Je ne sais pas s'il y a des fans d'animes parmi vous, mais ce topic est là pour que vous parliez des animes que vous êtes en train de (re)visionner, ou de ceux que vous avez déjà vus, en donnant votre avis. Qu'il s'agisse d'une série animée, d'OAV ou d'un film d'animé, peu importe, du moment que ça touche au domaine de l'animation ou du dessin animé. Défoulez-vous !
J'ouvre le bal avec trois des œuvres que je viens de mater ce mois-ci.
Tout récemment, j'ai visionné la première saison de NieR Automata, qui est constituée d'une douzaine d'épisodes. Une seconde saison (de 12 épisodes également) a d'ailleurs démarré au début de ce mois de juillet pour cloturer la série adaptée du jeu vidéo, s'il n'y a rien d'autre de nouveau de prévu après ça, mais je regarderai cette dernière saison une fois qu'elle sera complète, donc pas avant fin septembre je pense. Concernant cette série, c'est une très bonne adaptation du jeu vidéo, fidèle et respectueuse à souhait. Reprenant intelligemment un bon nombre de musiques de l'œuvre vidéoludique, avec quelques nouvelles du Studio Monaca sous la houlette de Keichi Okabe, le compositeur attitré des jeux NieR. Certaines scènes se paient le luxe de faire le lien entre le premier jeu NieR et le deuxième jeu NieR qu'est Automata, mais parfois les musiques jouées se finissent brutalement pour laisser place à une autre ambiance selon les évènements. Pour le moment, je suis plutôt satisfait avec cette première saison. L'animation est assez fluide, il y a quelques nouveaux personnages dont notamment certains qui étaient effleurés dans le jeu, avec un petit peu plus de profondeur même si ça ne va non plus très loin. Il n'y a pratiquement aucun temps mort, ça avance bon train sans pour autant bâcler. Il y a parfois quelques moments de méditation qui ponctuent le récit, nous amenant à philosopher sur la conjoncture et le lore de l'univers. J'ai parfois eu l'impression de rejouer au jeu car certains angles de vue nous plongent en pleine immersion, jonglant entre cinématiques et moments de phase de jeu quand on voit 2B ou 9S de dos ou de profil, combattant hargneusement les machines, mais le tout en format anime évidemment. Les machines deviennent d'ailleurs de plus en plus autonomes au fil des épisodes, s'affranchissant de leur carcan de robots serviles, et gagnant considérablement en intelligence. Elles trouvent leur libre arbitre en voulant s'adapter au mode de vie de la civilisation humaine jadis éteinte, au sein de cet univers post-apocalyptique où la nature a repris ses droits. Les phases de piratage avec 9S sont vécues de manière plus intense et personnelle dans le cyberespace, et 2B semble un peu plus ouverte que dans le jeu. En tout cas, on ressent mieux les émotions de nos héros androïdes dans cet anime que dans le jeu vidéo éponyme. Y'a pas à dire, c'est très fidèle sur le lore, les personnages et les robots, et même davantage exploité. C'est donc avec grand plaisir que je materai la 2nde saison, une fois celle-ci achevée.
En parallèle, et contrairement à Nier Automata, je me suis mis à suivre de façon hebedomadaire Grendizer U (le remake de Grendizer, ou Goldorak en français), dont la diffusion a commencé en ce début de ce mois de juillet 2024. Pour le moment, 3 épisodes vus sur les 12 à paraître pour couvrir la première saison de l'anime. Et bien que je ne m'attende à rien de transcendant, je dois dire que j'ai été agréablement surpris par cette nouvelle relecture. Il y a pas mal de changements qui surviennent assez tôt, comme le fait que l'anime se déroule au Moyen Orient et non au Japon (il faut dire que l'Arabie Saoudite a grandement contribué financièrement au projet Grendizer U, vu que dans ce pays Goldorak a toujours eu beaucoup de succès). C'est le studio Gaina, un très bon studio d'animation, qui est derrière l'anime. Une des choses que j'apprécie en particulier, c'est le fait de faire un cross-over avec les séries Grendizer et Mazinger Z, et ce dès le départ. La série va plutôt vite dans son développement (peut-être même un peu trop à mon goût), on n'a pas le temps de s'ennuyer, c'est peu de le dire. Les deux premiers épisodes ne laissent point de répit tant les fulgurances dans la mise en scène des différentes situations s'enchaînent à vitesse grand V. Le troisième épisode va moins vite, il se pose plus, et ça n'est pas plus mal. Ceci étant, il n'y a pas le moindre charcutage ou bâclage dans l'ensemble, ce remake a le mérite d'approfondir certaines zones d'ombres au début de la série classique de 1975, ou de combler certaines ellipses d'époque. Pour le moment, j'apprécie assez mais sans plus. L'animation est ma foi correcte, sans être ce qu'il y a de mieux. L'ambiance est là, mais certains choix et changements de direction artistique ne plairont pas aux vieux de la vieille. J'en suis un, Goldorak ayant bercé ma jeunesse, et il y a quelques détails qui ne finissent pas encore de me convaincre il est vrai, mais majoritairement il y a du bon quand même et ça reste une belle surprise pour le moment. J'ai hâte de voir la suite. Je pense toutefois que ce remake ne fera pas mieux que la série originale, au mieux il étoffera l'histoire avec une nouvelle vision car ça a l'air bien parti pour ça, mais ce ne sera probablement pas aussi mémorable. À noter que Goldorak s'avère être super pété dans ses attaques tant sa puissance est démeusurée, mais j'espère que les golgots et les Antéraks lui donneront plus de fil à retordre dans les épisodes suivants, histoire d'équilibrer un peu les forces en présence.
Et enfin dernièrement, j'ai visionné le film Gundam SEED Freedom, qui est la suite des séries Gundam SEED & Gundam SEED Destiny. Produit par Bandai Namco et Sunrise, ce film de deux heures a eu quelques années de retard, mais l'attente en valait la peine. Bien sûr, en tant que film faisant suite directe aux deux précédentes séries, il vaut mieux avoir vu les deux premières séries (ou du moins les films qui les résument) sous peine de ne rien comprendre. En grand fan d'anime de mecha et de la saga Gundam que je suis, j'ai trouvé ce film plutôt très bon. Certes, l'histoire est une sorte de renouveau prenant comme bases tout ce qui a été vu et revu tout au long de cette série Gundam par le passé, avec de nouveaux personnages. On voit les méchants venir de loin, et par rapport aux deux précédentes séries le manichéisme est bien plus présent, ce que je trouve fort dommage vu que la quasi-absence de notions du bien contre le mal faisait justement le sel de la série. Mais l'intérêt du scénario est aussi ailleurs, avec notamment la relation entre Kira et Lacus qui prend ici une tournure bien plus importante que jamais auparavant, en plus d'être les personnages les plus mis en avant. Un sens de la justice bien plus aiguisé est à l'honneur dans ce long métrage, et c'est quelque part l'une des forces de l'histoire. Il y a des conflits géo-politiques qui reviennent d'outre-tombe, et des idéologies draconiennes qui se créent au sein du nouveau groupe de méchants, rien de vraiment original, mais certaines libertés sont bienvenues et mettent en valeur les liens entre certains personnages du côté des gentils tout en apportant quelques nouvelles situations. J'apprécie par ailleurs le fait qu'il y ait beaucoup moins de fan-service qu'auparavant, car on ressent en permanence les enjeux sérieux de l'histoire. Quant aux combats de mechas, le moins que l'on puisse dire est que c'est un véritable déluge d'effets spéciaux et une montée en puissance rapidement progressive. Les premiers combats de mechas s'apparentent à du real-robot, mais cela se ressent de moins et moins et dans la dernière demi-heure dans l'espace, on est sensiblement proche du style Super-Robot avec une pluie de lasers et de missiles fusant de parts et d'autres. Sonorement intenses et épiques, les musiques ne parviennent pourtant pas à atteindre la grandeur des musiques originales dont certaines de ces dernières sont reprises, mais la bande-son n'en reste pas moins enivrante, restant dans la même lignée, toujours puissante et éloquente. Certaines insert songs sont magiques, et je fus joie d'entendre le cultissime thème METEOR de TM. Revolution, ici repris à l'identique. Véritable orgie pour les oreilles. Les dessins sont magnifiques, tant dans le chara-design que le mecha-design. S'il y a bien quelques effets CGI, ils ne dénaturent en rien l'animation qui reste d'une fluidité irréprochable et d'une beauté grandiose. La 3D se fond majestueusement avec le 2D, discrètement et efficacement, on est loin des effets CGI grossiers du début des années 2000 et 2010. Un pur plaisir pour les yeux et les oreilles. En résumé, j'ai passé un excellent moment avec ce Gundam, même si le scénario aurait pu être creusé de manière plus originale et que certains nouveaux personnages ne me marqueront pas plus que ça. Ça reste un sacré morceau.
Animes visionnés ou en cours
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Vu les 3 saisons de Knights of the Zodiac, le remake en CGI de Saint Seiya (Les Chevaliers du Zodiaque). La saison 3 s'étant achevée récemment.
De prime abord, le design CGI aurait pu me rebuter, mais au final je m'y suis fait plus facilement que je le pensais. Cela dit, ça fait drôle de retrouver Seiya, Shiryu, Shun, Hyoga et Ikki dans ce style visuel s'accordant davantage à un jeu vidéo qu'à un anime. Mais je comprends que la licence avait besoin de se renouveler et de toucher une nouvelle génération tout en gardant l'ancienne avec les fans de la première heure tel que moi. Car mon amour indéfectible pour la série m'a donné envie de découvrir cette nouvelle mouture en 3D. Même si je préfère de loin la série classique de 1986, et c'est peu de le dire, mais pas seulement pour une raison de style visuel, mais pour un ensemble d'éléments. Par exemple, j'ai trouvé que dans ce Knights of the Zodiac, les musiques étaient beaucoup moins mémorables, bien moins mélancoliques et épiques, les scènes et les batailles moins émotionnelles, pas mal de scènes édulcorées bien que pas toutes et surtout, j'ai trouvé que c'était assez expédié. La première saison se concentre sur les Galaxian Wars alors que les deux suivantes mettent en avant la fameuse bataille du Sanctuaire, qui reste au demeurant le meilleur arc de la licence et du shônen de manière générale. C'est assez fidèle au manga papier tout en y ajoutant quelques nouveautés bienvenues, ce qui permet d'être complémentaire avec la série TV classique des années 80 et c'est pas plus mal, par contre, encore une fois, ça va à une vitesse incroyable. Alors que dans la série de 86 le début de l'histoire allant jusqu'à la fin de l'arc du Sanctuaire avec les chevaliers d'or, il y en avait pour 73 épisodes, ici on résume le tout en 3 saisons d'une douzaine d'épisodes chacune pour un total de 36 épisodes. Forcément, ça fait passer certains passages à la trappe afin de rendre la série plus digeste et de lui épargner des longueurs comme à l'époque des années 80 avec les shönens de style fleuve à rallonge, car ça n'aurait pas collé avec l'ère actuelle. Mais, tout de même, je trouve que ça reste malgré tout un peu trop condensé et que ça va trop vite. Une dizaine ou une quinzaine d'épisodes supplémentaires auraient pu servir à prendre le temps de développer davantage les personnages et les évènements dans le lore. C'était sympa quand même, mais ça ne vaut clairement pas la série culte de 1986.
De prime abord, le design CGI aurait pu me rebuter, mais au final je m'y suis fait plus facilement que je le pensais. Cela dit, ça fait drôle de retrouver Seiya, Shiryu, Shun, Hyoga et Ikki dans ce style visuel s'accordant davantage à un jeu vidéo qu'à un anime. Mais je comprends que la licence avait besoin de se renouveler et de toucher une nouvelle génération tout en gardant l'ancienne avec les fans de la première heure tel que moi. Car mon amour indéfectible pour la série m'a donné envie de découvrir cette nouvelle mouture en 3D. Même si je préfère de loin la série classique de 1986, et c'est peu de le dire, mais pas seulement pour une raison de style visuel, mais pour un ensemble d'éléments. Par exemple, j'ai trouvé que dans ce Knights of the Zodiac, les musiques étaient beaucoup moins mémorables, bien moins mélancoliques et épiques, les scènes et les batailles moins émotionnelles, pas mal de scènes édulcorées bien que pas toutes et surtout, j'ai trouvé que c'était assez expédié. La première saison se concentre sur les Galaxian Wars alors que les deux suivantes mettent en avant la fameuse bataille du Sanctuaire, qui reste au demeurant le meilleur arc de la licence et du shônen de manière générale. C'est assez fidèle au manga papier tout en y ajoutant quelques nouveautés bienvenues, ce qui permet d'être complémentaire avec la série TV classique des années 80 et c'est pas plus mal, par contre, encore une fois, ça va à une vitesse incroyable. Alors que dans la série de 86 le début de l'histoire allant jusqu'à la fin de l'arc du Sanctuaire avec les chevaliers d'or, il y en avait pour 73 épisodes, ici on résume le tout en 3 saisons d'une douzaine d'épisodes chacune pour un total de 36 épisodes. Forcément, ça fait passer certains passages à la trappe afin de rendre la série plus digeste et de lui épargner des longueurs comme à l'époque des années 80 avec les shönens de style fleuve à rallonge, car ça n'aurait pas collé avec l'ère actuelle. Mais, tout de même, je trouve que ça reste malgré tout un peu trop condensé et que ça va trop vite. Une dizaine ou une quinzaine d'épisodes supplémentaires auraient pu servir à prendre le temps de développer davantage les personnages et les évènements dans le lore. C'était sympa quand même, mais ça ne vaut clairement pas la série culte de 1986.