L'heure de gloire est arrivée : Alien Isolation est là.
Le
Aliens Colonial Marines de Gearbox se voulait la suite directe de "Aliens, le retour", mais ces escrocs ont saboté le boulot, profité d'un éditeur visiblement trop laxiste pour financer leurs propres projets maisons, et sous-traité une grosse partie du développement à plusieurs sociétés tierces pour un résultat lamentable. J'ai pu le constater en jouant à la version PC : même en m'attendant à un jeu minable et n'ayant déboursé que 10 euros pour l'obtenir, je me suis quand même senti floué. J'ai pas pu tenir une heure sur le jeu, c'était au-dessus de mes forces.
Développé par Creative Assembly, studio interne de Sega, ce jeu est quant à lui la suite directe du film "Le Huitième Passager", le film fondateur de la saga - le meilleur aussi. Vous incarnez la fille d'Ellen Ripley, Amanda, qui cherche à savoir ce qui est arrivé à sa mère. La boîte noire du Nostromo a été retrouvée et la compagnie Weyland Yutani envoie une petite équipe, à laquelle Amanda appartient, sur la station spatiale Sevastopol pour la récupérer et l'analyser. Mais les choses vont rapidement tourner au vinaigre...
Attention ! Changement radical de gameplay : il ne s'agit pas d'un FPS bourrin dans lequel on incarne un space marine lourdement armé face à une horde d'aliens belliqueux, mais d'un jeu d'infiltration en vue subective. En tant que suite fidèle au premier film, ici tout sera affaire de discrétion : en effet, vous ne ferez face qu'à
un seul xénomorphe. Intelligent, imprévisible, mortel, vous serez quasiment sans défense face à lui. Intuable, vous pourrez tout au plus le mettre en déroute (très) temporairement, mais vous ferez tout pour que ça n'arrive pas : en règle générale, si l'Alien vous voit, vous êtes cuits.
Dans ce contexte, rencontrer les survivants de la station devrait être un soulagement, non ? C'est tout le contraire en réalité. La plupart seront hostiles envers vous ; des bandes se sont formées, et c'est la loi de la jungle qui prévaut. Quant aux androïdes rudimentaires qui peuplent certaines sections de la station, ils obéissent à son IA principale, APOLLO, qui n'a pas l'air de se soucier outre mesure du bien être des humains, et à ce titre, ils n'hésiteront pas à vous fracasser le crâne si vous vous aventurez dans des zones interdites d'accès.
Bref, Amanda est seule, sans ressources, sans ami (ou presque), et tout le monde veut sa peau. C'est le pied ! L'ambiance est parfaitement réussie, tant au niveau sonore (le bip du détecteur de mouvements, les musiques rares qui ne s'enclenchent que pour mettre la pression) que graphique : c'est fidèle à 100% à l'esthétique de ce film de science fiction des années 70, depuis le design du mobilier jusqu'aux ordinateurs, plus proches de minitels monochromes que de vrais PC.
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