Ces films devenus "cultes" à ma stupéfaction

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zombieater
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Un quart de siècle après demeure mon étonnement devant le phénoménal engouement de plusieurs générations confondues devant les « Star Wars » ; j’ai assisté à leurs débuts sur le grand écran (j’avais 18 ans alors !) et, une fois mis de coté les effets spéciaux révolutionnaires pour l’époque, la mièvrerie générale de l’œuvre me l’avait rendue indifférente : j’étais persuadé que ce film serait oublié dans les semaines à venir ! Encore ne m’étais-je pas ennuyé, ce qui ne fut pas le cas deux ans plus tard pour un autre film devenu culte : »Alien ». J'ai toujours eu horreur des films dont les réalisateurs, à mon sens pour masquer une pauvreté de moyens ou d'imagination, ne montraient rien en prétendant qu'il était plus angoissant de suggérer que de montrer.
J'ai eu le douteux privilège d'assister à une de ses premières projections, en 1979, et hormis la scène-choc du début, lorsque la sale bête surgit de l'abdomen du pauvre homme, le reste du film m'est demeuré incompréhensible et ennuyeux car se déroulant dans les ténèbres ou la pénombre. Autant filmer avec une couverture sur l'objectif en grommelant des borborygmes à coté de la caméra, à ce compte-là, ça coûtera encore moins cher et sera encore moins fatigant.
La seule chose dont j'ai eu du mal à me remettre, et qui m'a hanté pendant des années, c'est la prestation de la grande (dans tous les sens du terme) Sigourney Weaver en petite culotte et tee-shirt moulant!
Dernière modification par zombieater le 01 déc. 2003, 19:54, modifié 2 fois.
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Nemesis
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Mieux vaut éviter de dire que leur succès est immérité juste parce qu'ils ne t'ont pas plu. Je suis personnellement un fan de Star Wars, et pour moi, ils méritent largement son succès
N'est pas mort ce qui semble ? jamais dormir, en d'?tranges ?ternit?s, la mort m?me peut mourir
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zombieater
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C'est exact, en fait le titre originel de ce topic est: "Ces films qui vous laissèrent indifférents et qui pourtant devinrent "cultes" "...seulement ça ne rentrait pas!

Note bien que d'autres, qui m'avaient beaucoup plu, sont également devenus cultes et j'en ai éprouvé la même stupéfaction _ par exemple "Mad Max" _ mais nulle indignation ne vient entacher ce sentiment en ce qui concerne la catégorie des films de ce topic.
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umbertolenzi
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ça commence très fort :lol

Je suis sans doute un fan de Star Wars, je défend bec et ongles la nouvelle trilogie et j'attend bien entendu l'épisode 3 avec beaucoup d'impatience... ce qui ne m'empêche pas de partager en partie l'avis de Zombie : tout ça est fondamentalement bien naïf (plus que mièvre) et fonctionne sur le classique archetype gentils/méchants.

Un ami qui a détesté les deux nouveaux épisode a essayé d'argumenter en disant "j'ai plus 12 ans".
Moi quand je regarde SW j'ai 12 ans et j'en suis bien content :dents


Quant à Alien je dois bien avouer que je l'ai peu revu tant je le trouve...assez chiant, je préfère et de loin sa suite bien plus jouissive et défoulante :kao7
Le premier Alien n'est finalement qu'un psycho-killer dans l'espace avec une créature Gigeresque à la place de Michael Mayers alors qu'avec sa guerilla dans les étoiles CAMERON lançait sur le marché un cocktail survitaminé finallement peu exploité et dont le mirifique STARSHIP TROOPERS du père Paulo est le digne descendant.

Ce ne sont là que des exemples et si je dis que pour moi MATRIX connait un succès immérité Nemesis va me poursuivre de sa divine colère pour m'arracher les plumes alors je ne dirais rien :^o^
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Nemesis
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Ah oui c'est très manichéen Star Wars, mais moi je marche totalement ! Espace, vaisseaux, un univers énorme, les sabres-laser... Enfin bref, pour moi, c'est définitivement culte. On est transporté.
Notez que je suis pas intervenu sur Alien, ça fait perpèt que je l'ai plus vu. Il est sympa ceci dit.
Mad Max, j'ai jamais vu que le 2 et ça fait tellement de temps que j'en ai pas le moindre souvenir !
Starship Troopers, j'adore vraiment !
Matrix, j'aime bien, même si j'accroche pas autant que le Seigneur des Anneaux, ou donc Star Wars.
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zombieater
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N'ayant pas de plumes mais des écailles, je vais donc en parler, de « Matrix » !
J'ai beaucoup aimé le premier, tant pour la forme _ superbe, indéniablement superbe _ que pour le fond, par le problème moral que soulevait ce film.
Si j'ai bonne souvenance, la race humaine a été asservie par des extra-terrestres, mais un bien doux servage, puisqu'ils leur offrent une vie « de rêve » en échange de quelques milliwatts d'electricité! Une vie rêvée plutôt que vécue, dont veulent les arracher Morpheus, Neo et consorts...de quel droit? Au nom du libre-arbitre? Mais comment savent-ils que tous ces gens ne préferent pas, au bout du compte, une béatitude endormie à une incertitude éveillée? Qui sont-ils pour prétendre savoir mieux que les gens eux-même ce qui est bon pour eux? C'est le problème philosophique posé par la mentalité des révolutionnaires _ en d'autres termes: un chat est il plus heureux libre dans la rue, ou castré en appartement?
Aussi fus-je quelque peu déçu par la fin absurdement messianique de ce film, et beaucoup par la totalitéde sa suite, au point de m'abstenir pour le dernier sorti.
( Et la fameuse scène de poursuite automobile de « reloaded », elle s'est faite enterrer quelques mois après par celle de « Terminator 3 « ! )
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umbertolenzi
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On pourrait d'ailleurs s'arrêter un instant sur cette notion de "culte" qui me semble aujourd'hui bien galvaudée puisqu'apposée à n'importe quel film ou série qui sort un peu de l'ordinaire.

Buffy ? CULTE !
Matrix ? CULTE !
X-Files ? CULTE !

la liste est longue....

THE ROCKY HORROR PICTURE SHOW est un film culte.
EVIL DEAD est un film culte.
LE PRISONNIER est une série culte.

Des films, des oeuvres, qui ont gagné leurs galons au fil des années en devenant des références.
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zombieater
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C'est ma foi vrai, il convient de donner une profondeur historique à ce concept. L'engouement des masses ne suffit pas, il faut que la fascination exercée par une oeuvre continue à s'exercer sur d'autres générations, sur des personnes n'ayant pas assisté à sa naissance, pour qu'elle dépasse le statut de phénomène de mode pour accéder à celui de mythe.

N'empêche, mon étonnement demeure; il y a énormément de séries B _ depuis longtemps oubliées _ que j'ai adoré et adore encore, et ce dans différents registres, alors que j'ai toujours été incapable de regarder un "Indiana Jones" jusqu'au bout!
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cerberus
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une série culte ...


BABYLON 5, assurément :jumper
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umbertolenzi
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cerberus mon ami :dents

Indiana Jones repose après tout lui même sur tout un tas de séries B qui firent les beaux jours de Steve et George :)
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Boubou
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Bonsoir,
Topic intéressant appelant la controverse... ça me plait.
Le terme culte a déjà son importance puisque chacun semble y aller de sa petite définition...
Culte avec les années: King Kong de 1933, Nosferatu de 1921
Culte par l'adoration des fans (on rejoint la définition véritable du mot, qui a une connotation très religieuse, il faut le dire...): Star Wars
Culte parce qu'ils ont créé un nouveau genre: Halloween (et Psychose)...
Bref, la liste est longue et différente pour tout le monde.
Mais la plupart des films cités risque d'être chiants pour la nouvelle génération. Voici ce que celle-là pourrait dire:
" King Kong? un vieux truc avec des effets spéciaux qui ne font plus peur à personne; Nosferatu, un film muet..., Star Wars? la nouvelle génération préférera Matrix... Halloween? Scream est 100 fois mieux"
On pourrait s'amuser énormément à regarder l'évolution d'un film dit culte à travers le temps. Personnellement, quand je dis qu'un film est culte, il l'est pour moi, pas pour les autres...
Pour ceux que la question intéresse, Impact en son temps, dans le numéro 36, avait chroniqué 20 ans de Grand Prix d'Avoriaz. Avec ce qu'ils en pensaient hier, aujourd'hui et demain...
La critique de Soleil Vert (film culte...) montrait, à juste titre, que ce dernier aurait l'air kitch quelques années plus tard... ce qu'il devint, par la force des choses...
Une de mes définitions favorites de mes films cultes est le message indémodable qu'ils peuvent faire passer. Star Wars manichéen? Assurément. Comme Le seigneur des Anneaux, comme Matrix (on en revient toujours au héro, plus ou moins torturé il est vrai mais bon, le père de Luke est quand même le plus maléfique dictateur de l'Univers, sa famille a été massacrée... si c'est pas de la toture mentale... :^^ ) et comme toute une kyrielle de films "cultes"...
Boubou
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zombieater
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Voici un post saisissant de concision et de pertinence!
A un détail près peut-être: "Soleil vert" n'est à mon sens pas l'exemple idéal pour ce genre de démonstration, car il traite d'une des grandes peurs du début des seventies _ chaque époque a les siennes _ : la surpopulation. Or celle-ci devant disparaître quelques années après _ à tel point que pendant les eighties, on nous préconisait de se multiplier pour rajeunir la population _ il est evident que ce film très tôt a paru daté.
Autrement, comme tu le dis, pour qu'un film devienne "culte" il doit traiter d'un sentiment _ amour, héroïsme, liberté _ qui par son essence même demeure intemporel.
Inversons maintenant le processus: les films "culte" que, après en avoir entendu parler toute son enfance, on finit par découvrir, un jour, à 16, 18 ou 25 ans.
"Orange mécanique" : le film qui m'a certainement le plus choqué, peut-être parce qu'il m'a fallu le revoir plusieurs fois avant de comprendre pourquoi.
Mais je m'égare, puisque nous devons ici parler de ceux dont on ne comprend pas pourquoi ils le sont devenus..."Aguirre ou la colère des Dieux", par exemple, ou "Phantom of the paradise" de Brian de Palma... par contre, je ne m'explique toujours pas pourquoi "Zardoz" n'est pas devenu "culte", lui?
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Boubou
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Bonsoir,
pour en revenir au sujet, je vais parler du film de Besson "Le grand bleu", non pas que Neptune y fasse une apparition mais parce que, lors de sa première vision, je l'ai trouvé long... et pourtant ce n'était pas la version longue :dents . bref, un film culte dont la simple vision me faisait douter de ce statut, y avait de quoi paniquer!!!
Mais bon, j'avais une dizaine d'année à l'époque... et j'en avais 7 ou 8 de plus quand je l'ai revu et là, je l'ai particulièrement apprécié (avis perso, beaucoup de gens que je connais le trouver toujours chiant à mourir... à croire que les dauphins et les yeux bleus de JM n'impressionnent plus personne. En outre, la gente masculine a depuis fait la connaissance de Patricia... :wink ).
Tout pour quoi me direz-vous? Pour dire qu'un film devient culte à certains moment de notre vie de spectateur ou de cinéphile... faut faire attention des fois.
La deuxième vision plus tardive peut également conforter ce statut dans le coeur du fan qui n'avait pas tout compris lors de la première vision. Exemple: Les griffes de la nuit. Un bon film qui fait peur quand on est gosse... une critique acerbe de la jeunesse américaine en plus quand on le revoit avec un peu plus de recul... un statut culte pour certains plus tard.
Un petit mot de plus: il y a aussi des films qui deviennent cultes plus tard, en y réfléchissant. des films qui, lors de la première vision, n'ont pas marqué mais qui, au fil du temps, se sont imposés dans notre propre esprit comme des films cultes (et cela relayé par toute une partie de la critique cinématographique... je pense à Alien, premier du nom.)...
Boubou
PS: Pour soleil vert, Zombieater, il n'y a pas que le thème de la surpopulation qui est abordé, mais je ne te ferai pas l'offense de citer les divers approches de ce film de science-fiction qui, comme tu l'as si bien dit, est très fortement ancré dans sa période de réalisation...
J'aimerai bien voir ce que penseront les futurs cinéphiles nés en 2010 quand ils verront Matrix pour la première fois...
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Master Baihu
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En tout cas, je suis sûr que cela fera l'objet de topics comme celui-ci dans d'autres forums ! Personnellement, je trouve qu'argumenter sur des blockbusters aussi populaires que Matrix ou Star Wars est une chorégraphie grandiloquente à souhait mais bon ! :p

Quelqu'un a parlé de "culte" comme ayant une connotation religieuse. Je serais tenté de dire..."c'est exactement ça" mais à mon avis, le mot "religion" dans ce cas, devrait pas être pris dans son sens actuel mais dans la racine du mot qui en latin signifie "relier". Ces "oeuvres cultes" ne faisaient elles pas que relier la majorité des hommes entre eux ? Matrix n'est peut être qu'un grand pot pourri de mythologies et de légendes prient à droite et à gauche et saupoudré d'une pincée de références universelles facile à absorber.
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Hunk
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Boubou, on a dit pas de dérive sur le cinéma en général ;)
donc, laisse "le grand bleu" au placard. Comme ça, personne ne parlera des "tontons flingeurs" comme film culte :jumper (diffusé ce soir sur France 2)
:p

Hop, j'en profite et ensuite j'arrête, promis :
autre film culte : "C'est arrivé près de chez vous" :rollin
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Boubou a écrit :On pourrait s'amuser énormément à regarder l'évolution d'un film dit culte à travers le temps. Personnellement, quand je dis qu'un film est culte, il l'est pour moi, pas pour les autres...
Tout à fait d'accord !! Par exemple, <i>le grand bazar</i> des Charlots est un de mes films cultes… Je suis pas sûr que beaucoup pensent comme moi. :)
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Nemesis
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C'est peut-être une erreur, mais quand j'utilise le terme "culte", c'est toujours vis-à-vis de moi en fait. Au sujet d'une oeuvre qui m'a laissé une véritable empreinte, m'a réellement marqué, et sur la durée. Je ne cherche pas trop à savoir si un film culte pour moi l'est également pour les autres (si c'est le cas tant mieux), du moment que moi ça ne me laisse pas indifférent. C'est pour ça qu'il en est ainsi de Star Wars, Seigneur des Anneaux, Starship Troopers... En clair, je ne cherche pas à utiliser ce terme en me basant sur l'effet qu'il a eu sur toute une population, mais principalement sur moi.
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Boubou
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Bonsoir,
c'est vrai Hunk, désolé pour la dérive :^^ :^^ ...
Je ferai plus attention à la mise en garde d'Umbertolenzi en début de forum à l'avenir... :wink et je ne parlerai que de films fantastiques (et j'en ai pas mal en réserve... :p )
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"Culte : qui suscite l'enthousiasme d'un public généralement restreint"
C'est assez vague comme définition :??
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zombieater
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Peut-être, mais ça a au moins le mérite d'être objectif. Reste à savoir porquoi ce public est "généralement restreint" : parce qu'il y a trop d'objets de cultes, ou qu'il faut être légèremnt "différent" pour en pratiquer un?
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Que se soit par inspiration ou originalité, les jeux SH sont devenus cultes chez nous d'ailleurs voici un résumé qui montre que AITD, RE, SH et compagies font beaucoup penser à nos films cultes.

Le lien:
http://jeux-video.krinein.com/resident- ... -1922.html

Le résumé:

Un beau jour, coup de fil de la part de Capcom qui charge Mikami de créer un jeu d’horreur basé sur Sweet Home (un vieux jeu NES) et qui tire parti des capacités des nouvelles consoles. Formidable opportunité pour Mikami qui considère Sweet Home comme un chef-d’œuvre et apprécie énormément les vieux films d’horreur. Dans son approche, le jeune concepteur va opter pour la fameuse technique des personnages 3D intégrés dans des décors 2D. En effet, les multiples changements de point de vue permis par ce procédé très cinématographique augmentent considérablement le suspense. A l’inverse d’une vue subjective, envisagée au début, ils placent parfois le joueur dans des situations effrayantes par la simple utilisation des bruitages, leurs origines n’étant pas toujours directement visibles.


Pour les joueurs européens (et a fortiori pour les français), ce principe rappelle énormément un autre jeu sorti en 1992 sur PC : Alone in the Dark de Frédérick Raynal. L’évidence s’impose alors à tous : Resident Evil serait en quelque sorte un remake déguisé du jeu d’Infogrames. Pourtant, interrogé sur la genèse de Resident Evil, Shinji Mikami cite Sweet Home à tout bout de champ mais jamais un mot concernant Alone in the Dark. Sachant que les PC n’ont véritablement percé en masse au Japon que depuis quelques années, osons l’hypothèse improbable : Mikami n’a peut-être jamais entendu parler d’Alone in the Dark lorsqu’il commence à travailler sur Resident Evil. Comme dans les autres arts, les grands esprits du jeu vidéo se croisent… Mais certaines ressemblances restent vraiment troublantes pour se contenter d’une simple coïncidence, à commencer par le choix de personnage au début de l’aventure, le schéma du manoir dont on ne peut sortir, les architectures (horloges, serre d’intérieur, couloirs étroits, pièces typiques)…


Destins parallèles


Dans les deux titres, le déroulement de l’aventure suit le même principe. En lisant des carnets, journaux, notes qui traînent un peu partout, le joueur assemble peu à peu les pièces du puzzle et comprend progressivement l’origine du chaos qui règne dans les lieux visités. Cette idée était si bien exploitée dans Alone in the Dark que la découverte de certains écrits suffisait à terrifier littéralement le joueur par leur simple pouvoir de suggestion, rendant d’éventuelles cinématiques totalement superflues.


Ce concept se retrouve dans Resident Evil et fonctionne avec plus ou moins de bonheur. Bien mise en scène, l’apparition de certaines créatures provoque une répulsion chez le joueur qui, comprenant que tel zombie n’était auparavant qu’un homme avec ses doutes, faiblesses et sentiments, réfléchit plus souvent qu’il n’y paraît à ses actes destructeurs.


Alone in the Dark se déroule au XIXe siècle et son scénario s’inspire très largement de l’œuvre de l’écrivain Howard Philips Lovecraft, créateur d’une mythologie démoniaque articulée autour de Dieux maléfiques attendant dans une dimension parallèle leur retour sur Terre. De son côté, Shinji Mikami prétend n’accorder que peu d’importance au scénario. Pourtant, une grande habilité de Resident Evil réside dans la modernisation du genre survival horror initié par Frédérick Raynal. L’action prend place en 1998 et les monstres rencontrés résultent d’expériences biologiques malheureuses.


A cet égard, intéressant de constater que Resident Evil et Alone in the Dark se terminent en sous-sols, mais là encore de façon différente. Une caverne aux airs d’enfer pour Alone, un laboratoire high-tech abandonné pour Resident.


Dans la série «une coïncidence, sans doute», notons quelques similitudes amusantes entre les suites des deux séries.


Au début d’Alone in the Dark 2, Edward Carnby fait sauter la grille du nouveau manoir qu’il va explorer, tandis que Resident Evil 2 débute juste après l’explosion provoquée par un camion.


D’entrée de jeu, Carnby récupère une mitraillette et des munitions, donnant le ton du titre plus orienté vers l’action que son prédécesseur, un peu comme Resident Evil 2 (beaucoup moins complexe que le premier opus). Par la suite, le début d’Alone in the Dark 2 se déroule en extérieur, autour du manoir, à la manière de Resident Evil 2 qui vous promène un peu dans les rues de Raccoon City avant de pénétrer dans le commissariat.


Plus tard dans le titre d’Infogrames, le joueur prend le contrôle d’une petite fille afin de porter secours au héros prisonnier. Plus tard dans celui de Capcom, le joueur dirige Sherry, une petite fille pouvant se faufiler dans certains passages trop étroit pour Claire Redfield, l’héroïne du jeu.


Enfin, le détective Carnby revêt cette fois-ci un costume bleu… justement la couleur de l’espèce de pyjama que porte Léon S. Kennedy, l’autre héros de Resident Evil 2.


Alone in the Dark 3 Ghosts in Town, quant à lui, propose de visiter les rues d’une ville fantôme, également le postulat de départ de Resident Evil 3 Nemesis. L’entrée en scène de Jill Valentine, héroïne sur le retour de Resident Evil, arrive tout de suite après une explosion… phénomène que Carnby ne tarde pas à rencontrer dans Ghosts in Town. Et vestimentairement parlant, le détective de l’étrange est plus légèrement vêtu qu’à l’accoutumée (pas de veste, juste une chemise) et toujours en bleu. Jill, de son côté, opte pour une minijupe (qui, comme chacun sait, constitue la tenue idéale pour affronter ce genre de situation) et un haut… bleu.


Des jeux sous influences


Cela n’a pas pu échapper à grand monde : Mikami et ses équipes ont truffé les Resident Evil de multiples références cinématographiques. La plus évidente, compte tenu de la présence constante des zombies : la trilogie des morts vivants de George A. Romero. Mikami avoue d’ailleurs que le film qu’il avait à l’esprit en concevant son jeu est Zombie (Dawn of the Dead en VO), le deuxième volet connu pour son contenu hautement politique et subversif.


Mais les morts vivants ne sauraient suffire. Le joueur croise donc une très grande diversité de créatures au cours de la série, souvent empruntées au cinéma d’horreur. On pense tour à tour à Cujo (les chiens), Alien (les lickers et autres cocons croisés dans Resident Evil 2, The Thing (les multiples transformations de Birkin dans le 2), Les Dents de la Mer (l’alligator et la manière dont il meurt, le requin du premier épisode), les vieilles séries B (les araignées et serpents géants)… mais aussi aux Oiseaux d’Alfred Hitchcock. Pour ce film, le réalisateur expliquait qu’il était beaucoup plus effrayant de mettre en scène des oiseaux normaux que des volatiles agressifs tel que les vautours, et on peut remarquer, dans cet ordre d’idée, que les corbeaux de Resident Evil représentent les seuls créatures non mutantes de la série.


Un impressionnant bestiaire de l’horreur dont le Tyran, boss récurrent, représente l’hybride, la somme de toutes ces abominations.


Rayon clins d’œil, citons également les emprunts de Resident Evil 3 Nemesis au Retour des morts vivants de Dan O’Bannon (1984) : la chapelle où Jill trouve refuge après sa contamination, les morts sortant du sol dans le cimetière et la fin particulièrement… apocalyptique.


Enfin, la réédition GameCube de Resident Evil ajoute une séquence en extérieur évoquant la cabane d’Evil Dead (Sam Raimi, 1981).


Non mais franchement, Mikami San


Pas vraiment du genre à y aller avec le dos de la cuillère, Shinji Mikami déclarait lors d’une interview sur une radio japonaise, lors de l’été 2002, que Kingdom Heart de Squaresoft ne devait son succès commercial qu’à un effet de hype collectif, et que les joueurs s’étaient rué sur ce jeu sans se soucier de sa qualité réelle. Cet éclat peut s’expliquer par deux raisons. D’abord, la réédition GameCube de Resident Evil, sortie dans le même temps, n’a pas atteint les chiffres de ventes escomptés. Mais n’oublions pas cet épisode fameux de l’histoire du jeu vidéo : en 1997, Squaresoft embauche une bonne partie du staff travaillant sur Resident Evil 2 en vue de réaliser son propre survival horror, Parasite Eve. Le jeu de Capcom est alors retardé et sa version finale ne correspondra pas tout à fait à la vision initiale présentée aux joueurs. Rancunier, Mikami ?


Ce «transfert de cerveaux» nous vaut d’ailleurs un savoureux clin d’œil à Resident Evil 2 dans Final Fantasy IX (en version US uniquement), en partie réalisé par d’anciens de Square Honolulu, responsable de… Parasite Eve.


Encensé par l’ensemble de la critique lors de sa sortie, Resident Evil 2 n’atteint pourtant pas l’excellence de son prédécesseur. Le prometteur système de scénarios croisés, pour ne prendre que cet exemple, est bourré d’incohérences. Le joueur éteint ainsi deux fois le même incendie, abaisse deux fois la même échelle, déplace deux fois les mêmes caisses et statues, tue deux fois la même grosse bébête… pour l’inspiration, on repassera. Mais le plus hallucinant (enfin moi personnellement, je trouve ça hallucinant) se situe vers la fin. Lorsque Claire «du second scénario» arrive au laboratoire souterrain, on comprend qu’elle passe après Léon : le téléphérique et la plate-forme doivent être rappelés, Ada n’est plus dans la salle de repos… il est donc impossible que le courant rétabli par Léon soit à nouveau coupé, surtout avec le fusible qui se retrouve dans la même pièce avec la même énigme bas du plafond ! Et le ridicule touche le fond lors du générique de fin, quand Sherry s’exclame en voyant le héros : «Léon !». Problème : à ce stade-là, elle ne l’a jamais vu… Gare aux gaffes.


Reconnaissons cependant que Resident Evil 2 regorge de passages capables de vous faire frôler la crise cardiaque, contrairement au très moyen Resident Evil 3 Nemesis.
A bas le nouveau gameplay de RE et de ses boutons ? l'?cran.
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Vive l'ancien gameplay, le Survival-Horror.
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Je ne comprends pas. Pourquoi remonter un si vieux topic pour parler de quelquechose qui n'a rien à voir ? C'est bien, on a 10 lignes sur les références empruntées à des films mais après ? Tout ce que je lis, ce sont des commentaires sur des jeux, commentaires que tout le monde connait déjà. Ca vient peut-être de moi, mais je ne vois pas l'intérêt.
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Je suis navré de remonter ce topic tardivement mais je préparai ma réplique donner une réponse saine à Umberto au sujet de ceci...
X-Files ? CULTE ?

Je ne veux pas remettre en cause ton jugement loin de là mais j'ai écouté X-files depuis sa gestation en 1992 et j'ai passé au travers de la plupart des saisons. Si en revanche tu connais X-Files des 4 dernière saisons (6,7,8,9 avec de bon épisodes quand même) je peu comprendre ta réticence mais il y a aussi les saisons (1,2,3,4,5) de la série qui reste des références et sur ce point la, il me semble que la série X-Files n'a plus à prouver son statut de série culte depuis un bon moment et c'est sans compter que, pour avoir initié un jeune néophyte à cette série. Je sais en toute bonne foi qu'elle peut encore avoir un impact aujaurd'hui pour avoir vu ce dit jeune attraper comme on le dis "la pillule" et ne plus pouvoir s'en passer. Et il en va de même avec Alien le huitième passager, j'ai un pote néophyte de la série à qui j'avais fait essayer ce film et il l'a trouvé particulièrement stressant. ;)

Faut dire que je parle en tant que petit fan de X-Files et, cette série va bientôt avoir 14 ans d'existence quand même MDR! Peut-être à t'elle encore des preuves à faire mais pour ma part, c'est chose faite. ;))

À bon entendeur :lol5
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umbertolenzi
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Il ne faut surtout pas voir dans ces intérogations (X-files, Buffy, Matrix - et il y en aurait d'autre) de l'ironie mais un vrai questionnement sur la notion même de CULTE en dehors de toute considération "qualitative" des produits.
Bien que déçu par les dernières années X-Files la série n'en reste pas moins dans mon coeur pour plein de raisons. ;)

Le terme de CULTE est galvaudé, apposé à tout et n'importe quoi à partir du moment où ça cartonne et rapporte plein de brouzoufs, et n'est plus qu'une astuce marketing qui n'a plus beaucoup de signification.
J'parle pas aux cons, ?a les ?duque.
Jack Bauer

Nemesis a écrit :Mieux vaut éviter de dire que leur succès est immérité juste parce qu'ils ne t'ont pas plu. Je suis personnellement un fan de Star Wars, et pour moi, ils méritent largement son succès
Tout à fait j'en suis un moi même, et leur succès est largement mérité!

J'ai vu le premier alors que je n'avait que 7 ans!
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