[TEST] BURNOUT DOMINATOR

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Hunk
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Pilotes déjantés, votre soif de ‘Revenge’ est trop étanchée depuis le dernier Burnout ? Qu’à cela ne tienne, maintenant que vous avez les bases du pilotage, place à la domination !

Et nous revoilà en selle, ou devrais-je plutôt dire dans le bacquet pour un nouvel épisode de la série Burnout ! Ce style inimitable de courses boostées et de crashes explosifs, made in Criterion Games a connu depuis le lancement du premier épisode le succès à chacune de ses sorties sur PS 2 et a participé à ses beaux jours.

Alors ? qu’est-ce qui change dans cette ultime édition pour les joueurs du monolithe noir de Sony ? Arrêt aux stands pour le 'Pit Stop' détaillé.

Tout d’abord le design des bolides et l’architecture des décors sont magnifiquement réalisés. On sent que la PS 2 est exploitée dans ses moindres capacités techniques.

Le jeu propose toujours les courses qui ont fait sa renommée au fil des épisodes :
· ‘Course’ simple avec comme objectif suprême de terminer la course en tête
· ‘Grand Prix’ pour un mini championnat sur différents parcours, sinueux et toujours vicieux.
· ‘Road rage’ où il vous faudra réaliser un maximum de ‘takedown’ contre vos rivaux (dans certains modes le très apprécié Takedown signature, réalisé à un certain endroit du circuit vous ouvrira la porte vers un raccourci définitif)
· ‘Elimination’ qui parle de lui-même : faudra pas traîner en route.
· ‘Défi’ avec différents objectifs comme éliminer un rival précis pour gagner son bolide
· Et le petit dernier ‘Déjanté’ qui irait bien au ‘disjoncté’ de la série Prison Break, puisqu’il faut adopter dans ce mode de course, la conduite la plus dangereuse qui soit (à contre-sens, dérapages dans les virages etc…) et marquer ainsi la bombe de points qui vous serviront à débloquer d’autres challenges de courses dans les décors d’un autre environnement.

Car le secret dans Burnout Dominator c’est de réussir à faire grimper sa barre de boost (à fond, à fond, à fond…) pour ensuite pouvoir déclencher votre barre bleue de ‘supercharge’ pour un super envol gonflé d’adrénaline, puisque chaque barre qui s’épuise à pleine vitesse façon TGV et sans le moindre crash, vous comptabilisera un ‘Burnout’ et ce sera reparti pour une jauge bleue complète et ainsi de suite ! Le but étant d’enchaîner le plus de ‘Burnout’, véritable multiplicateur providentiel de vos exploits !

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Bref, plus vous êtes agressif dans Burnout Dominator, plus vous progressez, alors, ne vous gênez pas !
Mais attention tout de même aux habitués de l’épisode Revenge : plus question dans cet opus d’utiliser le trafic comme projectiles de l’arrière. J’en sens quelques-uns qui devront effectuer quelques réglages ^^
Autre grand absent, le mode ‘Crash’, véritable exhibition à la ‘Human Canonball’ mais à bord de votre caisse, que certains regretteront pour sa spectaculaire popularité. Mais c’est pour la bonne cause ! Les développeurs de Criterion Games ayant voulu donné tout son sens au terme ‘Dominator’ dans ce Burnout.

Seule règle : avaler les kilomètres en adoptant une conduite extrêmement dangereuse et certainement irresponsable mais pour être reconnu comme le plus acharné, le plus rapide, en un mot : le plus fort (comme Steeve Austins ^^)
On regrettera également l’absence de jeu en réseau dans cette dernière édition (c’est là que l’on s’aperçoit que la PS 2 se fait vieille) mais on se consolera avec la présence des courses en duo sur écran splitté.

Malgré une impression de « déjà joué », Burnout Dominator réussit le tour de force de ne procurer aucune lassitude au joueur. Bien au contraire, cette édition domine de très haut ce qui se fait de mieux dans le genre. Le déblocage des épreuves variées se fait toujours de façon très progressive et terminer le jeu à 100 % vous demandera du temps de jeu (un bon point ça : la durée de vie dans un soft ! Non ?)

Les challenges resteront toujours dans vos cordes ou plutôt dans vos roues, même si la persévérance sera de mise dans cette école de conduite si particulière qu’est l’école ‘Burnout’ !
En tout cas, cette conduite ne sera pas gênante grâce à une fluidité parfaite (aucun ralentissement) même dans les niveaux de vitesse les plus élevés !!!

Tout juste une gêne dans la visibilité à distance des obstacles ou véhicules que l’on distingue souvent au tout dernier moment.
L’exercice de l’esquive dans ces moments périlleux se révèlera alors souvent fatal ! Une des rares frustration que pourront ressentir les pilotes chevronnés, habitués de cette licence.

Mais ne nous arrêtons pas sur ce genre de détail, Burnout Dominator est une bombe, bien décidé à réussir son rôle de temporisateur en attendant le passage à la ‘Next Gen’ cette fois, avec le futur (et très attendu au tournant) Burnout 5.

Note : 8/10
Disponible sur Sony PS 2 et Sony PSP

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