Aujourd'hui nous vous proposons une nouvelle traduction d'interview.
Cette fois de
Matthew Mercer,
Nicole Tompkins et
Stephanie Panisello sur leur participation au film CG
Resident Evil Death Island sorti cet été :
Screen Rant s'est entretenu avec
Matthew Mercer,
Stephanie Panisello et
Nicole Tompkins sur le nouveau film,
Resident Evil: Death Island afin d'échanger sur les péripéties de leurs personnages.
Screen Rant : J'ai adoré le film ! L'animation était superbe et j'ai été terrifié par les trucs avec le virus parce que tout avait l'air réaliste.
Qu'est-ce qui vous a le plus enthousiasmé avec tous ces personnages partageant l'écran pour la première fois ?
Matthew Mercer : Pendant tout ce temps dans la communauté des fans de
Resident Evil, tout le monde, même nous, nous sommes demandé, "et si ils se rassemblaient tous ?".
Il y a eu tellement d'attente et d'espoir qu'un moment comme celui-là puisse se produire, que ça a été vraiment super pour nous tous de se rassembler pour en faire une réalité.
Stephanie Panisello : Ouais, honnêtement maintenant que j'y pense, je pense que nous voulions tous voir Claire et Jill agir ensemble.
Nicole Tompkins : On en avait clairement parlé auparavant.
Stephanie Panisello : Ouais, que nous aimerions bien voir ce duo pour voir ce dont elles seraient capables, et comment ça se passerait. Et ça s'est fait. Donc c'est vraiment super d'avoir tout le monde rassemblé et de voir comment ils interagissent.
Chaque personnage a ses forces et ses faiblesses. Intéressant de voir comment chacun compense les faiblesses de l'autre. Tout est incroyable : la bande-annonce du film elle-même, les moments épiques, les monstres qui attaquent et les personnages qui esquivent… ça valait vraiment le coup d'œil.
Je sais que nous étions tous ravis dès que nous avons réalisé. "Est-ce que tu te rends compte que nous allons être tous réunis ? Oh mon dieu, c'est enfin arrivé !".
Nicole Tompkins : Toutes les conversations que nous avons eues en coulisses dès que l'on a été informés. Nous étions tous en train de nous dire : "Oh mon dieu, tu as vu XYZ ?".
C'était vraiment excitant.
Screen Rant : Quelle a été votre dynamique d'interprétation préférée ?
Nicole Tompkins : J'adore ma Claire mais je dois admettre que voir Leon et Jill ensemble était juste très excitant. J'adore leur scène et je crois que ça a été une de mes préférées à doubler et à travailler parce que tout était censé. On sent vraiment que les gens attendaient ce moment et qu'ils n'ont pas été déçus.
Matthew Mercer : C'est intéressant d'avoir des personnages qui se connaissent depuis longtemps dans cette série tout comme nous les connaissons depuis longtemps séparément. Chacun se reconnait et ressent le sentiment partagé d'avoir affronté les mêmes horreurs. Ce qui signifie qu'ils peuvent chacun se faire immédiatement confiance, bien plus qu'avec n'importe quelle autre personne. Et voir ce lien se développer immédiatement est vraiment plaisant à voir.
Nicole Tompkins : Ils savent comment coopérer et ça se voit. Ça donne un peu cette sensation de toujours faire partie du R.P.D. *rires*
Matthew Mercer : Tu ne quittes jamais ta place.
Nicole Tompkins : Tu en feras toujours littéralement partie.
Stephanie Panisello : Et je pense aussi aux Redfield rassemblés. Ce rassemblement entre le frère et la sœur, c'est juste beau à voir. Peut-être parce que, moi-même et mes frères, sommes beaucoup liés à travers les jeux vidéo, mais j'adore vraiment ce duo. Et c'est marrant parce qu'il y a une scène où Chris doit calmer Claire à un moment, du genre "Yo, ressaisis-toi" et elle répond "OK". Ce que je trouve drôle, parce-que j'ai l'impression qu'elle a cette liberté d'aller aussi loin grâce à la présence de son frère juste à côté.
Peut-être qu'autrement, elle aurait fait preuve de plus de retenue. Elle en avait rien à faire, et je trouve ça intéressant de voir comment le frère et la sœur interagissent de cette façon. Et puis ce qu'il y a de génial aussi, bien évidemment, c'est le fait d'avoir tous les héros féminins ensemble. Même Rebecca en plus ! Je pense que ça a été une superbe aventure bien épique.
Screen Rant : L'une des choses que j'ai adorées était de voir les effets d'un traumatisme dans une zone de guerre. Qu'est-ce qui vous a intrigués le plus en explorant ces personnages qui sont devenus des vétérans dans l'univers de
Resident Evil ?
Nicole Tompkins : Oui, les traumatismes sont une des grandes thématiques abordées dans cette série. C'est surtout le cas pour Jill dans ce film, où on la voit surmonter autant que possible son traumatisme et réintégrer une équipe, tout en se sentant distante derrière ses collègues parce qu'elle porte toujours en elle beaucoup de culpabilité et de honte dues au syndrome du survivant, ainsi qu'aux expérimentations de Wesker et autres folies de
Resident Evil 5. Et donc on la voit persévérer puis s'isoler durant le film, avec toute l'équipe qui continue de lui faire comprendre qu'ils sont là pour elle et qu'ils comprennent ce qu'elle a vécu.
Qui avoir de mieux dans une zone de bataille que ceux qui la connaissent mieux que quiconque et savent ce qu'elle traverse ?
Matthew Mercer : Ouais, je pense qu'il y a un thème très fort qui est de trouver une communauté face à un traumatisme commun. Il est difficile de se lier à des gens lorsque vous avez souffert de graves traumatismes. Le plus souvent, on trouve du soutien auprès d'autres personnes qui ont eu des expériences traumatisantes similaires, pour échanger sur ces expériences communes et comprendre que l'on est pas seul. Je pense qu'on retrouve beaucoup cette thématique dans l'histoire de
Resident Evil, en général, mais surtout dans ce film, où il y a très clairement un groupe qui se rassemble pour la première fois et où chacun trouve non seulement du soutien et une compréhension mutuelle dans la présence de l'autre, mais aussi des compétences et de l'expérience qui les rendent forts en tant que coéquipiers, face à une menace terrifiante.
Stephanie Panisello : Ce qui est intéressant aussi, ce sont les choix qui sont faits, parce qu'évidemment, ceux des antagonistes sont différents, tout comme ce qu'ils ont vécu et quelle voie ils choisissent de suivre dans cet univers. Et c'est très intéressant, parce que cela vous fait réaliser que vous pourriez vivre une chose similaire et suivre une voie cependant différente.
Ces choix représentent bien chacun des personnages, et je pense que beaucoup seront empathiques là-dessus et se diront "OK, il pourrait m'arriver ceci et je peux choisir quel chemin je vais prendre".
Screen Rant : Nous sommes dans une génération où les adaptations de jeux vidéo sont réussies.
The Last of Us,
Arcane,
Resident Evil: Death Island. À votre avis, quelle est la clé d'une adaptation réussie d'un jeu vidéo en film ?
Stephanie Panisello : Je pense qu'il faut que ça soit humain parce que ça va s'adresser à un audimat plus large. Ça ne s'adressera pas uniquement aux joueurs. Ces derniers vont plus naturellement vouloir regarder ces films mais pour les autres, il faut attirer leur attention. Et je pense qu'il faut donc jouer sur cette curiosité-là, il faut que ça leur parle.
Il faut comprendre aussi pourquoi la franchise est iconique, ne pas avoir peur d'y aller à fond. Et je pense que
Resident Evil le fait très bien. Ils n'ont pas peur d'offrir ce qu'ils font, à savoir des monstres, du gore à souhait. On va dans tous ces différents endroits et on sait ce à quoi on va avoir droit. Mais c'est davantage ce sentiment d'humanité qui en ressort qui fera que tout le monde sera engagé à regarder le film.
Nicole Tompkins : Je pense que les adaptations sont un art à part entière. Je ne sais pas s'il y a vraiment une clé pour réussir, je pense que ça dépend plutôt de la franchise, des artistes et des créateurs qui sont impliqués, surtout des scénaristes passionnés, des gens qui connaissent les aboutissements et qui en ont une vision claire. Il y a tellement de parties différentes dans un projet qui doivent fonctionner ensemble pour donner quelque chose de magique. C'est souvent un miracle de réussir à produire quelque chose, en général. Et produire quelque chose de mémorable est un vrai talent. Et je dirais qu'il n'y a pas qu'un seul message. Je pense que ça tient beaucoup à une sorte d'alignement des planètes. Donc je suis toujours impressionnée par les adaptations réussies parce que faire la transition d'un media à un autre, que ce soit d'un livre à un jeu, à un film ou une série TV, je trouve que c'est un challenge incroyable.
Et un talent vraiment unique. Et pour ma part, j'adore regarder ou faire partie d'un tel projet et me dire "Oh wow ! Ça fonctionne. Oh wow ! C'était vraiment drôle. Oh wow, c'était vraiment une première".
Matthew Mercer : Ouais, je pense que c'est aussi le fait que nous avons une longue histoire tumultueuse d'adaptations de jeux vidéo qui n'ont pas vraiment fonctionné.
Et je pense que ça tient principalement aux producteurs, qui misaient uniquement sur la popularité du jeu vidéo sans se soucier de la qualité du scénario, de ce qui a rendu à la base ce jeu populaire, parce que la plupart des jeux qui réussissent ont de bons scénarios.
Et souvent ce sont juste des machines à fric, ou ça a été confié à des personnes qui ne voyait aucun intérêt à respecter le matériau d'origine et qui voulaient juste utiliser le nom pour en faire quelque chose qui n'a rien à voir. Il faut trouver ce juste équilibre, entre respecter et apprécier le scénario qui a rendu le jeu populaire pour commencer, qui a fidélisé des personnes, tout en rendant hommage au genre et style de ce qui a rendu ce jeu unique parmi tant d'autres.
Il faut trouver aussi des scénaristes, des directeurs, des créateurs artistiques dévoués à rechercher ce qui fonctionnera le mieux sur le média dans lequel le jeu est transposé. C'est vraiment la dernière pièce du puzzle et ce n'est une tâche aisée, parce que nous sommes dans une génération où les gens reconnaissent que si tous ces éléments sont réunis, nous pouvons obtenir au final des adaptations incroyables !
Nicole Tompkins : C'était la synthèse la plus incroyable que j'ai jamais entendue. Nous étions tous à faire des brouillons de nos explications et Matt était là en mode "ok, tiens moi ma bière".
Stephanie Panisello : Pour tout mettre noir sur blanc.
Matthew Mercer : C'est parce qu'on m'a bien aidé aussi.
Screen Rant : D'ailleurs, et ça ne sera pas surprenant, j'ai une question concernant la chaine
Critical Role pour toi, Matt. Tu as participé à des vidéos
one shot sur
Doom et
The Legend of Zelda. Est-ce que tu n'en ferais pas une sur
Resident Evil ? Et si oui, quelle partie de cet univers tu aimerais explorer ?
Matthew Mercer : Si l'opportunité se présentait, ça serait une conversation vraiment intéressante à avoir. Pour ce qui est de l'aspect de cette franchise à explorer… L'étendue de certains scénarios est assez énorme. J'aimerais presque tout ramener à un seul endroit. Je pense que j'aimerais revenir dans les couloirs étroits de ce manoir terrifiant et son laboratoire souterrain, que j'explorais pour la première fois du temps où j'étais lycéen. Je ne sais pas si je raconterais un des scénarios existants mais j'aimerais raconter un scénario plus restreint, comme un petit classique du genre horrifique.
Screen Rant : Qu'est-ce qui vous a le plus surpris sur votre personnage durant le déroulement de ce film ?
Matthew Mercer : Je pense que c'était le fait que Leon admette qu'il avait besoin de vacances, haut et fort. C'est important.
Nicole Tompkins : Je pense que c'était surprenant, ou plutôt intéressant pour ma part, de voir comment Jill gère son traumatisme. Elle est confrontée aux mécanismes habituels du traumatisme comme rejeter les autres, ressentir le besoin d'être seule et de faire les choses par elle-même. Une sorte de martyr presque, alors qu'elle a une vraie équipe qui veut la soutenir. Et on voit que le traumatisme la déconnecte vraiment des autres, puis que petit à petit, elle se reconnecte aux autres et parvient à surmonter sa culpabilité. Je trouvais que c'était vraiment beau à voir, et c'était l'une des parties du scenario sur laquelle je me suis vraiment investie.
Stephanie Panisello : Je pense que c'était de voir jusqu'où Claire était prête à aller. Elle ne prend rien à la légère. Tout ce qu'elle fait tient de son scenario d'origine et de ce qu'elle y dit :
"Parce que je tiens à toi" (
"because I care" en VO). Ça ressort très bien dans ce film aussi et je trouve ça intéressant. Il y a certaines situations où elle ne devrait pas se soucier des autres et elle le fait quand même. Donc c'est intéressant de voir que ça ne l'a jamais quittée. C'est vraiment ce qui lui tient à cœur au plus profond d'elle-même et c'est intéressant de voir qu'elle ira jusqu'au bout pour cela.
Nicole Tompkins : C'est sa bienveillance à se soucier des autres. Je trouve que c'est un aspect particulièrement intéressant.
Stephanie Panisello: Il faut toujours être soucieux des autres.
Screen Rant : C'est le moment parfait pour le rappeler aussi : Les zombies sont devenus un sous-genre colossal de l'horreur. Qu'est-ce qui démarque
Resident Evil des autres franchises avec des zombies ?[/b]
Stephanie Panisello : Si on parle juste des jeux, j'adore comment on peut tirer sur les différents membres du corps et qu'ils tombent séparément en pièces.
Nicole Tompkins : Je pense qu'il y a à dire là-dessus, parce que ça a évolué, bien au-delà de simples zombies. Mais c'était surtout l'un des premiers jeux avec des zombies qui a bien marché et qui offrait une expérience immersive, voire viscérale.
C'est sa nature iconique qui a permis à la série de continuer, et d'évoluer avec tous ces monstres et cet univers qui grossit, grossit et s'étend de façon vraiment intéressante. Mais je pense que c'est surtout le fait d'avoir placé le joueur au centre de cet apocalypse zombie, il n'est pas seulement spectateur. Et dans des endroits plutôt confidentiels au début, avant d'arriver dans des environnements plus vastes comme Raccoon City ou tout ce qui a suivi ensuite.
Matthew Mercer : Je pense que ça tient beaucoup au fait que dans beaucoup de médias du genre "apocalypse zombie", la zombification est due soit à une corruption de la nature, soit à une arme biologique qui s'est accidentellement échappée. Et ça semble toujours être le dernier cas.
Resident Evil a toujours placé la cause (de cette histoire horrifique) dans l'arrogance humaine et la folie d'une science appliquée à mauvais escient. Ainsi que des personnes malveillantes qui cherchent à contrôler la nature. Les zombies sont le point de départ mais toutes les mutations, tous les dangers et les terreurs viennent en fin de compte de personnes pensant pouvoir contrôler à leur guise la nature et qui se placent au-dessus des autres, qui n'arrêteront devant rien pour prouver leur supériorité. Et c'est ce thème qui se développe continuellement, de chapitre en chapitre.
Nicole Tompkins : C'était l'avidité. L'avidité humaine.
Screen Rant : Ça finit toujours bien. Et comment votre compréhension du personnage a évolué depuis la première fois que vous les avez incarnés ?
Matthew Mercer : Ce n'est pas évident, mon ami. Les pauvres bougres de
Resident Evil.
Stephanie Panisello : Concernant Claire, je pense qu'elle avait 19 ans la première fois qu'on l'a vue. Elle n'avait aucune idée de ce qu'il se passait, et elle n'avait donc pas toutes les compétences et l'expérience comme les autres personnages.
Et maintenant c'est intéressant parce qu'un des marqueurs de son évolution est le fait qu'elle jure moins. Elle n'est plus aussi jeune, ni inexpérimentée. Mais je pense également que depuis le début, dans
Resident Evil 2, elle gère tout ce qui lui arrive et elle essaye juste de survivre constamment. Du genre, elle affronte ceci, elle esquive cela. Ce n'est pas qu'elle ne se faisait pas confiance. C'est juste qu'elle ne comprenait pas vraiment ce qu'il se passait.
Mais après avoir appris ce qu'il se passait, on peut voir qu'elle est devenue plus curieuse dans
Infinite Darkness.
Elle compte surtout sur elle-même à présent, du genre "Oh tu sais quoi, c'est ce que je vais faire". Et maintenant, dans
Death Island, elle se base vraiment sur son expérience. Et c'est là qu'on voit que sa prise de décision est différente, comment ce personnage grandit, tout en restant la même.
Matthew Mercer : Pour Leon, il était vraiment dévoué à faire son métier de policier et à protéger la population, il voulait vraiment être un héros. Et il s'est retrouvé immédiatement plongé dans un monde en constante évolution et où tous ceux qu'il essaye de sauver périssent le plus souvent. Sa quête d'héroïsme et ses efforts ont tous été réduits à néant en faisant face à la réalité et au fait qu'il ne pouvait pas être à la hauteur de ses espérances.
Ce sont des circonstances qu'il ne pouvait pas contrôler, mais il se tient quand même pour responsable. Et comme on l'a vu dans les derniers jeux, cela commence à peser sur lui. On a pu voir dans le film précèdent que cela l'a fait sombrer dans l'alcoolisme, la dépression et la colère. Mais dans
Death Island, c'est en coopérant avec ses camarades qu'il se rappelle qu'il n'est pas tout seul et que parfois, il n'y a pas de mal à demander de l'aide et à collaborer avec les autres, pour trouver un moyen de réussir. Ce n'est peut être pas la victoire parfaite recherchée, mais c'est une victoire nécessaire pour ceux qui doivent être secourus.
Nicole Tompkins : Quant à Jill, pour moi c'est vraiment une expérience spéciale parce que j'ai pu l'incarner durant les prémices de l'histoire de
Resident Evil. Pas au tout début certes, mais elle était jeune et déjà en proie à un traumatisme important alors qu'elle commençait tout juste son combat.
Et puis ensuite, je l'incarne des années plus tard à une période proche d'aujourd'hui, alors qu'elle a déjà vécu tant de péripéties, et c'est spécial pour moi parce que j'ai fait le bilan de tout ce qu'elle subi et je me suis dit "d'accord, tout ceci est derrière moi maintenant". Alors que dans
Resident Evil 3, il n'y avait uniquement que l'incident du Manoir qui s'était produit et son entraînement à l'armée.
Alors que maintenant c'est plutôt, "wow, tous ces événements se sont produits au cours de sa vie". En ayant ce genre de souvenirs dans sa mémoire et en se les remémorant, elle se dit juste "ok, ça ira" et c'est ainsi qu'elle gère son traumatisme, car elle n'a pas d'autre choix que d'aller de l'avant.
Un peu comme tous les autres personnages de
Resident Evil, mais elle a cette façon de persévérer et d'avancer, on voit qu'elle lutte contre tout cela mais que continuer à aller de l'avant ne suffira pas. Elle doit faire face à ce qui la perturbe, mais elle est entourée de ses amis, et je pense que c'est beau à voir.
Traduction française : Iceweb38 pour Biohazard France - Octobre 2023
Source : screenrant.com