Animes visionnés ou en cours

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Je ne sais pas s'il y a des fans d'animes parmi vous, mais ce topic est là pour que vous parliez des animes que vous êtes en train de (re)visionner, ou de ceux que vous avez déjà vus, en donnant votre avis. Qu'il s'agisse d'une série animée, d'OAV ou d'un film d'animé, peu importe, du moment que ça touche au domaine de l'animation ou du dessin animé. Défoulez-vous !
J'ouvre le bal avec trois des œuvres que je viens de mater ce mois-ci.



Tout récemment, j'ai visionné la première saison de NieR Automata, qui est constituée d'une douzaine d'épisodes. Une seconde saison (de 12 épisodes également) a d'ailleurs démarré au début de ce mois de juillet pour cloturer la série adaptée du jeu vidéo, s'il n'y a rien d'autre de nouveau de prévu après ça, mais je regarderai cette dernière saison une fois qu'elle sera complète, donc pas avant fin septembre je pense. Concernant cette série, c'est une très bonne adaptation du jeu vidéo, fidèle et respectueuse à souhait. Reprenant intelligemment un bon nombre de musiques de l'œuvre vidéoludique, avec quelques nouvelles du Studio Monaca sous la houlette de Keichi Okabe, le compositeur attitré des jeux NieR. Certaines scènes se paient le luxe de faire le lien entre le premier jeu NieR et le deuxième jeu NieR qu'est Automata, mais parfois les musiques jouées se finissent brutalement pour laisser place à une autre ambiance selon les évènements. Pour le moment, je suis plutôt satisfait avec cette première saison. L'animation est assez fluide, il y a quelques nouveaux personnages dont notamment certains qui étaient effleurés dans le jeu, avec un petit peu plus de profondeur même si ça ne va non plus très loin. Il n'y a pratiquement aucun temps mort, ça avance bon train sans pour autant bâcler. Il y a parfois quelques moments de méditation qui ponctuent le récit, nous amenant à philosopher sur la conjoncture et le lore de l'univers. J'ai parfois eu l'impression de rejouer au jeu car certains angles de vue nous plongent en pleine immersion, jonglant entre cinématiques et moments de phase de jeu quand on voit 2B ou 9S de dos ou de profil, combattant hargneusement les machines, mais le tout en format anime évidemment. Les machines deviennent d'ailleurs de plus en plus autonomes au fil des épisodes, s'affranchissant de leur carcan de robots serviles, et gagnant considérablement en intelligence. Elles trouvent leur libre arbitre en voulant s'adapter au mode de vie de la civilisation humaine jadis éteinte, au sein de cet univers post-apocalyptique où la nature a repris ses droits. Les phases de piratage avec 9S sont vécues de manière plus intense et personnelle dans le cyberespace, et 2B semble un peu plus ouverte que dans le jeu. En tout cas, on ressent mieux les émotions de nos héros androïdes dans cet anime que dans le jeu vidéo éponyme. Y'a pas à dire, c'est très fidèle sur le lore, les personnages et les robots, et même davantage exploité. C'est donc avec grand plaisir que je materai la 2nde saison, une fois celle-ci achevée.



En parallèle, et contrairement à Nier Automata, je me suis mis à suivre de façon hebedomadaire Grendizer U (le remake de Grendizer, ou Goldorak en français), dont la diffusion a commencé en ce début de ce mois de juillet 2024. Pour le moment, 3 épisodes vus sur les 12 à paraître pour couvrir la première saison de l'anime. Et bien que je ne m'attende à rien de transcendant, je dois dire que j'ai été agréablement surpris par cette nouvelle relecture. Il y a pas mal de changements qui surviennent assez tôt, comme le fait que l'anime se déroule au Moyen Orient et non au Japon (il faut dire que l'Arabie Saoudite a grandement contribué financièrement au projet Grendizer U, vu que dans ce pays Goldorak a toujours eu beaucoup de succès). C'est le studio Gaina, un très bon studio d'animation, qui est derrière l'anime. Une des choses que j'apprécie en particulier, c'est le fait de faire un cross-over avec les séries Grendizer et Mazinger Z, et ce dès le départ. La série va plutôt vite dans son développement (peut-être même un peu trop à mon goût), on n'a pas le temps de s'ennuyer, c'est peu de le dire. Les deux premiers épisodes ne laissent point de répit tant les fulgurances dans la mise en scène des différentes situations s'enchaînent à vitesse grand V. Le troisième épisode va moins vite, il se pose plus, et ça n'est pas plus mal. Ceci étant, il n'y a pas le moindre charcutage ou bâclage dans l'ensemble, ce remake a le mérite d'approfondir certaines zones d'ombres au début de la série classique de 1975, ou de combler certaines ellipses d'époque. Pour le moment, j'apprécie assez mais sans plus. L'animation est ma foi correcte, sans être ce qu'il y a de mieux. L'ambiance est là, mais certains choix et changements de direction artistique ne plairont pas aux vieux de la vieille. J'en suis un, Goldorak ayant bercé ma jeunesse, et il y a quelques détails qui ne finissent pas encore de me convaincre il est vrai, mais majoritairement il y a du bon quand même et ça reste une belle surprise pour le moment. J'ai hâte de voir la suite. Je pense toutefois que ce remake ne fera pas mieux que la série originale, au mieux il étoffera l'histoire avec une nouvelle vision car ça a l'air bien parti pour ça, mais ce ne sera probablement pas aussi mémorable. À noter que Goldorak s'avère être super pété dans ses attaques tant sa puissance est démeusurée, mais j'espère que les golgots et les Antéraks lui donneront plus de fil à retordre dans les épisodes suivants, histoire d'équilibrer un peu les forces en présence.



Et enfin dernièrement, j'ai visionné le film Gundam SEED Freedom, qui est la suite des séries Gundam SEED & Gundam SEED Destiny. Produit par Bandai Namco et Sunrise, ce film de deux heures a eu quelques années de retard, mais l'attente en valait la peine. Bien sûr, en tant que film faisant suite directe aux deux précédentes séries, il vaut mieux avoir vu les deux premières séries (ou du moins les films qui les résument) sous peine de ne rien comprendre. En grand fan d'anime de mecha et de la saga Gundam que je suis, j'ai trouvé ce film plutôt très bon. Certes, l'histoire est une sorte de renouveau prenant comme bases tout ce qui a été vu et revu tout au long de cette série Gundam par le passé, avec de nouveaux personnages. On voit les méchants venir de loin, et par rapport aux deux précédentes séries le manichéisme est bien plus présent, ce que je trouve fort dommage vu que la quasi-absence de notions du bien contre le mal faisait justement le sel de la série. Mais l'intérêt du scénario est aussi ailleurs, avec notamment la relation entre Kira et Lacus qui prend ici une tournure bien plus importante que jamais auparavant, en plus d'être les personnages les plus mis en avant. Un sens de la justice bien plus aiguisé est à l'honneur dans ce long métrage, et c'est quelque part l'une des forces de l'histoire. Il y a des conflits géo-politiques qui reviennent d'outre-tombe, et des idéologies draconiennes qui se créent au sein du nouveau groupe de méchants, rien de vraiment original, mais certaines libertés sont bienvenues et mettent en valeur les liens entre certains personnages du côté des gentils tout en apportant quelques nouvelles situations. J'apprécie par ailleurs le fait qu'il y ait beaucoup moins de fan-service qu'auparavant, car on ressent en permanence les enjeux sérieux de l'histoire. Quant aux combats de mechas, le moins que l'on puisse dire est que c'est un véritable déluge d'effets spéciaux et une montée en puissance rapidement progressive. Les premiers combats de mechas s'apparentent à du real-robot, mais cela se ressent de moins et moins et dans la dernière demi-heure dans l'espace, on est sensiblement proche du style Super-Robot avec une pluie de lasers et de missiles fusant de parts et d'autres. Sonorement intenses et épiques, les musiques ne parviennent pourtant pas à atteindre la grandeur des musiques originales dont certaines de ces dernières sont reprises, mais la bande-son n'en reste pas moins enivrante, restant dans la même lignée, toujours puissante et éloquente. Certaines insert songs sont magiques, et je fus joie d'entendre le cultissime thème METEOR de TM. Revolution, ici repris à l'identique. Véritable orgie pour les oreilles. Les dessins sont magnifiques, tant dans le chara-design que le mecha-design. S'il y a bien quelques effets CGI, ils ne dénaturent en rien l'animation qui reste d'une fluidité irréprochable et d'une beauté grandiose. La 3D se fond majestueusement avec le 2D, discrètement et efficacement, on est loin des effets CGI grossiers du début des années 2000 et 2010. Un pur plaisir pour les yeux et les oreilles. En résumé, j'ai passé un excellent moment avec ce Gundam, même si le scénario aurait pu être creusé de manière plus originale et que certains nouveaux personnages ne me marqueront pas plus que ça. Ça reste un sacré morceau.
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Vu les 3 saisons de Knights of the Zodiac, le remake en CGI de Saint Seiya (Les Chevaliers du Zodiaque). La saison 3 s'étant achevée récemment.


De prime abord, le design CGI aurait pu me rebuter, mais au final je m'y suis fait plus facilement que je le pensais. Cela dit, ça fait drôle de retrouver Seiya, Shiryu, Shun, Hyoga et Ikki dans ce style visuel s'accordant davantage à un jeu vidéo qu'à un anime. Mais je comprends que la licence avait besoin de se renouveler et de toucher une nouvelle génération tout en gardant l'ancienne avec les fans de la première heure tel que moi. Car mon amour indéfectible pour la série m'a donné envie de découvrir cette nouvelle mouture en 3D. Même si je préfère de loin la série classique de 1986, et c'est peu de le dire, mais pas seulement pour une raison de style visuel, mais pour un ensemble d'éléments. Par exemple, j'ai trouvé que dans ce Knights of the Zodiac, les musiques étaient beaucoup moins mémorables, bien moins mélancoliques et épiques, les scènes et les batailles moins émotionnelles, pas mal de scènes édulcorées bien que pas toutes et surtout, j'ai trouvé que c'était assez expédié. La première saison se concentre sur les Galaxian Wars alors que les deux suivantes mettent en avant la fameuse bataille du Sanctuaire, qui reste au demeurant le meilleur arc de la licence et du shônen de manière générale. C'est assez fidèle au manga papier tout en y ajoutant quelques nouveautés bienvenues, ce qui permet d'être complémentaire avec la série TV classique des années 80 et c'est pas plus mal, par contre, encore une fois, ça va à une vitesse incroyable. Alors que dans la série de 86 le début de l'histoire allant jusqu'à la fin de l'arc du Sanctuaire avec les chevaliers d'or, il y en avait pour 73 épisodes, ici on résume le tout en 3 saisons d'une douzaine d'épisodes chacune pour un total de 36 épisodes. Forcément, ça fait passer certains passages à la trappe afin de rendre la série plus digeste et de lui épargner des longueurs comme à l'époque des années 80 avec les shönens de style fleuve à rallonge, car ça n'aurait pas collé avec l'ère actuelle. Mais, tout de même, je trouve que ça reste malgré tout un peu trop condensé et que ça va trop vite. Une dizaine ou une quinzaine d'épisodes supplémentaires auraient pu servir à prendre le temps de développer davantage les personnages et les évènements dans le lore. C'était sympa quand même, mais ça ne vaut clairement pas la série culte de 1986.
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Des séries que j'ai matées il y a un moment, du vieux avec du neuf en somme, histoire de rafraîchir un peu tout comme la mémoire.

1 - Onimusha (Netflix)
Enfin après plus de 20 ans, Capcom nous pond une série d'animation sur sa saga culte de samurais. Si les dessins, la direction artistique et la musique en partie m'avaient sensiblement séduit, j'ai vite déchanté en voyant que le reste ne suivait pas. Déjà, l'histoire s'étalant sur 8 épisodes traîne en longueur par moments pour ce que ça raconte, surtout qu'ici il s'agit d'un tout nouveau protagoniste principal. Pas de Samanosuke ou de Jubei. Et c'est fort dommage de ne pas avoir droit à une vraie adaptation. Le héros, Musashi Myamoto, n'est pas inintéressant, et encore une fois on reprend des figures historiques de l'ère Edo, mais je ne lui trouve pas autant de charisme qu'un Samanosuke Akechi ou un Jubei Yagyu. De plus, il n'a qu'un kimono léger sur lui et les personnages secondaires avec qui il voyage ne sont pas aussi vêtus comme avec des armures dans les jeux. J'ai plus eu l'impression de voir du Tenshu que du Onimusha... lol. Les Genma ne font pas assez démoniaques ou monstrueux, tout au plus des humains avec des corps mutés aux membres atrophiés. Il y a bien quelques légions de morts-vivants mais ça va pas plus loin. J'ai trouvé que ça manquait d'équilibrage au niveau du rythme, du fait que les épisodes ont des durées irrégulières, mais aussi car c'est pas toujours bien narré de façon cohérente. C'est pas fou. Il y a quelques détails fidèles comme le gantelet Oni et 2-3 références çà et là, mais ça reste léger. J'ai trouvé l'anime moyen dans l'ensemble.


2 - Dragon Ball Super: Super Hero
Étant un grand fan de Dragon Ball et de sa génération de base (Dragon Ball, Dragon Ball Z et Dragon Ball GT), mais pas de l'anime Dragon Ball Super que j'ai quand même vu jusqu'au bout pour la culture, je ne m'attendais à pas grand chose quand jai regardé ce film DBS. Si à première vue c'est sympa d'assister au retour de l'armée du Ruban Rouge, avec un petit air de déjà vu pour jouer sur la corde de la nostalgie, au final ce n'est qu'un attrape-nigaud jouant sur de la propagande pour mieux vendre des figurines, car de nouvelles transformations aussi pétées que ridicules sont à l'honneur. Ça reste gamin et puéril car ce n'est plus ce que c'était. J'ai toujours considéré Dragon Ball Super comme une souillure envers la série culte d'animation des années 80-90, et c'est pas ce film qui va arranger les choses, loin de là. Malheureusement. Le seul que j'ai trouvé pas mal, dans DBS, c'était celui de Broly pour certains combats épiques et pour l'ambiance, qui passe encore.


3 - Golgo 13
On change de registre avec une antiquité des années 80, audacieuse pour son temps, où l'on suit le parcours d'un tueur à gage professionnel dans une histoire sombre et mature habilement racontée et maîtrisée, ayant de surcroît chamboulé les codes de la japanimation pour l'époque, en bien. Ça ne lésine pas sur la violence et le sexe (pour l'époque du moins), ainsi que sur le regard de la société et l'industrie de l'époque, prenant parfois une dimension de polar noir tout au long de ce film d'un petit peu plus d'1h30 que j'ai trouvé vraiment chouette pour ce qu'il propose. L'expression c'est dans les vieux pots qu'on fait les meilleures confitures (ou soupes), convient très bien ici.


4 - Guyver (toute la saga qui inclue l'OAV de 1986, les 12 OAV de la série sortis entre 1989 et 1992, puis enfin le remake de la série en format TV de 2005)
Guyver (1986) - Petit OAV sans prétention qui pose les bases et qui fait un peu moins d'une heure, avec une fin à libre interprétation. C'est très kitsch et ça a méchamment vieilli, mais les musiques de fond sont sympas et l'histoire donne envie de regarder les autres séries de Guyver. Bonne petite mise en bouche.

Guyver (1989 - 1992) - Assez bonne série. J'ai trouvé que c'était sous-entendu ou pas suffisamment bien mis en avant lors de certains évènements et dans l'évolution de certains personnages, mais que c'était plus explicite au niveau du gore. Pour autant, ça n'empêche pas de saisir l'histoire dans les grandes lignes pourvu qu'on y adhère. La fin est un peu abrupte bien qu'elle puisse être considérée comme une conclusion, mais on sent qu'il y a encore matière à développer. J'ai bien aimé et ça m'a donné envie de voir la dernière série à la suite, ce que j'ai fait sans attendre.

Guyver (2005 )- Vraiment un très bon remake de la série d'OAV susmentionnée, ajoutant la suite que l'on pouvait imaginer et qui manquait. Ici, les relations entre les personnages, leurs évolutions et la tournure de l'histoire sont mieux représentées et plus riches en détails. Au début, les scènes de violence et de gore m'avaient paru quelque peu édulcorées, ce qui me faisait un peu peur pour la suite, mais finalement ça s'est plus ou moins amélioré au fur et à mesure et ça devenait petit à petit explicite dans la violence sans pour autant faire dans l'excès. J'ai adoré les personnages, les musiques (notammentl'opening, et plus encore l'ending), ainsi que l'histoire qui est très bien racontée. La fin reste satisfaisante même si je l'ai trouvée un brin expédiée, mais les 26 épisodes de cette série m'auront tenu en haleine jusqu'au bout, même si je m'attendais à certaines situations qui au final s'incrustent de façon parfois inopinée avec quelques remaniements appréciables. Un must pour les fans de shônen/seinen, mettant en avant des héros en bio-armures luttant contre des armes biologiques monstrueuses qui découlent de sombres secrets dans l'histoire de l'humanité.


5 - Area 88 (OAV + Serie TV)
J'ai commencé avec les 3 OAV de 1985. L'histoire relate le parcours du combattant d'un pilote de chasse, qui se retrouve malgré lui contraint de travailler 3 ans dans une base militaire aérienne suite à la signature d'un contrat où il s'est fait piégé. C'est soit ça, soit payer 1.500.000 dollars de caution, soit la désertion au risque de mettre sa tête à prix. J'ai trouvé les personnages attachants pour 3h30 d'animation sur les 3 OAV. L'histoire poignante et l'enfer de la guerre se ressentent grandement dans le cockpit d'un avion de chasse. Une touche de romance pointe timidement aussi le bout de son nez en restant sur fond de toile, mais qui a son importance pour l'histoire. C'est un minimum réaliste pour l'époque, et le côté Top Gun se mêlant à la sierra au beau milieu de nul part a son charme. J'ai moyennement apprécié le chara-design par contre, faisant trop année 70 et pas toujours bien dessiné, alors que c'est une œuvre des années 80.

Puis enchainé avec le remake de 2004, comprenant une douzaine d'épisodes. Il reprend le même principe que les OAV des années 80 ainsi que les mêmes thémathiques profondes, mais en étirant à peine sensiblement sur ce qu'on a déjà vu dans les premiers épisodes de ce remake. Il n'y a pas trop de différences au départ, mais après 3-4 ou 5 épisodes, on voit de plus en plus d'ajouts et de remaniements, sans parler de quelques nouveaux personnages qui apportent quelque chose à la trame tout en contribuant dans une certaine mesure au développement du héros. Il y a une touche de patriotisme qui plane dans l'air. Comme dans l'oeuvre originale, des amitiés se font et se défont, puis l'esprit puissant de la camaraderie au sein d'une caserne militaire. Le fait que chaque jour soit un combat pour survivre. Le chara-design et les décors sont assez bons pour un anime qui a tout juste 20 ans là. Je ne suis pas spécialement friand de ce genre d'anime avec des avions de chasse, même si j'aime ce qui touche aux conflits militaires avec en particulier des mechas. Mais ça change, quoi ! Et puis l'histoire m'a laissé une certaine trace de mélancolie et de réalisme (c'est assez réaliste), en situation de guerre amenant à des choix moraux parfois difficiles. Je le conseille en particulier aux fans d'aviation militaire.
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Magnum
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Vu Samurai 7 à l'instant. Un anime se déroulant dans un Japon féodal tout en incorporant des éléments industriels et futuristes, d'où l'apparition de méchas, c'est de là que le titre puise toute son originalité comme sa force. Ça marche plutôt bien. L'histoire est simple et part de rien, mais les enjeux grandissants y ajoutent et certain punch et la dynamisent malgré quelques petites longueurs sur la seconde moitié. Les sept samurais ont chacun une personnalité propre, ce qui permet de s'attacher toujours à certains plus que d'autres tant c'est varié sur les caractères, mais dans l'ensemble c'est du tout bon. Le chara-design est polyvalent et les persos principaux sont plus ou moins soignés, mais les PNJ et certains secondaires sont souvent dessinés à l'arrache. L'animation est correcte pour un anime datant de plus de vingt-ans, les musiques sont cools sans être transcendantes, mais l'opening et l'ending se démarquent et restent un pur régal. Plutôt sympa mais un peu longuet, certains persos auraient pu être davantage creusés. Je regrette aussi un peu que les méchas se fassent tailler en pièces, au sens propre du terme, avec une facilité déconcertante par nos samourais chevronnés. Un peu plus de résistance n'aurait pas été du luxe.

À voir si vous êtes fans de samurais et d'ère Sengoku, mais s'accompagnant d'un peu d'originalité et de science-fiction.

6/10.
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Hunk
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Vu Onimusha sur Netflix. Bof, bof...
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J'avais pas trouvé ça fou non plus, mais cette série oubliée de Capcom a au moins eu droit à son format animé, chose que Resident Evil n'a toujours pas fait en pratiquement 30 ans d'existence (et l'idée m'enchanterait). Sûr que le héros n'est pas aussi charismatique qu'un Samanosuke ou un Jubei. Le fait que les Genmas (les démons) se déguisent en humains, j'ai pas trop aimé. Et encore moins dans leur mutation trop... humaine, et pas suffisamment monstrueuse ou démoniaque à mon goût.
Après, c'est exagérément gore pour pas grand chose je trouve. Et le héros n'a pas d'armure, juste un gantelet oni. J'ai un peu de mal à faire le rapprochement avec les jeux. J'aurais aimé voir Nobunaga comme méchant ou parmi les méchants, mais il n'en était rien. Après, je l'ai quand même trouvé sympa perso cette série, mais c'était pas fou. Rien de mémorable.

Hunk a écrit : 24 avr. 2025, 17:50 Vu Onimusha sur Netflix. Bof, bof...
Qu'est-ce que tu n'as pas aimé, au juste ?
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L'un d'entre vous a pu voir l'animé de Devil May Cry de Netflix ?
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Pas encore pour ma part mais je compte me le mater très bientôt, genre la semaine prochaine ou la suivante. Après un revisionnage de la série animée Madhouse de 2007, histoire de comparer. Il paraît que ça reprend Dante quand il était jeune ainsi que des personnages de l'excellent Devil May Cry 3, à savoir Lady et Arkham, mais avec une toute nouvelle histoire inédite et totalement différente des jeux vidéo. Je ferais un retour quand ce fera fait.
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Super, j'ai hâte de lire ton retour Magnum :)).
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Vu finalement Devil May Cry (2025) Netflix...

Je ne sais pas trop quoi en penser, mais je commencerais par dire ceci. Si vous êtes fan de la série DMC, prenez cette nouvelle mouture pour ce qu'elle est : un reboot parodique qui n'a pas peur de prendre des libertés en prenant un virage à 180 degrés par rapport à la saga en jeu vidéo. Juste avant j'avais revisionné la série animée Madhouse de 2007 qui représente à mes yeux une extension de l'univers de la saga en jeu video, assez sympa sans être mémorable. Ce qui m'a permis de faire une comparaison immédiate, et il n'y a pas photo, la série de 2007 se rapproche bien plus de l'esprit du jeu vidéo que celle de 2025. Attention cependant, cette dernière n'est pas mauvaise, loin de là, mais elle va diviser les foules à coup sûr à cause de son parti pris. C'est américanisé à mort. Vous me direz, DMC l'a toujours été, oui certes. Américanisé dans l'ambiance mais fait par des japonais. Or, là c'est américanisé et fait par des américains, et ça se voit comme le nez au milieu de la figure, tant dans la réalisation que dans la narration.

En fait, j'ai plus eu l'impression d'avoir regardé un melting pot de tout ce qui fait le succès des productions américaines dans le domaine du comics, en mettant en avant la marvelisation dans la réalisation avec un côté très X-men dans ses inspirations, on y ajoute du DMC ainsi que tous les clichés du pays de l'Oncle Sam. Ajoutez à tout ça une pointe du roman célèbre de Lewis Caroll qui est Alice au Pays du Merveilles, et vous obtenez cette série Netflix nouvelle formule. Le plus étonnant, c'est que ce que cocktail détonant marche du tonnerre. À condition bien sûr d'accepter le changement et de faire fi de tout ce que vous connaissiez auparavant de la série et prendre cette série Netflix pour ce qu'elle est en l'appréciant à sa juste valeur. C'est couillu, c'est peu de le dire. Une chose est sûre, elle pourra se targuer de proposer un nombre incalculable de références à différentes séries de Capcom, à Devil May Cry en reprenant certains boss, à la pop culture ainsi qu'au cinéma. Fan-service quand tu nous tiens ! L'humour est là, ravageur à souhait, mais à la sauce américaine. Certaines situations totalement WTF ou tirées par les cheveux, mais elles s'imbriquent savamment à ce nouvel état d'esprit que tente d'imposer cette série sortant des sentiers battus. C'est assez violent et gore par moment, mais au final ça devient une récurrence parmi les séries animées Netflix adaptées de jeux vidéo ou de films (Onimusha et Terminator Zero se lâchent pas mal à ce niveau-là), et je ne serais guère étonné qu'un jour une série animée Resident Evil voit le jour en tant qu'adaptation Netflix du même bois.

L'histoire, totalement inédite, a un fond très intéressant mais ce genre de scénario ne se prête pas vraiment à un DMC selon moi. Difficile d'en parler sans spoiler, mais disons que ça prend à contre-pied tout ce que vous avez pu voir jusqu'à présent dans la série. Il y a des démons pacifiques, des idéaux entre différentes... factions, et même un soupçon de politique. Oui, de la politique. Étonnant pour du DMC, n'est-ce pas ? C'est dépaysant, chamboulant, décoiffant. Musicalement, c'est assez particulier. L'opening en mode rap apporte une certaine pêche et dose d'humeur drôle contrastant avec ce qui était déjà connu, mais j'ai trouvé cela cassant et harrassant. Certaines musiques ne collent pas toujours au propos et d'autres sortent de nul part. Cependant, je retiendrais le thème Afterlife de Evanescence qui à lui-seul donne à réfléchir sur le message que l'animé cherche à véhiculer, et qui est une bouffée d'air pur qui transcende. Enfin l'ending quant à lui, n'est autre qu'une reprise moderne du thème principal de Devil May Cry 3 (Devil Never Cry), mais plus moins impactant bien que pourvu d'une certaine nostalgie. D'ailleurs en parlant de DMC 3, on retrouvera une certaine lady sous son nom d'origine et un Dante jeune et fougueux. Tant et si bien qu'on pourrait se croire à l'origine de tout dans cette série DMC, mais au sein d'un univers parallèle par rapport au jeu vidéo et à l'animé de 2007. Encore une fois, j'insiste vraiment sur le fait que pour apprécier un tant soit peu cette série, il faut la regarder avec un autre état d'esprit, car elle a été pensé pour. Comme pour apporter une seconde jeunesse à la licence. En effet, cette série se fout royalement de l'histoire des jeux vidéo et de la série de 2007, car elle ne fait que s'inspirer du lore et des personnages-clés pour tout refaire à sa sauce en mode reboot en roue libre. Ça pourra donc plaire à certains comme ça pourra ne pas plaire à d'autres. Soyez prévenus !

Quand bien même j'ai trouvé l'animé moyen mais non moins distrayant et osé dans l'ensemble, à titre personnel, au bout du compte, je pense qu'il s'agit d'une expérience que tout fan se doit de goûter au moins une fois dans sa vie. En attendant une deuxième saison qui a de fortes chances d'arriver, vu le train où vont les choses. Et je suis même curieux de voir comment ça va se goupiller pour la suite des évènements au vu de la fin de cette saison 1.

À voir avec un nouveau regard !
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Ok, merci pour ton retour Magnum :)) . J'avoue ton avis m'a complètement refroidi, je crois que je vais faire l'impasse sur cette série et attendre tranquillement Devil May Cry 6.
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Ouais, je comprends que ça puisse te refroidir. Moi-même j'avais déjà été prévenu par mon meilleur pote avant de m'attaquer à cette série Netflix, donc ça m'a permis de l'aborder d'un autre oeil pour que ça soit pas... comment dire ? Choquant. Je m'y étais préparé. Perso, je lui préfère la série de 2007 s'il faut comparer en tant qu'anime, car plus proche de l'esprit de la saga en JV même si elle restait un peu sage en comparaison, mais dans tous les cas les jeux vidéo restent le meilleur divertissement pour cette franchise.

Jericho, si t'es fan de la franchise DMC (j'ai l'impression que c'est le cas ?), essaie quand même de donner une chance à cette nouvelle série Netflix. C'est sûr que ça fait réfléchir ou que ça peut faire peur ce que j'ai dit, mais ça ne reste que mon avis après tu sais. Cela dit, tout le monde s'accordera à dire que c'est différent par rapport à tout ce qui a été fait avant car c'est un fait. C'est différent et le changement peut faire peur justement. Comme moi j'avais été prévenu, c'est passé comme une lettre à la poste car j'ai pris l'anime pour ce qu'il est en le séparant totalement du reste. Mais après, c'est blindé de références sympas de Capcom, l'histoire est bien élaborée dans son genre même si c'est un tout autre délire, et les scènes d'action et l'animation sont de très bonne qualité même si parfois c'est too much. D'ailleurs, les séries Netflix adaptées de jeux vidéo ou de cinéma de ces dernières années restent plutôt de bonne qualité en général sans pour autant être transcendantes. Je cherche pas forcément à te convaincre même si ma critique semble t'avoir refroidi, mais comme tu sais déjà que c'est différent tout en conservant des trucs qui peuvent éventellement être sympa car ça s'adresse malgré tout aux fans, ça peut te permettre de mieux l'aborder tout en te forgeant ton propre avis. C'est juste essayer pour voir.Après tout, ça avait l'air de t'intriguer. Mais bon, c'est toi qui vois. ;)
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Jericho
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Magnum, oui je suis hyper fan de Devil May Cry, par contre je déteste celui de Ninja Theory. Mais d'accord je vais jeter un coup d'œil surement cette semaine et puis après tout, je vais lui laisser une chance.
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Magnum
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Vu Parasyte The Maxim.


Excellent cru à l'histoire très bien élaborée. Aucun épisode ne meuble la série au cours des 24 qui la composent. J'ai trouvé le héros super attachant, tout comme son entourage et ses interactions avec, bien qu'on n'ait pas toujours le temps de s'attacher à certains personnages car on ne les voit que durant quelques épisodes, aident également à apprécier l'ensemble du casting. Le parasitisme est ici traité de brillante manière, tant et si bien qu'on en vient même à remettre en question la main-mise de l'homme et son règne sur la Terre, polluant la nature tout en étant au sommet de la chaîne alimentaire. Mais également la présence des parasites possédant les humains et leur conférant de prodigieux pouvoirs, comme une sorte de manne pour l'humanité. Du coup, cela soulève des questions pour l'écologie sur le long terme. D'autres thèmes comme le cannibalisme sont forcément de la partie. Le scénario se plait à philosopher sur des questions existentielles tandis que les personnages principaux ne cessent d'évoluer, en particulier le héros qui coexiste avec un parasite s'étant logé sur sa main droite, et leur synergie est un des piliers essentiels au développement de la trame et du lore.

Les parasites sont d'ailleurs inspirés de Resident Evil 4, émergeant de la tête de leurs hôtes en une myriade de tentacules aux lames acérées et aux multiples yeux, mais il y a aussi quelques particularités propres à cette série avec les visages qui se déforment et les cheveux qui s'adaptent. On n'est pas vraiment dans un délire d'armes biologiques, mais plus dans un phénomène surnaturel venu de l'espace, qui va entraîner des bouleversements entre les humains et les humains parasités. J'ai adoré la proposition, l'ambiance, le schéma narratif avec pas mal de rebondissements qu'on n'attendait pas au tournant, et quelques rares twists qu'on voit arriver, mais ça reste passionnant à suivre en tout cas. Je ne me suis pas ennuyé le moins du monde. Il y a certaines scènes d'horreur assez violentes, mais jamais sans verser dans le gore excessif. Pour une série animée sortie en 2014, ça reste joli et les traits des personnages restent plutôt fins et fluides, tandis que la musique œuvre au rythme de la narration et des bouleversements scénaristiques, nous transportant simplement au fur et à mesure de l'aventure. Grosse pépite que je note 9/10.


En bref, si vous êtes fan d'anime d'horreur avec une pointe de surnaturel et un scénario étoffé qui propose beaucoup de remises en questions sur l'humanité, foncez donc !
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