[Fan fic DELIRIUM] Bon sang mais c'est bien sûr !

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Wesker
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Voici la première fanfic délirium de BHFR, en espérant qu'il y en ai bien d'autres par la suite.
Le principe d'une délirium est simple : un premier fan écrit le début d'une histoire (en rapport avec un des RE) puis il laisse son héros dans une situation périlleuse ou bizarre. Il laisse ensuite la place à un 2e fan qui écrit la suite et laissera le héros dans une autre situation dangereuse ou amusante. Et ainsi de suite.
Le maître mot d'une délirium est ... délirium :wink Vous pouvez transporter la suite de l'histoire dans le passé ou le futur, dans un autre pays ou une autre planète, faire intervenir des personnages sortant de votre imagination ou du monde réel, libre à vous. N'importe qui peut participer.
 
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La porte s'ouvre en grinçant, livrant passage à un zombie en état de putréfaction avancée, la démarche vacillante et incertaine, mais les mains fermement dirigées vers ma gorge. Son râle déchirant ne laisse aucun doute sur ses motivations. Il a faim. Et soif. De. Mon. Sang.
 
Tout cela est bel et bon, me direz-vous, mais je n'ai pas envie de lui servir de plat de résistance. Ni à lui, ni à ses congénères hantant le Manoir Arklay et encore moins aux créatures qui se sont échappées des labos de la société pharmaceutique Umbrella. Enfin, quand je dis "échappées", vous m'avez compris.
Officiellement, Umbrella commercialise des produits pharmaceutiques, allant de l'aspirine aux soins pour la peau, en passant par le dentifrice et le sirop contre la toux. Officieusement, Umbrella prépare des armes biologiques, à l'usage des plus puissants. Comprenez des plus riches. Ses armes ont déjà été testées avec succès sur des cobayes humains (prisonniers de droits communs, fugueurs) mais jamais contre des êtres humains ayant subis un entraînement militaire.
 
C'est là que j'interviens dans l'histoire.
 
Mais avant de vous parlez de moi en détails, permettez-moi d'abord de me débarrasser de l'autre sangsue. Il n'avance pas très vite mais, comme tous ces semblables, il n'a qu'une idée fixe et c'est de se nourrir de chair humaine vivante. Je vous rassure tout de suite, il ne s'agit pas d'une des armes biologiques créées par Umbrella. Non, il s'agit malheureusement d'un effet secondaire indésirable produit par l'inhalation d'une forte dose de virus Tyrant - "Virus T", pour les intimes. Les chercheurs d'Umbrella se sont en effet rendu compte à leurs dépend que le virus T était excessivement volatile et qu'il transformait tous les êtres vivants qui le respirait en créatures mortes-vivantes. Alors que son injection, en doses contrôlées, permettait une mutation contrôlée du sujet.
Donc, tous les êtres vivants respirant cette cochonnerie mourraient en quelques heures puis ressuscitaient et tentaient de mordre tout ce qui passait à leur portée.
N'ayant plus besoin du staff cantonné au Manoir, et pour de sombres raisons d'économie de salaires, les dirigeants d'Umbrella ont décidé d'organiser une fuite du virus T afin de contaminer tout le personnel encore en place et d'envoyer les membres du STARS les affronter.
 
Les STARS... ils se prennent pour une élite alors qu'ils n'ont été créés que pour servir de punching-ball à des armes biologiques ! La vie est ironique, n'est-ce pas ? Les membres du STARS ont été majoritairement recrutés dans l'armée américaine, et ses différentes forces spéciales. Des fortes têtes qui ne manqueront à personne, en cas de décès. D'ailleurs et d'après ce que j'ai vu et entendu, il semblerait que le groupe Alpha ai déjà eu du mal à pénétrer dans le Manoir... et les quelques membres survivants n'ont pas été très loin ! Kenneth a hurlé quelque part dans l'aile ouest et j'ai vu le cadavre de Forrest sur le balcon. Je pense qu'il reste Enrico, Rebecca et Richard qui vadrouillent quelque part. Les membres du groupe Bravo ont également eu un départ laborieux même s'ils ont été plus nombreux à entrer dans le Manoir. Mais entre les créatures et les pièges concoctés par l'architecte, ils ne sont pas sortis de l'auberge. Ou du Manoir, ah-ah-ah !
 
Je parle, je parle, et mon ami en lambeaux s'impatiente. Il me saisit dans une étreinte putride et nauséabonde et essaye de me mordre à la carotide. J'ai une fraction de seconde pour réagir.
Pour préserver mon intégrité physique, j'ai le choix des 2 parades :
1) Je pourrais utiliser mon agilité surhumaine pour glisser entre ses bras, prendre appuis sur le mur et utiliser la force d'inertie pour courir au plafond et retomber derrière lui
2) Je pourrais utiliser ma force surhumaine et traverser sa gorge de ma main puis refermer mon poing sur sa colonne vertébrale et désolidariser sa tête de son corps
Mais je préfère la bonne vieille troisième solution : je lui colle le canon de mon arme entre les dents et j'appuie sur la détente. L'arrière de son crâne explose et ce qui reste de son cerveau repeint une partie du mur derrière lui.
Alors que son cadavre commence à s'affaisser à mes pieds, j'entend une course dans le couloir. Je n'avais pas prévu que la détonation alerterait quelqu'un ! Avant que je ne puisse réagir, la porte s'ouvre brutalement et une silhouette féminine armée s'encadre dans le chambranle. Il s'agit de Jill Valentine, membre de l'équipe Bravo. Elle pointe son revolver sur moi puis le relève, avec soulagement.
"Mais qu'est-ce que tu fais là, Barry ?" s'écrie t'elle.
 
 
A suivre

PS: je viens d'apprendre que Umbertolenzi s'occupe du prochain chapitre. Exceptionnellement, je vous demanderais donc de le laisser faire. Merci :)
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umbertolenzi
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Voici la suite tant attendue (mais si voyons) :

Et merde !
De toutes les couloirs étroits et glauques de ce manoir pourri elle a choisi le mien.
Jill Valentine, un cas d'école, la preuve vivante qu'une femme sur le terrain c'est quand même encombrant.

Attention, pas de méprenance hein, j'ai rien contre les femmes, au contraire. Je les aime. Beaucoup.
Mais pas dans l'armée, pas chez les STARS et surtout, surtout, pas dans mes pattes quand j'essaie de me sortir du pire merdier où j'ai mis les pieds au cours de ma longue carrière de chien de guerre.
D'ailleurs, à part bouger son joli petit cul dans son treillis, qu'est-ce qu'elle sait faire celle-là ?

Quand il l'a engagée pour intégrer l'équipe Alpha, Wesker m'a fait sa bio : ancienne voleuse, spécialiste en crochetage de serrures et contournement des systèmes éléctroniques les plus pointus ; une monte en l'air professionnelle issue d'une longue tradition familliale.
Pour ce que j'en ai vu, je suis pas impressionné. Parce que dans le genre miss godiche les deux pieds dans le même sabot elle se pose là la gamine.
Combien de fois je lui ai sauvé les miches depuis qu'on se connaît ? Rien que ce soir elle a bien faillit y rester trois fois et la nuit est encore longue. Faut dire que cette môme a un talent inné pour tomber dans les pièges les plus grossiers, les chausses trapes les plus évidentes. Du genre évaporée capable de se prendre les pieds dans le tapis même si y'en a pas. Une pointure dans le genre.

Elle reste plantée à me regarder, la bouche grande ouverte, ses grands yeux candides pleins de l'interrogation qu'elle m'a lancé. Elle attend sa réponse mais j'en ai pas à lui donner. Ou plutôt si j'en ai, plein, mais je peux pas lui dire la vérité, mes vérités.
Elle me fait confiance, est prête à me suivre comme un chien fidèle marche dans les pas de son maître.

« - Barry, je croyais qu'elle t'avait tué pour de bon.

« Elle », Lisa, la monstruosité que ces dégénérés ont gardé dans leurs souterrains pendant des années. J'avais profité de notre rencontre pour me faire passer pour mort, genre sacrifice héroïque à l'issue d'un combat difficile.

Et là, bang, ça me revient droit dans la tronche : on était pas censés se revoir.
C'était ça le plan initial du binoclard : s'assurer que les bleusailles y laissent pas leur peau au début de l'aventure, leur ouvrir subtilement une voie vers le labo puis les laisser se dépatouiller avec les monstres tout en observant à distance, sans intervenir.
Niveau discretion ça laisse à désirer, mais de toute façon rien marche comme prévu ce soir, genre je me serais fait entuber par la blonde peroxydée que ça m'étonnerait qu'à moitié. C'est que je le pratique depuis un bout de temps le Wesker et je lui fait à peu près autant confiance qu'à un homme politique en campagne.

Pendant que je cogite une réponse satisfaisante Jill se jette sur moi et m'enlace, enfouissant son visage dans mon cou où bientôt je sens couler des larmes chaudes pendant qu'elle hoquette en silence. Je pensais pas qu'un aussi petit corps pouvait contenir autant de chagrin.

On doit pas avoir l'air con, deux paumés enlacés dans les ténèbre, un cadavre putréfié à nos pieds. Vous voyez le tableau ? Moi pas, à ce moment j'ai du mal, perdu que je suis avec mes neurones fatigués qui commencent à s'emmeler les pinceaux. Bordel, au point où j'en suis je devrais pas hésiter, me défaire de son étreinte chaleureuse et réconfortante, glisser le canon de mon fidèle magnum entre ses jolies petites dents blanches parfaitement allignées et lui faire sauter la tête. Ce serait facile. Ça devrait être facile.
Mais bien entendu ça l'est pas.

Y'a encore quelques années je me serais même pas posé la question. Boulot boulot, l'air con et la vue basse, bête et méchant, mercenaire jusqu'au bout des cadavres calcinés qu'on laissait dans notre sillage comme une signature.

Sauf qu'à l'époque je lui faisais confiance au père Wesker, il pouvait raconter ce qu'il voulait je le suivais, parce que j'avais plus que ça à faire, suivre et survivre.

Maintenant, je doute. Parce que c'est un sacré bordel dans lequel je me suis fourré.
Vingt ans de combats ne m'ont pas préparé à ça, alors les jeunots de l'équipe Alpha, je vous dit pas. C'est pas un combat, plutôt une extermination programmée, sans âme ni conscience, avec toute la froideur requise d'un esprit scientifique. Une expérience foireuse pour couvrir une expérience foirée. Et cette impression soudaine d'être un de ces rats de labo qui cours dans des labyrinthes de plexiglas en cherchant vaiement une sortie qui n'existe pas, condamné à tourner en rond jusqu'à en crever.

Les hoquets s'estompent, les larmes se tarissent mais je sens encore leur tiedeur glisser vers mon torse.
La situtation peut paraître incongrue mais ce moment de pur tendresse me touche plus que je voudrais bien l'admettre et je le savoure, parce que malgré tout je suis bien content qu'elle soit toujours vivante la gamine. Peut être qu'elle a plus de ressources que j'avais fini par le croire.

Au bout d'une eternité, Jill relève la tête et plonge ses jolis yeux embués dans les miens. Son visage est celui d'une petite fille perdue qui aurait retrouvé son papa.

« - Barry... »

Elle n'arrive rien dire d'autre. Si ça continue moi aussi je vais me mettre à chialer.
Plantés là comme deux idiots, les yeux dans les yeux, se serrant dans les bras comme des inséparables qui se seraient retrouvés, on ne sait pas quoi dire.
Ça risque de devenir génant.

C'est alors que je dresse l'oreille.
Là, dans l'obscurité qui s'ouvre devant nous, quelque chose à bougé.
Adieux les sentiments, bonjour l'instinct.
Ni une ni deux, je lève le 44 et tire une balle, une seule.

La détonation explose dans le couloir, résonne dans le lointain, et casse notre étreinte.

Jill fait mine de s'éloigner mais je la retiens pas le poignet :

« -Attends, c'est peut être pas fini.

Mais rien ne semble bouger là bas, alors Jill se dégage doucement et s'avance à pas mesurés.

Arrivée, elle se penche au dessus du corps, masse informe, et pousse un cri.
Elle revient vers moi, pâle comme la mort :

« - Tu viens de tuer Rebecca !


au suivant...
J'parle pas aux cons, ?a les ?duque.
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Guilty boy
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Qu'est ce que c'est encore que ce délire ? Je n'avais tout de même pas tué la gamine de service ?

Alors que Jill me regardais d'un air horrifié, je me précipitais à l'autre bout du couloir pour me pencher au dessus du cadavre. Je retournais le corps pour me retrouver face à... une femme en blouse blanche en train de me dévisager avec des yeux d'un blanc laiteux. Pas de Rebbeca, simplement un mort-vivant de type féminin qui m'attrappa soudainement à la gorge, bien plus vite que je ne l'aurais voulu. J'ésquissais un geste pour coller mon magnum contre sa tempe avant de me rendre compte que j'avais oublié de recharger mon arme fétiche.

Je fît donc mine de reculer et la créature se propulsa en avant, sa machoire presque collée contre mon visage... C'était vraiment une mort stupide qui m'attendais là, dans ce manoir paumé au beau milieu du néant cosmique des montagnes Arklay...

Merde.

J'attrapais la tête du zombie avec autant de délicatesse qu'un chauffeur de poids lourd en train de manipuler un vase en porcelaine et, me fichant éperduement de l'étreinte éxercée par la chose sur mon cou, la repoussait violement de coté en y mettant toute ma force.
J'entendis le craquement brut des ses cervicales se répercuter jusqu'au bout du couloir, et la tête du zombie s'éclata contre le tapis rouge sombre du coridor avec le même son que produirait une boite d'oeufs s'explosant sur un carrelage.

" - Barry !"

Détachant de mon cou la main définitivement innerte de la chose, je me retournait pour voir Jill braquer son pistolet vers le corps, ses yeux exprimant une profonde détresse.

" - Je suis désolée, j'ai... j'ai vraiment cru que c'était elle ! Sincèrement, je... Je m'en veut... Je... suis désolée."

L'idiote. Pourquoi cette abrutie n'avait pas ouvert le feu ? Aurait-elle eu peur de me toucher ? L'idiote... elle n'était vraiment pas entrainée pour afronter ce genre de situations. Aucun des S.T.A.R.S. en fait.
En la voyant ainsi, l'air complètement déboussolée, je ne pû m'empecher de ressentir un nouvel élan de sympathie pour elle... Elle me rapellait étrangement Moira, toujours à se pleindre à la moindre bétise...

Mon Dieu. Voilà que je pensais à ma famille. Ma femme, les filles... sors-toi ça de ton crâne, nom de Dieu ! Elles ne risquent absolument rien du moment que tu suis le consignes. Et ces dernières sont claires : éliminer une partie des survivants et laisser les autres se démerder jusqu'au laboratoire.

Ben voyons. Jill était sur la liste de "ceux-qui-doivent-mourrir". Mais comment pouvait-il se résoudre à lui faire quoi que ce soit ?

" - Ne t'en fais pas Jill, ce sont des choses qui arrivent."

" - Tu es sûr que ça va ?"

Non chérie. Je suis sencé te flinguer dans la seconde et je n'en trouve pas du tout le courage.

" - Oui, je vais bien. Viens, il faut plutôt qu'on se remette en route pour trouver une sortie à cet enfer."

" - D'accord Barry."

Pf... je sens que je vais réussir a me la coltiner jusqu'au labos de recherche... je devrais essayer de la planter dans un endroit rempli de ces saloperies d'A.B.O. d'Umbrella. Les mines peut être ? Quel con, on en revenait à l'instant... et que va me dire le sale blond de service quand il verra qu'elle est toujours en vie ? Et puis rien à foutre, je ne pouvais tout de même pas l'abbatre comme ça, de sang froid... bien que j'en avais souvent l'habitude avant.

Peut être que... ça reste toujours une idée. Mais si je trouvais le moyen de la larguer sur le chemin de la résidence, des bestioles la trouveraient et feraient le sale boulot à ma place... de toute façon ce sont les ordres d'Albert : elle ne doit pas arriver au laboratoire.

Nous nous retrouvions dans le Hall du manoir. Des éclairs zebraient le ciel, alors que la salle était plongée dans les ténébres les plus noires. Je descendait les marches, la gamine sur mes talons, tendant l'oreille à l'affût du moindre bruit suspect. Je m'approchais de la porte d'entrée, les nerfs à fleur de peau. C'était certainement cette grande salle qui me foutait les jetons... suis-je agoraphobe ? Si je m'en sors un jour, je songerais à consulter un psy à propos de ces conneries... que ce soit la salle à manger, le Hall ou le fait de marcher en forêt, tout les grands espaces me mettaient à cran exactement de la même façon. A moins que ce ne fût tout simplement la probabilitée qu'une saloperie ne nous guette dans l'ombre ? Qui sait...

J'étais en train de me demander si je n'allais entrouvrir la porte d'entrée et pousser Jill dehors pour la laisser en pature aux dobermans quand un bruit rettentit. Je me retournait d'un bloc, Jill braquait déjà son pistolet en direction du petit passage sous les escaliers, celui qui menait aux... et merde, penser à tout sauf à ça.
Je lui fît signe d'aller se mettre en position, et me dirigeait à l'opposé du petit passage pour coincer la cible entre nos deux feux. M'adossant à la pierre de l'escalier, je crû entendre une respiration discrète... Je donnais le signal à Jill et nous passames à l'assaut.

" - Maintenant !

- HAAAAAAAAA ! CHRIS, AU SECOURS !!!

- QU'EST CE QUE TU FOUS JILL ? BAISSE CE FLINGUE !"

Mon cerveau eut tout juste le temps d'analyser la situation. Chris Riedfield, la gravure de mode insipide du groupe, et cette petite pleurnicheuse de Rebbeca Chambers. Tout deux étaient appuyés contre la grille qui conduisait à... (merde, n'y pense surtout pas !), et Chris était en train de serrer anormalement fort le soutien-gorge de la jeune herboriste (qui avait abandonée son T-shirt et son gillet parre-balles à terre).

Chris, ne relachant pas sa curieuse étreinte, se tourna vers moi avec un regard hautement suspect alors que Rebbecca ne savait plus du-tout ou se mettre.

" - Heu... je t'assure qu'on peux tout expliquer !!! "


(C'est un délirium, nan ? :hehe )
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Leon S. Kennedy
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" - Heu... je t'assure qu'on peut tout expliquer !!! "

Je baissa mon Magnum qui s'apprêtait à faire feu sur le monstre que Jill et moi pensions découvrir...

Mon premier réflexe fut de lancer un regard en direction de Jill, située juste en face de moi... Toute parole était inutile! A quoi bon... Nos regards en dirent plus que des mots! Nous ne sommes quand même pas stupide... bon sang! Nous ne pouvions vraiment pas en croire nos yeux! Voir un mec se transformer en zombie et vous courrir au c** pour lui servir de repas... à la rigueur, c'est tout à fait normal!!! ( :dent ) Mais là... !! Comment peut-on penser à batifoller dans un endroit pareil ? ... Et surtout pourquoi choisir ce grand hall glacial pour ce genre d'activité ? ( :dent ) Du délire pure et simple! Réalisaient-ils ce qu'il se passait dans ce foutu manoir ?? A dire vrai, c'est la mort qui déambulait ici... rien ne pouvait présager qu'il y eu encore des survivants... Chris et Rebecca pensaient peut-être ne jamais pouvoir s'en sortir. Sentant la fin arriver, ils voulaient peut-être vivre un dernier bon moment... Le "coup" classique (si je puis m'exprimer ainsi) ( :dent )

Afin de briser le silence de cette situation, je posa une question aussi inutile que stupide... puisque je connaissais déjà la réponse:

"Chris... Rebecca... vous êtes en vie ??"

"Ce... ce... ce n'est pas du tout ce que vous croyez...Chris et moi euhh " répondit maladroitement Rebecca...

Soudain, mon regard quitta celui de Jill pour se poser sur Rebecca... elle arborait un très joli soutien-gorge en coton blanc... A la vue de cette scène, il fallait que je me rende à l'évidence: la "gamine-pleurnicheuse" Chambers est un joli brin de femme. Du haut de ses 18 ans, la jeune bleue n'avait apparemment pas de manque d'expérience en tout... et elle a bien du en faire profiter Chris...

Voyant que je tentais de ne pas rater une seule miette du spectacle... Chris, en bon gentleman, ramassa le t-shirt et le gillet par balles de Rebecca... qui les enfilla l'un après l'autre. Malheureusement pour eux, la fête était finie...

Mais mon esprit s'égare... je n'allais peut-être jamais revoir ma femme et moi je commence à fantasmer sur le soutif d'une gamine à peine majeure... Je devais retrouver mes esprits. Barry ressaisit toi, me dis-je! N'oublie pas que ta femme et tes gosses sont aux mains d'Umbrella et que tu as une mission à accomplir!! Si tu remplis ta mission, tout ira bien!... tiens le coup!!!

L'esprit retrouvé, je pris conscience d'une chose importante... terrrible: deux survivants de plus à éliminer! Deux boulets de plus à trainer derrière moi! Ca ne m'enchantait guère. Ayant déjà un mal fou à me débarasser de Jill, comment ferais-je avec Chris, le MEILLEUR élément des STARS, le meilleur homme de Wesker... Ma mission semble compromise et pour de bon! Wesker ne me le pardonnera jamais si Chris arrive jusqu'au labo! MERDEEEE!

"Ca ne va pas Barry ??" me lança Chris!!

"Si, si... je... content de te voir sain et sauf Chris"


Jill, qui n'avait bizarrement rien dit jusque là, prit la parole:

"Désolée d'avoir joué les éléments perturbateurs... mais penses-tu vraiment que ce soit le bon moment pour te donner à ce genre de chose ?? Plusieurs de nos camarades sont morts et nous étions très inquiet!!!! Nous pensions ne jamais te revoir. AU LIEU DE NOUS RASSURER, TU T'AMUSES... AVEC... CETTE..."

J'interrompis Jill, sentant que les choses allaient s'envenimer inutilement... Je ne compris pourtant pas du tout sa réaction. Jill et Chris... ?!

"Jill, ce n'est pas le moment"

Jill rangea son arme dans l'étui situé sur sa jambe droite. Visiblement déçue par la scène à laquelle elle vient d'assister, elle remonta le petit escalier pour regagner le hall principal...

Bon sang, ca devient un véritable mauvais feuilleton cette histoire!

Chris quitta Rebecca, sa "compagne d'un soir", pour rejoindre Jill...

Elle se trouvait sur le tapis rouge, au centre du grand hall...

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***60 minutes plus tôt au premier étage du manoir, aile EST***

Cherchant à tout prix à quitter ce manoir et à trouver d'autres survivants, Chris explora à nouveau le premier étage du manoir... S'il y avait des survivants, ils ne seraient pas restés en place. Les ennemis sont trop nombreux, les munitions trop rares... il faut bouger!

En parlant de munitions, Chris n'avait plus que 6 balles dans son pistolet. Après avoir rencontré Rebecca aux côtés de Richard, blessé par un serpent géant, il dut les escorter jusqu'à l'aile opposée du manoir... C'est là en effet que se trouvait tout le nécessaire afin de guérir Richard du poison que le serpent lui avait injecté. Cette petite ballade lui avait couté beaucoup de munitions... beaucoup trop! Ce n'est pas évident quand on se retrouve face au monstre qu'on nomme... le chasseur! Chris apprit trop tard que ce n'est pas avec un pistolet qu'on risquait d'arrêter une bestiole si redoutable et rapide qu'est le Hunter. Impossible d'économiser des munitions. Chris devait protéger Rebecca et Richard, blessé et terriblement lent. Chris ne pouvait même pas compter sur son fidèle couteau de combat ni sur Rebecca, les mains trop occupées à soutenir Richard... Le danger était écarté mais à quel prix!! Pratiquement plus de munitions!!! 6 en tout !!

Arrivés à la pharmacie, le travail de garde du corps de Chris était terminé... la zone était temporairement sécurisée. Pas le temps de rester dans cette aile du manoir, il doit poursuivre ses recherches dans l'aile EST...


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***30 minutes plus tôt au RDC, aile EST***

Un cri déchira le silence: "AU SECOURS!!!!"

Chris ne savait pas d'où provenait ces cris... mais il reconnaissait la voix d'une jeune femme... Rebecca ?! Que faisait-elle ici ?? Ne devait-elle pas être au côté de Richard ?? Serait-ce peut-être Jill ?? Pas le temps de se poser de questions, il fallait sauver cette personne... peu importe qui elle est!

Les cris se firent entendre une seconde fois, c'est alors que Chris comprit qu'is venaient de l'étage du dessus... Le jeune homme se précipita dans le couloir à vive allure sans se soucier des monstres aux alentours. Il se jetta vers la porte au fond du couloir et l'ouvrit... Se croyant sauvés des deux zombies qu'il avait pu esquiver dans le couloir précédent, il n'eut pas le temps de lever les yeux vers la nouvelle pièce qu'un autre zombie s'aggripa à lui... La démarche titubante, l'haleine repoussante, le monstre comptait bien prendre Chris comme prochain repas... Le zombie, toujours agrippé à Chris, balança la tête vers l'arrière... surement pour prendre plus d'élan et être certain de ne pas manquer sa cible... Miam! Miam! Chris a juste le temps de tirer une balle en pleine tête du zombie, le cerveau a moitié visible... Une odeur nauséabonde se dégagea de la bestiole, s'éloignant un peu plus... odeur entrainée par la chute du zombie en arrière...

"Plus que 5 balles!!" se dit Chris

Pas le temps de trainer, il faut atteindre le premier étage... Chris n'était plus qu'à quelques mètres de la pièce après avoir grimpé l'escalier...

"AU SECOURS!!!!" résonna une voix dans la pièce voisine...

Chris fit irruption dans celle-çi et constata que c'était Rebecca... face à cette saloperie de chasseur... ENCORE ET TOUJOURS!

"Chris!!!!"

"Rebecca, ATTENTION!!!"

L'animal, rapide et coriace, bondit en direction de Rebecca, les griffes puissantes droit en avant... Un tel coup mettrait inexorablement fin à la vie de Rebecca. Dans un geste désespéré, Rebecca se jetta sur le sol et fit par la même occasion une roulade, esquivant la charge de la bête en furie... Elle-même n'avait pas cru pouvoir échapper à cette situation plus que critique... Pourtant c'était le cas...

"On y va!!" s'écria Chris...

Le chasseur impuissant ne dut pas apprécier son échec... Il exhiba ses dents taillées comme des rasoirs... Bon sang, mais quelle saloperie ces bestioles!!!

Alors que le chasseur bondit une seconde fois en direction des deux membres des STARS, Chris s'empara d'une chaise de bureau située à côté d'une machine écrire et la projetta de toutes ses forces sur l'animal qui fut déséquilibré... A la seconde même, Chris lança!! "La bibliothéque!!" Rebecca comprit que Chris comptait immobiliser le chasseur en lui renversant la bibliothéque sur le dos... bibliothéque composée de volumineux bouquins traitant de la médecine par les plantes... Tout ces gros pavés avaient un poids important... MAINTENANT !!!! Chris et Rebecca avec une rage terrible poussèrent la bibliothéque sur le monstre... immobilisé! Il ne restait plus aux deux jeunes gens que de quitter la pièce et... fuir!!!

Rebecca sous le choc n'avait jamais vu la mort d'aussi près... elle ne réalisait pas encore la situation!! Elle se remémore la scène où les griffes du chasseur ont failli l'achever pour de bon...

"Rien de cassé Rebecca ?"

"Non... merci Chris... tu m'as sauvé la vie!!"

"Que fais-tu ici ?? Comment se porte Richard ??"

"Richard est... mort, je n'ai pas pu le sauver. Le poison avait déjà envahi tout son corps... C'était trop tard!! "

"Je me sens en sécurité auprès de toi Chris... merci encore!"

Rebecca s'approcha de Chris et du haut de ses 1m60, elle alla chercher les lèvres de son héros pour les coller aux siennes... Un baiser langoureux fut échangé...

Viens avec moi... rejoignons le hall principal... Il y a rarement de monstres dans cette entrée.




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Chris tenta d'expliquer à Jill cette situation délicate où il a été surpris avec Rebecca... soutien-gorge à l'air, alors que rien ne l'obligeait à le faire.


Rebecca et moi décidions de les rejoindre... Elle me suivait de quelques pas. Je me dirigeai vers la porte d'entrée... en me disant qu'il était pourtant si simple de passer par là... BON SANG!! Pourquoi tout ces monstres dehors!!! Ca aurait pu être si simple!!! Notre position: Rebecca en retrait, Chris et Jill au centre et moi près de la porte d'entrée dos à tous...

"Hein ?" me disais-je!

Je me retourna et braqua mon arme en direction de Chris et Jill...

"Barry ?? Que fais-tu ?? BARRYYY" lança Chris!!

Etait-ce le moment adéquat pour éliminer les trois boulets ?

Je tira une balle...

Celle-çi alla se loger en pleine tête d'un chasseur qui s'était discrétement introduit dans le hall par l'étage du dessus. La bestiole s'effondra... non loin de Rebecca!! Car c'est bien connu, pour buter ces saloperies, une seule balle de Magnum est suffisant!

Chris et Jill se retournèrent en direction de Rebecca, toujours volontairement en retrait... voulant peut-être laisser Chris et Jill s'expliquer... C'était stupide car Chris n'avait pas de compte à rendre à Jill... ils ne sont pas ensemble tout de même!

Chris pensait qu'il était plus que probable que ce chasseur était celui rencontré dans le bureau du secrétaire où il a sauvé Rebecca... La lourde bibliothéque n'avait pas suffit à l'immobiliser! BORDEL!!

Pourquoi n'avais-je pas laissé ce chasseur s'occuper des trois boulets ?? Je n'en sais rien moi-même... C'était pourtant l'occasion rêvée...

"Pas le temps de trainer ici... il faut partir! Nous ne sommes plus en sécurité nulle part!"

Je baissa mon arme et la rangea dans son étui pensant que tout danger était écarté... Quelle ne fut pas ma surprise de constater que notre chasseur avait invité une dizaine d'amis!

Pas le temps de ressortir son arme... tout se joue à quelques secondes! Ils sont beaucoup trop nombreux!

"Courrezzzz!!!" lançais-je!!

"Rebecca, ATTENTION" dit Chris

Chris prit son arme et vida les 5 dernières balles de son chargeur sur les hunters qui s'apprétaient à pulvériser Rebecca... Evidemment 5 balles, cela ne suffisait pas... il le savait!"Si seulement, je n'avais pas gaspillé autant de munitions" se dit Chris...

Jill intervient en tirant quelques balles mais c'était beaucoup trop tard... insuffisant pour repousser la menace. Il n'y avait plus aucune chance de sauver Rebecca... encerclée par les dizaines de chasseurs.

"NOONNNNNNNNN!!"

"C'est trop tard, il faut partir" dis-je

Nous courions donc tous les trois en direction de la salle à manger... sans regarder le sort que les Hunters réservèrent à Rebecca...

La porte de la salle à manger se referma sur le hall principal... Une pièce qui était devenue la plus dangereuse de tout le manoir: 10 hunters ensemble!!! ... Nous ne pouvions plus prendre le risque d'y retourner...

Chris était effondré, Jill silencieuse... pas très réactive à la probable mort de Rebecca...

Je pouvais quand même me consoler: un boulet de moins avait été éliminé... du moins, je le pensais! Je ne pouvais pas me permettre d'aller vérifier. Ca serait pure folie!

"Il est plus que temps de sortir d'ici... allons-y" dis-je

Comme quoi, Rebecca a bien vécu son dernier bon moment ici...j'espère qu'elle en a bien profité...





FIN de mon petit délire... :wink

Au suivant...
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Wesker
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Une heure plus tard, je suis en train de taper le tarot avec Wesker, dans la salle du Tyrant. Nous attendons de savoir si un des membres du STARS aura trouvé son chemin jusqu'au labo. Si c'est le cas, Wesker l'accueillera et je jouerais le rôle du traître repentant. Si personne ne nous rejoint, Wesker rappellera Brad et nous nous envolerons vers d'autres nouvelles zaventures, après avoir fait sauter le Manoir.
Quel intérêt de jouer au tarot quand on peut voir à travers les cartes, et donc le jeu de l'adversaire ? Eh bien, nous aimons tous les deux les jolis dessins qui les agrémentent. Et puis, c'est plus rigolo de tricher aux cartes que d'essayer de se faire passer pour un humain normal.

Brusquement, la lumière revient. Wesker repose ses cartes et s'étire en soupirant.
"A toi de jouer, Barry".
Je me lève en repoussant ma chaise et je sors dans le couloir, puis prend l'ascenseur.

A peine arrivé au rez-de-chaussée, je vois Jill sortir de la salle des Chimères.
"Barry, tu es là ?!" s'exclame t'elle.
Toujours aussi observatrice, celle-là ! C'est à se demander comment elle a pu survivre jusqu'ici, surtout que je l'ai abandonné face à Lisa, dans les souterrains. Enfin bon, pas la peine de s'en faire, cette mascarade va bientôt se terminer.
Nous reprenons l'ascenseur en direction de Wesker.

Celui-ci braque son arme sur Jill, qui est horrifiée par sa traîtrise et la mienne. Je fais semblant d'avoir de la peine pour elle et je me redirige vers l'ascenseur... Avec ma vision périphérique améliorée, je vois que Jill triture nerveusement son stupide béret entre ses mains. Alors que je me prépare à faire demi-tour et à la "sauver" de Wesker, selon le plan prévu, je la vois qui jette son béret à la tête de Wesker ! Mais il y a quelque chose de différent. Le bout de tissu semble plus compact... Il atteint Wesker à la tête qui s'écroule, sonné, pris par surprise, et revient dans les mains de Jill. Son béret est une espèce de boomerang !
Au même instant, l'ascenseur se remet en marche.

"Qu'est-ce que ça veut dire, jill ?"
"Barry", me répond-elle, les mains sur les hanches et une lumière verdâtre au fond des yeux, "tu as été un vilain garçon".
Sur ces paroles énigmatiques, les portes de l'ascenseur s'ouvrent et laissent passer Rebecca et Chris. Bon Dieu, ceux-là aussi ont survécu ! mais comment diable ont-ils pu... ? Et je croyais que Rebecca était morte, tuée par les Hunters ! Il y a décidémment quelque chose de pas normal qui se passe ici !

Chris, me regarde froidement et ordonne "Rebecca". Je sais que cette greluche va répondre un de ses horripilants "Sir, yes sir" qui me brisent les oreilles à chaque fois. Je ne m'attendais pourtant pas à voir sa bouche s'ouvrir démesurément et les veines de son cou habituellement gracile gonfler comme des câbles ! Son cri projette une onde sonique qui me frappe de plein fouet et m'incruste dans le mur, les bras en croix. Je suis sonné mais vivant, grâce au sérum que Wesker m'avait injecté de force, il y a bien longtemps.

Je n'ai besoin que de quelques secondes pour retrouver mes esprits mais je sais déjà que je n'en bénéficierait pas. Chris s'approche de moi, le couteau à la main. Il fait passer son arme d'une main à l'autre en un mouvement compliqué et se retrouve avec DEUX couteaux ! Rectification, ses mains se sont transformées en couteaux ! Mais qui sont donc ces créatures ?! Et cette lumière verte, qui baigne leurs yeux, d'où vient-elle et que signifie t'elle ?

A suivre
Tyrant
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Trop de questions, mais pas assez de temps pour réfléchir. Mais comment a-t-on pu se retrouver dans cette situation ?

Chris et Rebecca sont devant moi, et Jill est à ma droite... va falloir jouer serré... surtout que je n'ai plus de balles pour mon magnum.
En une fraction de seconde, je m'empare de mon téléphone et, grâce à ma "super vitesse", je compose le 118 218 avant que les trois n'aient le temps de faire le moindre geste.

P'tain, pour une fois, grouillez-vous de répondre.


Comprenant ce qui se passe, Chris tente de s'emparer du téléphone. Mais c'est peine perdue, avec des couteaux à la place des mains...

Je tente alors une roulade en direction de Jill, ce qui manque de la faire tomber. Pas possible d'être si malchanceux ! Et ces renseignements qui...

«— 118 218 bonjour, que puis-je faire pour vous ?

— Ah, c'est pas trop tôt ! Je suis en ce moment dans...

— ...je vois... hum, je vous conseille dans ce cas de libérer le Tyrant.

— Euh... me-merci beaucoup...»

Comment n'avais-je pas pu y penser plus tôt ? Nous disposons de trois parfaits cobayes pour tester la puissance de cette A.B.O. ! Et puis c'était le but recherché par Wesker après tout.

Ni une ni deux, je me précite vers la console qui commande l'ouverture de la capsule. En passant devant Wesker, je vois que celui-ci reprend peu à peu ses esprits. Que pouvait-il bien y avoir dans ce foutu béret ?

En parlant de béret, j'aperçois Jill qui commence à s'approcher, suivie par Chris. Rebecca, elle, ést accroupie et cherche quelque chose à terre que je ne peux distinguer.

Je tape alors sur une succession de touches et, au moment même où j'appuie sur la touche "Entrée", une sirène sourde se fait entendre, suivie par une voix feminine :

The self-destruct system has been activated. All personnal must evacuate immediately. Repeat. The self-destruct system...

«Merde, je me suis gourré de console !»

Mais je n'étais pas au bout de mes surprises. Un bruit de liquide qui s'écoule me fait sursauter. La stase dans laquelle baigne le Tyrant commence à s'écouler par les tuyaux d'évacuation. Je me retourne pour voir où en sont les autres, mais je suis surpris de voir la pièce vide. Je suis seul. Même Wesker a disparu. Le comble, c'est que je n'ai rien entendu...

Je me dirige vers la porte du labo, mais celle-ci se ferme juste devant moi. C'est alors que j'entend la capsule du Tyrant qui se brise. Il se tient maintenant à quelques mètres devant moi... et... ses yeux sont verts !

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Hé bé, j'espère que ça vous paraît pas trop con :lol
Pour une fois que j'écris un morceau de fic :^^
Si ça respecte pas ce qui est demandé, n'hésite pas à supprimer :)
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Leon S. Kennedy
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** PEU DE TEMPS AVANT... DANS LE HALL PRINCIPAL **


Rebecca vit ses trois camarades prendre la fuite, la laissant seule face à ces monstres Chasseurs... Mélange d'incompréhension, de désolation, de tristesse... on l'avait abandonnée! :'((

Elle vut défiller sa très courte existence devant ses yeux... dès l'instant où elle quitta très tôt le cocon famillial pour se lancer dans des études universitaires... Ce n'est pas monnaie courante de voir une fille décrocher son diplôme universitaire de médecine et virologie à 18 ans... Autant d'heures dans les amphi' et les labos pour finir ici, en cobaye de laboratoire... super! Comme l'avait dit son père peu de temps avant qu'elle intégre l'équipe des STARS: "Rebecca, tu es trop jeune pour te lancer dans des missions aux côtés des STARS... tu manques cruellement d'expérience... c'est trop risqué! Je ne veux pas te perdre!!!"
Rebecca ne supportait pas que son père la prenne pour une gamine irresponsable... Une violente dispute avait d'ailleurs éclaté entre elle et son père. Père et fille étaient pourtant si proche... Rebecca devait faire un choix: sa carrière ou son père... elle choisit sa carrière!
Elle se disait à l'instant précis, seule aux côtés des Hunters, que son père avait raison... Elle manquait d'expérience... et elle allait le payer CASH!!!

Rebecca n'était qu'à quelques secondes de la mort... elle vit les hunters l'entourer. Bizarrement, ils ne s'étaient pas encore jeté sur elle... Pourquoi ? Probablement parce que ces bestioles aimaient jouer avec leurs proies. Ensuite, elles savaient très bien que la jeune proie ne s'en sortirait pas... pourquoi donc se presser ? Amusons-nous avec elle devaient se dire les hunters... D'abord, un bras... ensuite une jambe et pour en finir, décapitation d'un seul coup de griffe. La fin est proche, très proche...

Rebecca s'approcha du centre... à l'endroit même où se trouvaient Chris et Jill quelques instants avant... Elle ferma les yeux! Crier ? Pourquoi donc ? Elle avait été ABANDONNEE !! On ne viendrait plus l'aider. Les yeux fermés, elle pensa à son père... père qu'elle ne reverra jamais.

Tout à coup, une des vitres du premier étage vola en éclat... faisant entrer dans le hall déjà glacial un vent violent qui éteigna les quelques bougies restantes qui éclairaient le hall... Qu'est-ce que c'est ?? Un homme ou une autre de ces choses provenant d'expériences de fous savants ?? ... Peu importe ce que c'est... La "Chose" fit son apparition. Son visage était caché dans l'obscurité produite par l'explosion de la vitre... La "chose" avait deux énormes couteaux entres les mains... Les chasseurs, si redoutables d'habitudes, restèrent figés face à elle.

Cette "Chose" s'approcha de Rebecca... ses yeux brillaient et étaient de couleur rouge-sang virant au vert... :eek Pas de doute, ce n'est PAS UN HOMME!! Impossible de voir son visage, toujours caché par le noir qui avait envahi toute la pièce...

La chose se précipita sur les hunters qui étaient à sa droite... Une première lame transperça la poitrine d'un monstre tandis que la deuxième coupa en deux une de ses griffes... Un hunter, toujours empallé dans une des lames de la "Chose" servit de projectiles et son cadavre s'écrasa sur trois autres hunters prêt à bondir... Toutes les bestioles passèrent par ""les mains"" de la Chose... La Chose fit un tour de 360° , les deux lames paralléles au sol... et commença à faire une attaque en tourbillon consistant à tourner sur soi-même et à se projetter sur sa victime... Cette attaque tua sur le coup les hunters restants.

10 cadavres jonchaient le sol... et celui de Rebecca ne faisait pas partie du lot... Elle était sauvée :eek

Cette "Chose" venait de lui sauver la vie... Celle-çi s'approcha... la lumière fut... prenant sa source dans des petits trous sur la porte d'entrée principale que les Cerbères avaient créés avec leurs crocs... en essayant de pénétrer, sans succès, dans le manoir...

"Mon Dieu... Richard ??!!"

Une double surprise pour Rebecca: Richard qu'elle vut mourir entre ses mains des suites du poison, était bien vivant... mais ce n'est pas tout, les fameuses lames ressemblant à des couteaux... ce sont ses MAINS :eek

Rebecca avait assisté à des scènes atroces... mais là, c'est le comble!

"Richard, que t'est-il arrivé ?? ... tu étais ... c'est impossible!"

"Oui, Rebecca c'est bien moi... ou plutôt ce qu'il en reste"

"MON DIEU... Qu'est-ce qu'on t'a fait Richard ? Dis-moi!!!!!"


On m'a injecté un truc dans le cou... j'ai repris peu à peu mes esprits lorsque j'ai entendu un type dire: "je te redonne vie, tu vas enfin gouter à notre pouvoir enivrant... tu pourras toujours résister mais pas désobéir... le même sang coule dorénavant dans nos veines" Ce truc m'a donc rammené à la vie et m'a transformé en cette "Chose" que tu vois en ce moment...

"Tu as vu ceux qui t'ont fait ça ??"

Non, je n'ai vu personne... j'étais à moitié inconscient... j'ai juste entendu un nom d'une voix au fort accent espagnol... Ce nom doit être LORD SALLER ou SADDLER... un truc dans le genre! Quelque chose me dit que ce type veut injecter son truc à tous les membres des STARS... tu pourrais être la prochaine sur la liste Rebecca... "


Richard conclut:"Viens avec moi... avant que mon humanité ne disparaisse à jamais, je suis sous l'emprise du Lord!!




Suite au prochain numéro... :wink
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Guilty boy
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Raccoon city.
24 août 1998.
01 h 34.


- Irons ? Brian ? Hey, réponds quand on t'cause gros lard !

- Qui m'a dit ça ?!

Brian Irons venait de baisser sa bande-déssinée (un marvel-comics avec une histoire inédite parlant de zombies, mutants et autres délires avec des super-méchants pas beaux et de gentils flics pour sauver le monde) et lança un regard noir sur celui qui avait ôsé critiquer son embonpoint. Il se détendit aussitôt en voyant son interlocuteur, et sa moustache se tordit vers le haut en suivant le mouvement de ses zygomatiques.

- Ho... crétin de William ! Comment ça va depuis notre dernière partouse ?

Birkin ne pû retenir un rictus agacé. Il se retourna d'un bloc et claqua la porte du bureau du chef de la police avant que qui que ce soit ne puisse entendre le reste de la conversation.

- Je t'ai déjà dit qu'on ne devait pas plaisanter avec ça ! Si jamais quelqu'un met Annette au courant de ces soirées...

- Allons, relax Max. Dis-moi plutôt ce qui t'amène chez moi ?

- Ne m'apelle plus MAX ! Je t'ai déjà dit que ça m'énerve !

- OK, OK...

Avant que le capitaine n'ait pu le lui proposer, William se laissa tomber dans le fauteuil lui faisant face. Sous la lumière tamisée de la lampe de bureau, il semblait encore plus fatigué que jamais. Le stress causé par son travail avait eut un effet désastreux sur son apparence, soulignant ses cernes et randant ses orbites creuses. Particulièrement tendu, il semblait être sur le point de perdre son contrôle d'un instant à l'autre.
Il mit les pieds dans le plat.

- On est dans la merde.

- Une merde comment ?

- Une merde noire.

- Pire que quand les S.T.A.R.S. ont maniféstés à poil devant la préfécture pour attirer l'attention sur l'incident du manoir Arcklay ?

- Heu... je crois qu'on peut dire ça.

Brian Irons ouvrit un tirroir de son bureau et y rangea sa bande déssinée. Il se leva ensuite et commença à faire les cent pas derrière le fauteuil de William.

- Alors, c'est quoi qui va foutre le bordel dans ma ville cette fois-ci ?

Birkin déglutit dificilement avant de reprendre la parole, tête baissée et employant un ton sollenel.

- ... J'ai eut vent que le siège d'Umbrella Europe voulait boucler le laboratoire et rappatrier tout nos échantillons en france.

Irons se figea soudain sur place.

- Attends... ça veut dire quoi "boucler le laboratoire" ? Je n'aurais donc plus d'argent pour arrondir mes fins de mois, c'est ça ?

- Et bien en fait...

Irons attrappa le docteur en biologie par le col de sa chemise.

- T'es pas en train de me dire que je ne toucherais plus rien du tout là ? Non ?

Birkin se dégagea violement et pointa le capitaine du doigt.

- N'oublie pas que cet argent sort de ma poche, imbécile ! Qui t'a tiré de la merde quand tu te tappais des gamines à l'université ? Qui te sauve régulièrement aujourd'hui quand un agent du fisc trouve le moyen de dénicher tes livres de compte ? C'est qui, hein ? C'est moi ! Sans moi tu ne serait rien, Brian ! Tache de t'en souvenir avant de lever la main sur moi !

Brian Irons resta prostré. Avec l'air d'un bouledogue a qui on avait volé son os, il alla se rasseoir derrière son bureau et enfouit sa tête dans ses bras.

- Vas-y, continue...

Birkin s'appuya au dossier de son fauteuil, l'air méprisant.

- Je disais donc... j'ai besoin que tu demande à tes hommes de surveiller activement les alentours du parc et de la décharge. Ils vont certainement essayer d'envoyer des hommes armés pour récupérer mes travaux par la force.

- Et tu pense que les pauvres ploucs que j'ai comme flicaille vont suffir à stopper un commando paramillitaire, c'est ça ?

- La façon dont tu te démerde c'est ton affaire ! Tout ce que je veux c'est que tu réussisse à garantir ma sécurité pour au moins une semaine ou deux, le temps que j'achève mes dernières experiences et que je mette tout ça à l'abri. Ensuite, tu n'aura plus rien à craindre et je te payerais les deux-cent mille de ce mois ci sans discuter.

Brian Irons releva la tête, visiblement en partie calmé.

- Bon. Mais je veux que ça soit clair entre nous, quoi que tu demande, il est hors de question que...

Il se figea alors soudain, la bouche bée et le doigt pointé derrière Birkin. Celui-ci se retourna pour faire face à... Chris Riedfield. Le membre des S.T.A.R.S. tenait d'une main un paquet marron rempli de viennoiseries, de l'autre la poignée de la porte, et avait un beignet à moitié fourré dans la bouche.

- Mhai qu'mmé ce kmh c'mhec fout mà ?
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tyler
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Irons se frotta les yeux. Mais qu’est ce que…. Une seconde ce n’est pas Chris Redfield, c’est Raymond, un blond, qui m’est dévoué jusqu’aux os. Je me disais aussi qu’est ce qu’un membre des S.T.A.R.S. viendrait foutre à cette heure là dans MON commissariat… De plus je sais de Wesker qu’ils sont au manoir Arklay.
« Raymond, tu tombes très bien, laisse ces beignets ici, j’ai une mission pour toi. » Disant ceci, il lança un clin d’œil au scientifique.
« Ecoutes moi bien, je veux que tu prennes Arthur, Aaron, Dorian, Elliot, Eric et Harry, avec toi et que vous patrouilliez autour du parc et de la décharge. Ne pose pas de questions, tu y seras en poste là-bas. Tu seras le chef d’unité, je veux un rapport toutes les 3 heures par téléphone. »
« Bien reçu chef ! »
Raymond tourna les talons et s’apprêta à partir lorsque son chef ajouta :
« Je te laisse les munitions que tu veux, deux voitures et un fourgon. »
Raymond remercia Irons, et referma la porte.
« Tu es satisfait comme ça ? »
« C’est très bien, comme tu as été rapide je te donne un renseignement. Tout ne se passe pas comme prévu au manoir Arklay. Si j’étais toi j’enverrai quelques hommes y faire un tour… » William fier, et content d’avoir obtenu sa « garde rapprochée » partit sans demander autre chose.

Et voilà Brian, tu te retrouves encore tout seul. Tu es bien content d’avoir gravi les échelons mais tu es seul. Alors qu’il se demandait comment il allait faire pour s’en sortir, on toqua à la porte. Encore une emmerde en perspective… Mais comment se fait il qu’il y ai autant de monde de bon matin ?
« Entrez ! »
« Bonjour monsieur, je m’appelle Léon Scott Kennedy, c’est mon premier jour dans votre commissariat, j’attends vos ordres et affectations. »
Il ne pouvait pas mieux tomber…
« Ne bouge pas. » Irons se saisit de son téléphone. Il fit un numéro, puis la tonalité alterna.
« Kevin Ryman, matricule 0738, que puis je pour vous ? »
« Kevin, fin des vacances, tu rappliques ton cul ici, tout de suite. Ah j’oubliais, je pense que tu tiens ta revanche contre les S.T.A.R.S. »
Il n’en fallut pas plus à Kevin pour être convaincu, il n’était pas du genre à chercher midi à quatorze heures.
« Léon je vais t’expliquer, Kevin va être ton supérieur, vous avez une mission spéciale. Des membres des S.T.A.R.S. se sont introduits dans le manoir Arklay, ils devaient normalement s’occuper de ratisser les lieux afin de comprendre ce qu’il s’y passe. Des informateurs m’ont avertis qu’en réalité, ce sont eux qui ont foutu la merde partout. Kevin a échoué deux fois à l’examen des S.T.A.R.S., pas à cause de ses qualités physiques ou de sa faculté de tir, bien au contraire, ils l’ont estimé trop insouciant. C’est une chance pour nous, il aurait put devenir un traître. Aujourd’hui vous allez partir vers le manoir Arklay, je vous laisse une voiture et je te fais une accréditation pour passer le barrage qui bloque les routes vers les montagnes Aklay. Je sais que tu vas croire que c’est un peut une mission de mercenaire, mais parfois si la police ne bouge pas, les conséquences pourrait être fatales. Vos ordres sont clairs : Tuez tous les membres des S.T.A.R.S. que vous croiserez. »
Léon pour son premier jour dans la police, ne pouvait pas contredire son supérieur. Il acquiesça.

Un peut plus tard Kevin arriva, c’était le portrait de Tom Cruise tout craché. Après que Brian Irons lui ai expliquer la situation, il se sentit pris par une étrange envie de revanche. Les S.T.A.R.S. n’avaient pas voulus de lui, qu’à cela ne tienne, ils allaient comprendre leurs erreurs.

Kevin et Léon marchaient maintenant dans le hall du commissariat. Léon était impressionné, Kevin connaissait tout le monde. Il saluait beaucoup de gens. Léon cru même croisé le sosie de Will Smith, mais retourna à la réalité en entendant Kevin l’appelé Marvin.

Il sortirent du commissariat et entrèrent dans une voiture de police. Léon pensa en lui-même, pour une mission de cette importance, peut être qu’il aurait mieux fallu une voiture plus discrète.

Kevin conduisait depuis maintenant une demi heure. Léon se sentait mal à l’aise, Kevin ne lui avait pas décroché un mot depuis qu’ils étaient entrés dans la voiture. Il voulu dire quelque chose pour faire fondre la glace, mais c’est là qu’ils arrivèrent au barrage.
Léon fouilla dans ses poches pour retrouver l’accréditation du chef, mais lorsque Kevin baissa la vitre, l’un des policiers en faction, le reconnu et ordonna aux autres de lever la barrière.
« Je suis au courant. Bonne chance. »
Kevin hocha la tête en guise de réponse. La voiture traversa le barrage, puis un pont.

Après dix minutes, Kevin arrêta la voiture sur le côté, puis il s’adressa enfin à Léon.
« Ecoute moi bien, le bleu, je crois que Irons t’as briefé sur la mission, seulement tu ne sait pas toute l’histoire. Les S.T.A.R.S. sont des gens surentraînés. Ils n’hésiteront pas à te tuer s’ils en ont l’occasion. D’après Irons, tu affiches des résultats défiant toute concurrence aux concours de tirs d’entrée à la R.P.D., presque aussi bon que les miens. Si tu es ici ce n’est pas un hasard, le chef t’a fait confiance, nous sommes les deux meilleurs tireurs de tout Raccoon, nous devons sortir vainqueur. Je te dresse le topo : Les S.T.A.R.S. se compose de deux équipes, Alpha et Bravo.

Dans l’équipe Alpha, il y a six membres :
Albert Wesker, chef d’équipe, Il est doté d’un esprit vif et d’un instinct hors du commun. C’est sûrement notre cible la plus difficile.
Joseph Frost, il est chargé de la maintenance, il a le sang chaud et va parfois trop loin.
Brad Vickers, pilote d’hélicoptère, il est craintif, si on le trouves se sera sûrement lui le plus simple à tuer.
Barry Burton, une force de la nature, il est amoureux de son 357 Magum.
Chris Redfield, très agile et bon tireur, il sera lui aussi difficile à abattre.
Jill Valentine, elle est très intelligente, elle aime la compétition, peut être est ce un moyen de l’aborder avant de la tuer.

Dans l’équipe Bravo, il y a cinq membres :
Enrico Martini, chef d’équipe, il est le second de Wesker et il a une expérience immense.
Richard Aiken, il excelle dans la compréhension du comportement humain, ne joue pas avec lui tu te ferais sentir à des kilomètres.
Kenneth J. Sullivan, il est très athlétique et il ne s’encombre pas de parole.
Forest Speyer, il est en charge de la maintenance.
Rebecca Chambers, elle est nouvelle, elle a dix huit ans, on ne sait quasiment rien sur elle.
Je ne sais pas qui est vivant et qui est mort, je préfère t’annoncer le pire et te les présenter tous. Mais tu vas vite t’apercevoir que je suis d’un naturel optimiste, je pense que beaucoup sont déjà mort. »

Tout en expliquant ceci, Kevin avait donné des photos de chaque membres à Léon.
« Mais comment connaissons nous tout ça ? »
« Tu poses trop de question le bleu. Je pense qu’il va falloir qu’on travaille en parfaite osmose toi et moi, alors on va faire des efforts, tous les deux. Tu t’appelles Léon c’est ça ? Je promets de ne plus t’appeler le bleu, si tu promets de m’obéir sans discuter. »
Kevin n’attendit pas la réponse de Léon et redémarra la voiture. Léon ne pensé même pas répondre de manière négative, mais il comprit que Kevin tentait d’être plus sympa avec lui. Toute l’explication était claire, il était près à accomplir sa mission avec succès, la seule chose qu’il ne comprenait pas, c’était pourquoi, ils étaient tous à cran. Etait-ce si dur que ça ? Les S.T.A.R.S. étaient ils si fort ? Pourquoi les routes étaient coupées ?
« Je peut te poser une question ? » Demanda Léon.
« Vas-y, mais fais vite on arrive. »
« Qu’y a-t-il de si terrible là-bas ? »
« Tu le seras bien assez tôt. »

Le manoir était en vue, Kevin coupa le moteur.
Kevin et Léon sortirent de la voiture. Ils entendirent au loin des aboiements de chiens, puis en plissant les yeux ils s’aperçurent que ces mêmes chiens gardaient l’entrée principale du manoir. Kevin fit le tour de la voiture, il ouvrit le coffre, et commença la distribution.
« Tiens, pour complémenter ton 45, voilà trois chargeurs de quinze balles, plus les tiennent, cela te fais soixante balles. Prend aussi ce fusil à pompes, il contient sept balles. J’en prends autant, enfin plus ma mallette spéciale, on devrait bien s’amuser. »
« Qu’y a t’il dans la mallette ? »
« Mon fusil de sniper… »
Ils avancèrent tous les deux avec précaution, mais ils comprirent que l’entée du manoir n’allaient pas être aisée. Ils essayèrent de trouver une autre entrée.

Au cours de leur recherche, ils tombèrent sur un corps. Les deux hommes se retournèrent instantanément et se cachèrent derrière les arbres par réflexe.
« C’est Joseph, chuchota Léon. »
Il se tenait debout, les bras ballant, la tête sur le côté, immobile.
« Il n’est pas armé, qu’est ce qu’on fait ? »
Léon paniquait. C’était son premier jour. Kevin le comprit aussitôt. D’un mouvement rapide, il sortit de sa cachette, mais le spectacle qui s’offrait à lui le stoppa net. Joseph avait des bouts de peau arrachés, le visage défiguré, le bas de la mâchoire en moins, mais ce qui le choqua le plus, était que son intestin qui pendait de son ventre ouvert.
Joseph tourna la tête et aperçu Kevin. Là, contrairement à toute attente, il se mit a courir vers lui. Il était rapide, pas du genre de ce que l’on voit dans les films, ou les jeux vidéo… Un zombie… Mais en rapide ! Joseph attrapa la jambe de Kevin et essaya de le mordre.
« Léon, tire ! Tue le, bon sang ! »
Léon repris ses esprits, ce n’était pas le moment de décevoir ou de chercher à comprendre, il ajusta sa mire et appuya sur la détente. La détonation retentit dans la tête de Kevin comme un chant divin. La balle garda une trajectoire directe, traversant des feuilles qui pendaient d’un arbre, pour se loger directement dans la tête de Joseph. Un bout du cerveau giclât sur la botte de Kevin.
« Bon boulot, ça en fait un de moins ! Léon continue comme ça et tu vas recevoir une promotion. »
Léon se sentait fort et fier d’avoir sauvé son supérieur. Soudain des aboiements se rapprochaient. Le coup de feu avait du les avertir.
« Léon, il va falloir courir ! »
En réalité, c’était plutôt une aubaine, si les chiens venaient vers eux, ils laisseraient l’entrée libre.
« A la voiture ! »

Kevin et Léon se mirent à courir aussi vite qu’il le purent, jetant des coups d’oeils furtifs vers l’arrière, les chiens se rapprochaient. Kevin arriva le premier, il ouvrit la porte conducteur et démarra la voiture. Il baissa sa vitre et celle de Léon, puis il se saisit de son arme. Léon arrivait mais il n’était pas assez rapide, maudit jeune ! Ca ne sait même pas courir ! Il ne pouvait pas se permettre de le laissé ici, et puis il venait de lui sauvez la vie ! Avant de tirer, il se dit que le bruit pourrait alerter peut être autre chose que des chiens. Il enclencha la première, fit crisser les pneus, et démarra en trombe. Léon se sentit abandonné, il eu juste le temps de se retourné pour tirer sur un des chiens qui lui sautait à la gorge. Il arriva enfin à l’endroit où il y avait la voiture. La voiture… Avant… Avant que Kevin ne s’enfuit avec. Léon se retourna et vit une meute de chiens enragés prêt à le dévorer entier. Il se sentit désespéré et incapable de les tués tous. Même si il tuait les trois premiers qui fonçaient sur lui, il resterait les dix autres. Il se laissa tombé à genou. Les trois chiens arrivèrent à son niveau. C’est à ce moment là que la voiture de Kevin arriva à toute vitesse. Il effectua un frein à main et percuta les chiens.
« La vitre ! »
Léon eu à peine le temps de sauter à l’intérieur. La voiture reprenait le chemin du manoir et Léon avait le bas de son corps à l’extérieur du véhicule.
« Dépêche toi de rentrer et attache ta ceinture. Une dernière chose, je ne veux pas de perdant avec moi, on n’abandonne jamais, ai-je été assez clair ? »

Léon arriva enfin sur le siège. Il boucla sa ceinture comme il lui avait été indiqué. Kevin passait les vitesses les unes après les autres, il était maintenant à 90 km/h. Cela peut paraître convenable mais sur un chemin de montagne étroit non goudronné, ça retourne l’estomac. Soudain, Léon compris. La ceinture, la vitesse, l’entrée… Il aperçu un 4x4 en tournant la tête, sûrement leur futur moyen d’évasion.
Le choc le ramena à la réalité. Le pare-choc avant heurta les quatre marches qui précédaient l’entrée, la voiture bascula vers l’avant de façon à ce que ce soit le coffre qui rencontra les portes d’entrée. Ils étaient maintenant la tête en bas. L’arrière de la voiture commença à s’enfonçait vers la banquette arrière. Les portes cédèrent. La voiture continua a faire quelques tonneaux jusqu’à rencontrer un autre escalier, elle retomba sur ses quatre roues. Trois portières sur quatre était derrière eux comme si elle indiquait le chemin par lequel ils étaient passé. Plus de pare-brise, rien que du verre sur eux. Sonné mais comprenant l’importance de réagir vite, Kevin détacha sa ceinture et aperçu partout dans le hall, des corps de monstres étranges. A mis chemins entre le gorille et l’homme, possédant des griffes et des crocs d’ours. Il y en avait partout. Il courut vers la première porte devant lui et cria à Léon de le suivre. Léon qui été encore sonné eu juste la vision de Kevin qui passait la porte. Il leva la tête et aperçu un chien, non un loup, non… Une bête. Un croisement de doberman avec de la viande putréfiée. Il voulu détaché sa ceinture mais elle été bloquée. Il lui fallait réagir…

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Le Tyran est plus impressionnant en face de soi que derrière une vitrine. Je ne savais que faire. Je n’allais tout de même pas mourir ici, maintenant, alors que les autres troufions qui devaient mourir depuis bien longtemps ont réussi à survivre… Le Tyran eu un mouvement brusque, je n’ai compris que quand la douleur ma saisi. Il me manquait un bras. Heureusement pas celui dont je me sers… Je lève mon Magnum et appuie sur la gâchette. Rien ! J’avais oublié, plus de munitions… Je saute vers l’avant et passe entre les jambes du Tyran, une chance qu’il soit si grand. Alors que j’effectuais mon esquive, il lança sa main griffue devant lui. Comme je n’étais plus à cet endroit, il transperça la porte. La sortie ! Il fallait que j’y arrive… Tout à coup le Tyran tombe à terre. Mais qu’est ce qui peut avoir assez de force pour le mettre à terre ? Des Hunters ! Trois, non quatre pour être précis, le dernier se trouve devant la porte comme s’il était le chef. Ils ont réussis à s’organiser, ils arrivent à communiquer entre eux. Alors qu’ils se livrent une bataille sans merci avec le Tyran, j’en profite pour passer la porte. Mon bras me fait mal et j’improvise un garrot avec mon pantalon. Je me retrouve en caleçon au milieu de l’enfer, rien de pire ne peut plus m’arriver. Hélas, la vie est ironique, alors qu’elle redouble de chance avec des S.T.A.R.S. qui devraient être mort des dizaines de fois, elle m’accable. En face de moi, une araignée et pas de celle qu’on écrase du pied… Je suis mal, très mal, c’est le moment que je choisi pour m’évanouir…

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Rebecca ne savait pas quoi répondre… Le suivre. Lui ? Certes il lui avait sauvé la vie, mais de là à suivre un monstre, qui insiste en lui disant que bientôt il n’aura plus une once d’humanité et qu’il sera un chien au service d’un Lord ? A ce moment, deux créatures se retrouvèrent aux côtés de Richard. Ils étaient immenses, dans des robes à capuches, l’une rouge avec des motifs noirs, et l’autre noire avec des motifs rouge. Rebecca ne discerna que leurs yeux rouges et deux sortes de mandibules qui sortaient de leurs visages. Elle était terrifiée. Survivre à une attaque de douze hunters, pour finir en face de ça… Une voie brisa le silence. A l’étage surplombant la scène, un nain habillé comme les anciens rois de France, avec un chapeau en triangle.
« Bien le bonjour, je m’appelle Salazar. Mademoiselle Rebecca, nous vous serions très reconnaissant de nous laisser ce Richard. De plus, je pense que vous tenez à la vie n’est ce pas ? Alors écoutez attentivement ce que je vais vous dire. Je vous laisserai la vie sauve si vous me livrez les autres membres des S.T.A.R.S. Nous avons déjà récupéré Kenneth et maintenant Richard, je vous laisse compter, il nous en manque encore trop. Je reviendrais et à ce moment, si vous ne voulez pas mourir, il vous faudra être avec au moins quatre autres membres des S.T.A.R.S. »
Salazar tourna le dos et passa une porte de l’étage. Les deux créatures saisirent Richard par les bras et sautèrent jusqu'à la rambarde du premier étage ! Ils passèrent aussi la porte.
Rebecca était de nouveau seule…


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Voilà j’espère que ça vous a plu et que ce n’était pas trop long. J’ai essayé de glisser un maximum de références pour vous faciliter la tache. En espérant que ça relancera ce topic.
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