires pour apaiser les tensions.
Ainsi, il fut décidé de créer une équipe capable d’agir instantanément face aux menaces. Le BSAA, organisation civile, ne disposait pas de droits d’intervention sur le territoire de nations souveraines. Il était donc dans l’impossibilité de mener des enquêtes, procéder à des arrestations ou recourir à la force en cas de besoin.
Le bioterrorisme concernant à présent tous les pays du globe, il fallut trouver une solution mondiale.
Le BSAA fut alors remanié sous l’égide des Nations Unies.
Le poids de l’ONU devait conférer aux forces spéciales du BSAA le droit d’intervenir sur le sol de tous les pays membres.
En réalité, seuls 70 % des Etats membres acceptèrent que le BSAA agisse sur leur territoire. Les pays restants leur accordèrent confiance seulement sous certaines conditions.
Ainsi fut formé le BSAA dans sa configuration actuelle.
Le quartier général du BSAA fut établi en Angleterre, mais aucun détail supplémentaire ne fut rendu public. Les équipes du BSAA nécessitant un déploiement en moins de 12 heures, on présuma qu’elles étaient basées près d’aéroports civils ou de bases militaires.
Certaines sources prétendirent que des bases BSAA étaient installées sous leur juridiction.
Voici la liste des différentes branches du BSAA et leur juridiction :
QG européen : Europe et Russie occidentale
Branche moyen-orientale : Moyen-Orient et une partie de l’Afrique
Branche nord-américaine : ensemble du continent nord-américain (zone de déploiement de Chris Redfield)
Branche sud-américaine : ensemble du continent sud-américain
Branche ouest-africaine : partie ouest du continent africain (zone de déploiement de Sheva Alomar)
Branche est-africaine : partie est du continent africain
Branche extrême-orientale : Russie orientale et pays situés à l’est de l’Inde
Branche océanienne : le centre de contrôle des opérations en Océanie est situé en Australie
(L’Antarctique, où Umbrella possédait une base, se trouve sous la juridiction de la branche océanienne.)
Les équipes tactiques de chaque branche du BSAA comptent de nombreux éléments, la plupart provenant de forces spéciales policières et militaires du monde entier.
Le personnel du soutien, issu quand à lui de divers organismes gouvernementaux, est lui aussi nombreux.
Il comprend notamment des experts prodiguant une assistance technique, médicale, physique et psychologique aux unités.
Le personnel de terrain du BSAA se divise en deux groupes.
D’une part, les SOU (Special Operations Unit) ont pour mission d’infiltrer une zone, d’engager le combat et de neutraliser l’ennemi. Chaque équipe compte généralement 12 membres répartis en trois cellules de quatre soldats.
Les SOU se caractérisent par leur remarquable flexibilité sur le terrain. En fonction de l’envergure de l’opération, des renforts provenant d’autres équipes peuvent être réquisitionnées. Par exemple, une opération conjointe a nécessité la participation de 70 soldats d’élite.
Dan DeChant dirige l’opération en cours, à la tête de l’équipe Alpha. Celle-ci est constituée de ses membres habituels ainsi que de cellules issues d’autres équipes (la désignation « équipe Alpha » sera uniquement utilisée pour cette mission).
Certains rapports indiquent qu’en raison de la présence d’armes biologiques inconnues, l’efficacité des équipes tactiques peut être compromise.
Pour l’optimiser, il est donc recommandé aux unités d’exploiter pleinement leurs points fort.
Les SOA (Special Operations Agent) constituent la deuxième composante du BSAA. Généralement désignés sous le simple terme « d’agents », ils agissent seuls, contrairement aux SOU. Menant principalement des opérations d’espionnage et d’enquête, ils sont considérés comme les yeux et les oreilles du BSAA.
Da,s certains cas, les équipes tactiques peuvent rencontrer des difficultés pour accéder à certaines zones.
Les agents sont alors chargés de la mission.
Une cellule de deux agents et généralement déployée pour accomplir les opérations de ce type.
Il arrive que des agents soient envoyés à l’extérieur de la juridiction de leur branche BSAA, très souvent dans des zones où sont menées des activités illégales.
La mission actuelle a été confiée à Chris Redfield.
Les agents agissant seuls sont extrêmement compétents.
Choisis pour leur stabilité psychologique et leur aptitude à gérer des situations problématiques, ils sont hiérarchiquement situés au dessus des membres des SOU. Bien que ceux-ci leur soient souvent supérieurs d’un point de vue technique et physique.
Le BSAA est un organisme public employant un personnel international. Néanmoins, il est de notoriété publique que son fonctionnement opérationnel est majoritairement financé par le Global Pharmaceutical Consortium.
Cette dépendance a fait l’objet de vives critiques.
Toutefois, elle fait disparaître le problème du financement par les nations participantes.
C’est pourquoi aucune mesure concrète n’a été mise en œuvre pour changer la situation. En finançant l’organisme, le Consortium s’est racheté une conduite.
Jusqu’à présent, le partenariat est profitable à tous les participants.
Il convient enfin de noter les onze premiers membres du BSAA sont très respectés au sein de l’organisme. Ils sont surnommés les « onze d’origine ».
Leur non s’inspire des « sept d’origine » que le public donne aux astronautes du programme spatial Mercury.
Chris Redfield est l’un des onze d’origine. D’autres membres occupent, comme lui diverses fonctions au sein des nombreuses équipes de terrain.
Note supplémentaire : (Jill Valentine est elle aussi l’une des onze d’origine).
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N°3 LES MAJINI
Ce document décrit les caractéristiques connues du parasite Las Plagas :
Bien que découvert très récemment, les parasites connus sous le nom de Las Plagas on reposé durant des siècles sous le château familial de Ramon Salazar.
Le parasite s’introduit dans un hôte humain avant de prendre le contrôle de son système nerveux central. Les sujets contaminés perdent toute conscience propre. Leurs actes peuvent être entièrement contrôlés par un autre type de Plaga (contaminant lui aussi un humain). Si les hôtes perdent la faculté de raisonner rationnellement, ils conservent un niveau d’intelligence humain et sont capables de se comprendre et de communiquer. Ils peuvent également utiliser des outils et adaptent des tactiques de groupe élaborées face à un ennemi.
Leon S. Kennedy a rédigé un rapport dans lequel il décrit avec précision ces humains contaminés, désignés sous le terme « Ganados ».
La présence des Plagas dans l’opération en cours a été confirmée. Le vecteur de transfert du parasite depuis l’Europe, où il fut découvert, vers l’Afrique, reste indéterminé. Ricardo Irving, trafiquant d’armes notoire, est recherché dans le cadre de cette enquête.
Ces informations on été obtenues par l’équipe Alpha du BSAA lors d’une mission à hauts risques. Son rapport mentionne qu’un échantillon de Plaga a été prélevé en Europe, avant de subir des modifications génétiques qui en on fait une arme biologique potentiellement ravageuse.
Les parasites modifiés ont été désignés Plagas de type 2 par les chercheurs. De nombreux rapports des services de renseignement confirment la présence de Plagas de type 2 en Afrique.
Le mode de contamination initiale des Plagas de type 2 diffère de celui du parasite originel.
Le parasite découvert en Europe était injecté à l’état d’œuf dans le sujet humain. Après son éclosion, il prenait le contrôle du système nerveux central de l’hôte.
La contamination par les Plagas de type 2 est effectuée à l’aide d’un parasite arrivé à maturité, pénétrant par voie orale dans le corps de l’hôte et souvent introduit de force.
Ce mode d’infection se manifeste par des convulsions musculaires d’une grande violence et des spasmes incontrôlables.
Si le Plaga d’origine prenait contrôle de l’hôte au bout de quelques heures à quelques jours, le parasite de type 2 se déclare presque instantanément. Il constitue en cela une arme bien plus dangereuse.
Des agents du BSAA actuellement en mission dans la région ont déjà assisté à des contaminations de ce type.
Comme leurs prédécesseurs, les parasites de type 2 prennent le contrôle des humains contaminés et neutralisent toute pensée rationnelle. Les individus soumettent alors entièrement leurs actes à un meneur. (Pour une efficacité maximale de ces armes biologiques, celui-ci n’est pas nécessairement infecté par des Plagas de contrôle.)
L’hôte garde ses facultés mentales, ses aptitudes dépendent de celles du sujet avant contamination. Cette caractéristique est identique aux Plagas d’origine.
Certains avancent que le parasite a été modifié de manière à ce que les hôtes contaminent à leur tour d’autres individus, de manière à accélérer leur prolifération.
Selon les services de renseignement, les trafiquants d’armes désignent les individus contaminés par les Plagas de type 2 par le terme « Majini », signifiant « esprit malfaisant » en swahili.
Le nom de code « type 2 » suggère l’existence d’autres générations de Plagas (type 3, type 4). Toutefois, cette hypothèse n’a pas encore été démontrée.
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N°4 CHRIS REDFIELD
Ce dossier contient des informations d’ordre général sur l’agent Chris Redfield du BSAA. Provenant de sources diverses, elles ne sont pas exhaustives et ne doivent en aucun cas être considérées comme une analyse psychologique du sujet.
Chris Redfield commença sa carrière au sein de l’U.S. Air Force.
Ses états de service faisant mention de nombreux éloges et actions disciplinaires, ses supérieurs décrivent Chris comme une personne « intransigeante, », d’un « courage à toute épreuve » et « doté d’une remarquable adaptabilité ».
Ces traits de personnalité permirent à Chris de prendre du galon, tout en étant la source de nombre de conflits avec ses supérieurs hiérarchiques.
Ses différends étant insolubles, Chris quitta l’U.S. Air Force.
Par la suite, Chris fut recruté par les forces spéciales de Raccoon City (l’unité S.T.A.R.S.), en raison de ses aptitudes au tir et au combat rapproché, ainsi que de ses qualifications de pilote d’avion et d’hélicoptère.
Au sein des S.T.A.R.S., Chris fut désigné éclaireur de l’équipe Alpha. Dans ce rôle, il avait pour mission d’ouvrir et de sécuriser la voie pour ces coéquipiers, tâches exigeant des aptitudes exceptionnelles au tir et au combat, ainsi qu’au maniement d’armes très diverses.
Il excellait dans ce domaine, prouvant sa flexibilité et sa capacité à passer d’une arme de poing à une arme lourde en fonction de la situation.
Les états de services de Chris au sein des S.T.A.R.S. furent exceptionnels, suggérant qu’il avait trouvé un rôle à sa mesure. Néanmoins, le destin qui lui était réservé était tout autre. Celui-ci bascula au cours d’une nuit tragique de Juillet 1998.
L’équipe Bravo des S.T.A.R.S., envoyée dans les environs de Racoon City en réponse à des disparitions, fit soudainement silence radio. L’équipe Alpha se rendit alors sur place pour enquêter. Peu de temps après l’atterrissage forcé de son hélicoptère, ses membres furent attaqués par des canidés féroces (de type Cerbère) et se réfugièrent dans un manoir.
La demeure n’était autre que le centre de recherches de l’Arklay du géant pharmaceutique Umbrella. La firme y développait des armes biologiques et menait diverses expériences illégales. Chris et Jill Valentine, sa partenaire, durent affronter les nombreuses créatures mises au point dans le cadre du programme de recherches dirigé par Albert Wesker.
Wesker était en outre le chef des S.T.A.R.S., et de ce fait le supérieur hiérarchique de Chris et Jill. Il obéissait aux ordres d’Umbrella tout en utilisant ses prérogatives pour manipuler les deux agents. Il libéra des armes biologiques dans le manoir afin de récolter des informations et faire progresser ses recherches.
L’incident du manoir (surnom de la tragédie qui eut lieu dans les montagnes de l’Arklay) s’acheva lorsque Chris et Jill éliminèrent le Tyran. Wesker mourut et le laboratoire fut détruit.
Survivant de l’incident du manoir, Chris tenta d’avertir les autorités quant aux activités d’Umbrella. La firme bénéficiant d’une grande influence dans la région, ses avertissements furent vains. Il se tourna alors vers le gouvernement américain, sans obtenir plus de succès. Il savait que ses chances de vaincre une telle société étaient minces et qu’il risquait sa vie, mais il décida de continuer, faute d’alternative.
Ainsi, Chris poursuivit l’enquête seul. Sans en informer sa famille, il partit pour l’Europe.
Chris, qui souhaitait à tout prix protéger sa famille de représailles dues à l’enquête qu’il menait, entraîna malgré lui sa sœur dans la tourmente.
Claire Redfield, ne parvenant pas à contacter son frère, se rendit à Raccoon City pour le retrouver. Elle découvrit une ville en proie à la panique, ravagée par une épidémie de virus T.
Dans cette ville dévastée par la mort et la panique Claire rencontra Leon S. Kennedy avec qui, non sans peine, elle put s’échapper. Suite aux événements de Raccoon City, Claire fit route vers Paris dans le but d’enquêter sur les activités européennes d’Umbrella. Elle fut capturée et emprisonnée sur l’île de Rockfort.
Lorsque Leon apprit à Chris ce qui advint de Claire, ce dernier se rendit sur l’île de Rockfort pour la libérer.
Des surprises de taille l’y attendaient.
Umbrella possédait un centre de recherches en Antartique.
Alexia Ashford était toujours en vie.
Un nouveau virus, le T-Veronica, avait été mis au point.
Plus étonnamment encore, Albert Wesker n’était pas mort.
L’homme responsable des horreurs qui s’étaient déroulées à Raccoon City, l’ancien chef de Chris, avait survécu à la destruction du manoir.
Une fois encore, Chris fut entraîné dans les machinations de Wesker et du affronter celui dont le destin semblait être lié au sien. Largement dominé par la force surhumaine de son adversaire, Chris du s’en remettre à la chance qui était de son côté ce jour-là.
Pour survivre à l’incendie qui consumait l’île, Chris et Wesker mirent temporairement leur différend de côté.
Suite à ces événements, Chris se promit de faire tomber Umbrella, quel qu’en soit le prix à payer.
2003. Chris survolait la Russie. Sa partenaire Jill Valentine, était à ses côtés.
Umbrella était alors au bord du gouffre. Après la destruction de Raccoon City, la compagnie fut traînée devant les tribunaux et le prix de ses actions dégringola. L’entreprise n’allait pas tarder à faire faillite.
Chris apprit à ce moment-là qu’Umbrella menait des recherches visant à créer un nouveau type d’arme biologique.
Avec Jill, qui l’avait aidé à obtenir ces informations, il se rendit donc au centre caucasien de recherches où le programme T-A.L.O.S. avançait en secret. Le duo rejoignit une unité anti-bioterroriste avec laquelle il attaqua le centre.
Peu après la destruction du centre, Umbrella, qui autrefois semblait intouchable, n’existait plus.
Toutefois, la graine semée par Umbrella continua de répandre la mort sur le monde. L’usage des armes biologiques ne se cantonnait plus à des zones de conflit. Les armes servaient aux terroristes pour semer la panique parmi les populations civiles. C’est dans ce contexte que Chris et Jill intégrèrent le BSAA, une unité ayant pour mission d’enrayer toute menace biologique.
Ensemble, ils parcoururent le monde pour arrêter les bioterroristes.
Pendant ce temps, Umbrella ne dormait que d’un œil. Ils allaient vite en faire les frais.
Lorsque Chris et Jill allèrent interroger le fondateur d’Umbrella, Ozwell E. Spencer, pour retrouver la piste de Wesker, ils trouvèrent l’homme gisant sur le sol, assasiné par celui qu’ils recherchaient. Wesker se tenait là, maculé de sang.
Chris et Wesker s’affrontèrent pour la troisième fois.
Le combat s’acheva de manière tragique lorsque Jill, ne voyant pas d’autre issue, se sacrifia pour arrêter Wesker. Elle se précipita sur lui et l’entraîna dans sa chute du haut d’une falaise. Pendant trois mois, le BSAA rechercha son corps, sans succès.
Après trois mois de vaines recherches, Jill fut officiellement déclarée morte par le BSAA.
Personne ne su quels engagements Chris prit devant la tombe de sa partenaire, mais suite à la tragédie, il redoubla d’énergie dans sa lutte contre les armes biologiques. Initialement affecté à la branche nord-américaine du BSAA, il traversa le monde entier pour poursuivre ses investigations. Il participa à tant d’opérations qu’il devient vite le membre le plus actif du BSAA.
Au cours d’une enquête, Chris apprit qu’une vente d’armes biologiques allait avoir lieu en Afrique, en présence d’un certain Ricardo Irving. Récemment, le nom de ce trafiquant d’armes était souvent cité dans les rapports concernant ce type d’activités.
Après avoir informé la branche africaine du BSAA des projets d’Irving, Chris insista pour participer à son arrestation.
Toutefois, il ne précisa pas les raisons de son intérêt pour la mission. Il était impossible de savoir s’il gardait certaines informations pour lui.
Chris étant très respecté au sein du BSAA, sa présence augmentait considérablement les chances de succès de l’opération. C’est pourquoi sa requête fut acceptée.
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N°5 SHEVA ALOMAR
Ce dossier contient des informations d’ordre général sur l’agent Sheva Alomar du BSAA. Provenant de sources diverse, elles ne sont pas exhaustives et ne doivent en aucun cas être considérées comme une analyse psychologique du sujet.
Sheva Alomar naquit dans une famille pauvre. Elle grandit dans une petite ville africaine où Umbrella avait implanté son usine 57.
Comme dans la plupart des villes industrielles, l’usine était au cœur des activités, offrant emplois et revenus stables aux habitants.
Presque 80 % de la population adulte de la ville travaillaient ainsi pour Umbrella. C’était notamment le cas des parents de Sheva. Leurs salaires modestes suffisaient néanmoins à garantir une enfance heureuse pour Sheva.
Malheureusement, le bonheur fut de courte durée.
Alors que Sheva n’avait que huit ans, sa quiétude prit fin lorsqu’un hurlement de sirènes éclata à l’usine.
Alors que l’alerte retentissait, une épaisse fumée noire s’échappait des installations.
Sheva n’était qu’une enfant, mais elle comprit très rapidement qu’il y avait un problème.
La peur au ventre, elle courut vers l’usine.
Sur place, elle découvrit que l’entrée était interdite
A l’endroit où d’ordinaire se tenait le vieillard qui contrôlait les entrées, des hommes en combinaison protectrice maintenaient la garde, visages masqués.
Sheva ne comprenait pas ce qui se passait.
« Plusieurs années plus tard, je me suis rendu compte qu’il s’agissait des forces spéciales d’Umbrella, équipées de combinaisons de protection contre les risques biologiques. »
La voix de ces hommes était étouffée par leurs masques, mais les fusils d’assaut pointés vers elle clarifièrent leurs intentions.
Le pays n’était déjà par un exemple de stabilité. En outre, des paramilitaires anti-gouvernementaux stationnait non loin de la ville natale de Sheva.
Malgré son jeune âge, Sheva savait que la violence accompagnait souvent les armes à feu.
Les adultes de la ville encore en vie furent exécutés sur-le-champ par ces hommes armés.
Sheva échappa à ce destin tragique grâce à la bienveillance d’un voisin qui la ramena discrètement chez elle.
Sheva passa alors la plus longue nuit de sa vie. Tétanisée par la peur, elle attendit en priant pour le retour de ses parents. Le jour suivant se leva sans qu’ils ne donnent signe de vie.
Le soir venu, Sheva sentit une présence près de la maison. Incapable de contenir sa joie, elle courut vers la porte pour accueillir ses parents.
Sanglotant de bonheur, elle bondit à l’extérieur, avant d’être frappée par le plus grand désarroi.
Ses parents ne l’attendaient pas devant la porte pour l’embrasser. A leur place, son oncle affichait un visage sombre. Ses premiers mots anéantirent les espoirs que la fillette entretenait encore.
« Tes parents sont morts dans l’accident à l’usine. »
Emportant tout les objets de valeur, son oncle conduisit Sheva chez lui. C’est ainsi qu’elle quitta tout ce qu’elle avait connu.
Elle ne resta pas longtemps auprès de son oncle.
Son foyer, extrêmement pauvre, comptait déjà sept enfants qu’il fallait nourrir. Même si Sheva était de la famille, il ne l’aurait sans doute pas secourue s’il n’avait pas compté sur un dédommagement financier de l’usine.
La compensation ne vint jamais. Umbrella ne débloqua pas les fonds nécessaires. Bientôt, l’oncle et la tante de Sheva ne purent plus la nourrir.
La vie de Sheva était un véritable enfer. Toujours au bord de la famine, elle continuait d’attendre ses parents. Incapable d’en faire le deuil, elle se persuadait qu’ils étaient toujours vivants.
Au fil des jours, elle en fut toujours plus convaincue, à tel point qu’elle ne pensait plus qu’à cela. Elle décida d’aller les retrouver.
Ainsi, une nuit, elle quitta la demeure de son oncle et s’enfonça dans la savane argentée par la lueur de la lune, décidée à regagner sa ville et à retrouver la vie qu’on lui avait volée.
Le souvenir de ses parents lui faisait pousser des ailes.
Seulement, la savane est un environnement hostile pour une fillette si frêle. La deuxième nuit, elle commença à sentir les effets de la malnutrition. Affamée, elle s’effondra.
Une nuit dans la savane n’est pas de tout repos. Sheva tendait l’oreille à chacun des bruits qu’elle entendait : les animaux avançant d’un pas lourd, les bêtes hurlant à la lune et l’herbe bruissant sous le vent. Elle avait grandi dans une ville et ne s’habituait pas à son nouvel environnement.
Dans la cacophonie ambiante, Sheva perçut un bruit qui lui était plus familier. Elle entendit le ronronnement d’un moteur et le bruit sec des roues sur la terre.
Un camion s’arrêta près de Sheva. Un inconnu en sortit et s’adressa à elle. Elle est incapable de se souvenir si elle lui répondit, mais l’homme la prit dans ces bras pour l’allonger sur une couchette, dans le camion.
L’homme qui avait secouru Sheva était un paramilitaire anti-gouvernemental. Il lui offrit de la nourriture, un abri et un endroit qu’elle pu considérer comme un foyer. Malheureusement, il avait aussi de mauvaises nouvelles à lui annoncer.
L’accident à l’usine Umbrella n’avait rien de fortuit. L’entreprise y fabriquait des armes biologiques et les locaux vétustes avaient servi de laboratoire de test pour un produit récemment mis au point.
Très peu d’employés de l’usine connaissaient vraiment les activités d’Umbrella. Ils payèrent leur ignorance de leur vie. Ce fut notamment le cas des parents de Sheva.
Une fois les tests effectués, Umbrella pris des mesures pour dissimuler l’affaire. Avec l’aide de l’armée régulière, elle détruisit l’usine, effaçant la ville entière de la carte par la même occasion. Sheva n’avait plus nulle part où aller.
Ce récit emplit Sheva de rage. Elle se mit à haïr Umbrella, lui attribuant la responsabilité de la mort de ses parents. Elle détestait également le gouvernement pour s’être plié aux injonctions de la firme.
Elle décida alors de rejoindre le camp des paramilitaires contre le pouvoir en place.
Sheva s’occupa d’abord de la lessive, de la cuisine et d’autres corvées. Après quelques années de bons et loyaux services, les rebelles lui confièrent sa première arme. Elle n’aime pas évoquer cette période de sa vie. Ses souvenirs sont peut-être trop douloureux ou ils lui inspirent trop de honte.
Parmi d’autres tâches, elle était chargée d’acheter en ville diverses denrées pour les rebelles.
Sheva resta auprès des rebelles sept longues années.
A l’adolescence, la plupart de ses souvenirs étaient liés aux rebelles. Peut-être en raison de son âge, personne en ville ne la suspectait d’être une rebelle. C’est sans doute la raison pour laquelle on lui confiait cette responsabilité.
C’est lors d’un passage en ville qu’un homme l’accosta. Il semblait être de la région, mais parlait avec un accent étranger. Il lui tendit un document et lui ordonna avec empressement :
« Lis ça. Si tu y crois, présente-toi dans la ruelle derrière l’église dans deux heures. »
Après quoi il disparut dans la foule aussi rapidement qu’il en avait surgit. Sheva retourna la feuille. Ses yeux s’arrêtèrent sur un mot : Umbrella.
C’était le nom de l’entreprise pharmaceutique dont la cruauté avait coûté la vie à ses parents. Si l’accident n’avait jamais eu lieu, elle aurait sans doute connu un tout autre destin.
Selon les documents, les rebelles avaient l’intention d’utiliser des armes biologiques pour commettre un grave attentat, afin de semer la panique et de renverser le gouvernement, Umbrella allait conclure un accord avec les terroristes pour leur fournir des armes. L’homme demandait à Sheva de l’aider à empêcher l’échange.
D’abord, Sheva crut à une ruse du gouvernement. Au plus profond d’elle-même, pourtant, elle savait qu’il disait vrai. Interrogée sur les raisons qui l’ont poussée à le croire, elle répondit ainsi :
« Mon pays était très influencé par la France. De nombreux hommes politiques parlaient un dialecte proche du français. Ce n’était pas le cas de cet homme. Je ne parvenais pas à identifier son accent, mais, d’instinct, j’ai su que je pouvais lui faire confiance. »
Sheva se fia ainsi à son intuition.
Elle se rendit à l’église où elle rencontra deux hommes.
Le premier était celui qui lui avait donné la lettre. L’autre, en costume, affirma qu’il travaillait pour le gouvernement américain.
L’objectif de l’homme en costume était clair : appréhender le représentant d’Umbrella. D’après lui, cette personne connaissait des informations très compromettantes pour Umbrella. Pour l’arrêter, l’aide de Sheva était nécessaire. Après la capture du suspect, aucune action n’aurait été entreprise à l’encontre de Sheva ou de ses amis rebelles.
Même si l’opération était un échec, l’homme promit qu’elle ou ses compagnons ne seraient pas dénoncés aux autorités.
Son offre était crédible, mais elle rechignait à trahir ceux qui l’avaient été comme deuxième famille pour elle. L’homme sembla comprendre les préoccupations de Sheva. Il lui posa alors une simple question : « Ne souhaite-tu pas qu’Umbrella soit punie pour ses actes ? »
Sheva acquiesça de la tête.
« C’est pourquoi nous t’avons choisie. Néanmoins, tu devras quitter tes soi-disant amis si tu souhaites nous aider à combattre Umbrella. »
« Que m’apportera cette décision ? ».
« Ouvre les yeux ! Ces rebelles à qui tu t’es attachée sont loin d’être des anges. Ils feraient n’importe quoi pour renverser le gouvernement, y compris des choses que tu ne cautionnerais pas. Aide-nous, tu fera enfin quelque chose de bien pour ton pays ».
« Qu’est-ce qui vous faire croire qu’une fille de 15 ans peut vous aider ? »
« La valeur n’attend pas le nombre des années. Tu t’en rendras compte un jour. Ce sont tes choix qui importent. Tu as l’occasion de pouvoir te battre pour une cause qui dépasse ton seul intérêt et concerne le monde entier. Peux-tu te dérober alors que les enjeux sont si grands ? »
Sheva n’oubliera jamais ces mots.
Trois jours plus tard, une équipe des forces spéciales fit irruption sur le lieu de l’échange. Sheva avait déverrouillé la porte d’entrée du bâtiment. Elle portait en outre un micro permettant à l’équipe d’intervention de suivre le déroulement de la transaction.
L’opération se déroula comme prévu. Le représentant d’Umbrella fut rapidement appréhendé.
Sheva et les rebelles furent transférés au consulat américain. Ils en sortirent deux jours plus tard, sans qu’un chef d’accusation ne soit retenu contre eux. En reconnaissance des services rendus, ou peut-être par pitié, l’homme en costume proposa à Sheva de commencer une nouvelle vie aux Etats-Unis.
Rien ne la retenait plus en Afrique. Elle accepta donc son offre.
Eu de temps après avoir posé ses bagages en Amérique, Sheva se révéla très intelligente et ambitieuse. Elle surpassa toutes les attentes de son entourage, parlant même un anglais parfait au bout de six mois seulement. Mois de deux ans après son arrivée, elle s’inscrivit dans une université.
Suite à l’obtention de son diplôme avec mention, son tuteur légal (l’homme en costume) lui suggéra d’intégrer le BSAA qui venait d’être crée, afin d’aider d’autres personnes aussi démunies qu’elle avait été. Umbrella n’existait plus depuis plusieurs années, mais la haine qu’éprouvait Sheva pour l’entreprise et ses semblables n’avait pas diminué.
Elle suivit un entraînement de base, puis intégra l’unité dirigée par Josh Stone, aux côtés duquel elle suivit une formation de huit mois, assimilant tout ce qui pourrait lui servir à survivre sur le terrain. Après sa formation, Sheva fut sélectionnée pour devenir agent du BSAA. Elle participe actuellement à diverses opérations dans le monde entier.
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N°6 RICARDO IRVING
Selon certains rapports officiels, Ricardo Irving dirige la raffinerie de pétrole du service de développement des ressources de Tricell Afrique. Grossier et arrogant, il est d’une cupidité presque maladive.
C’est sans doute grâce à ces trais de personnalité, ainsi que pour sa remarquable ingéniosité qu’il a été choisi par Tricell pour s’occuper de la vente des armes biologiques sur le marché noir.
Les bénéfices dégagés dans ces échanges sont ensuite investis dans les recherches sur les armes biologiques de Tricell Afrique. Les démonstrations auxquelles les clients assistent servent aussi à tester ces armes. Etant donné le degré d’implication d’Irving, il est considéré comme l’une des rares personnes à connaître en détail les activités de Tricell liées aux armes biologiques.
Les activités d’Irving et les liens qu’il entretient avec Tricell restent toutefois confidentiels. Pour brouiller les pistes, il est officiellement employé par la division de développement des ressources, et non par la division pharmaceutique qui finance le BSAA.
Tricell est un conglomérat d’entreprises variées : transport maritime, développement de ressources naturelles et secteur pharmaceutique. Chaque division dispose de son propre capital et peut ainsi être considérée comme une entité indépendante, chapeautée par une entreprise-mère. Il convient également d’insister sur le découpage de Tricell en différentes branches.
Le BSAA, qui prit connaissance du nouvel échange organisé par Irving, le considéra comme un acte illégal mené à son compte, sans l’aval de Tricell. La mission du BSAA était alors d’appréhender un trafiquant d’armes impliqué dans un échange illégal, et non de lutter contre des armes biologiques.
Irving su pleinement exploiter cette méprise.
Informé de la mission du BSAA, Irving modifia le lieu de l’échange. Il décida de l’effectuer dans une mine située à l’extérieur du territoire autonome de Kijuju. Lorsque l’équipe du BSAA arriva sur les lieux supposés de l’échange, elle tomba dans un guet-apens.
Avant l’arrivée de l’équipe, la version améliorée des Plagas fut propagée parmi les habitant de la ville, les transformant en Majini.
Ces renseignements furent obtenus par l’équipe Alphas, puis confirmés par les données recueillies par l’équipe de soutien (Chris Redfield et Sheva Alomar) avant l’échange d’Irving.
Une créature issue du projet Uroboros fut lâchée lorsque l’équipe Alpha investit les lieux. Elle massacra les hommes de Dan DeChant.
Irving n’avait pas prévu l’élimination de la créature Uroboros par les agents Redfield et Alomar, ni l’interception d’un disque dur. Les données récupérées permirent aux deux agents de localiser le véritable lieu de l’échange. Ils retrouvèrent ainsi Irving aux abords de la mine.
Lorsqu’il se rendit compte que ses machinations avaient échoué, Irving du prendre les mesures suivantes.
D’abord, il contacta les partenaires de l’échange afin de le reporter. Ensuite, il se rendit à la mine pour récupérer toute les pièce à conviction liée à la transaction. C’est à ce moment que Redfield et Alomar l’interceptèrent.
Néanmoins, il avait manifestement un plan de secours en cas d’imprévu.
Irving s’échappa avec l’aide d’un individu encapuchonné qui attendait à proximité. Les deux agents durent alors combattre le Popokarimu, une créature de type chauve-souris qui devait être utilisée lors de la transaction.
Irving lâcha probablement cette arme biologique sur les agents pour se venger de leur intervention, et non pour créer une diversion pendant sa fuite.
Ces événements révélèrent une certaine instabilité mentale chez Irving. Le facteur déclenchant de son comportement irrationnel reste indéterminé. Il a pu être causé par la simple ingérence des agents ou par un excédent de stress.
L’état d’Irving n’allait pas cesser de se détériorer.
Après s’être enfui de la mine, Irving fut repéré dans le territoire autonome de Kijuju par l’équipe Delta, dirigé par le capitaine Josh Stone. Pour s’échapper, il lâcha le Ndesu (basé sur El Gigante utilisé en Europe.). La frustration engendrée par la perte successive de deux armes biologiques à haute valeur marchande ébranla certainement un homme aussi cupide qu’Irving.
Ne voyant pas d’autre issue, Irving décide en dernier recours de prendre la fuite avec son butin. Néanmoins, il fut vite rattrapé par l’individu encapuchonné qui lui remit une ampoule contenant des Plagas. Sa contamination devait servir de punition pour son échec. Il s’agissait également d’un moyen d’éliminer les deux agents.
L’ampoule renfermait une variante des Plagas connue sous le nom de Plaga de contrôle.
Selon les services de renseignement du BSAA, Leon S. Kennedy assista en Europe à des contaminations à ce type de parasite. La Plaga de contrôle se singularise par le fait que son hôte ne perd pas le contrôle de ses pensées, mais subit en revanche d’importantes transformations physiques. C’est pourquoi les hôtes de la Plaga de contrôle doivent se résoudre à faire une croix sur leur humanité.
En ultime recours, Irving fit exploser la raffinerie de pétrole, presque vide à ce moment, ce qui limita les conséquences de son acte. Il espérait que la déflagration détruirait toute pièce à conviction et le débarrasserait des agents Redfield et Alomar. Leur mort lui aurait épargné l’utilisation de la Plaga de contrôle.
Irving fut donc contraint de s’injecter le parasite, ce qui provoqua chez lui une mutation radicale. Néanmoins, sa puissance accrue ne suffit pas pour vaincre les deux agents qui vinrent finalement à bout de lui.