brain deimos a écrit :Je peux prendre ton argument à l'inverse. Si tu commences par les comics, tu vas te spoiler la série et vice versa, si tu commences par la série, tu vas te spoiler les comics.
Ce n'est pas vraiment la même chose.
Lorsqu'on commence par le format d'origine d'une saga, la bande-dessinée Walking Dead par exemple et qu'ensuite, on découvre sa version télévisée, on ne peut pas vraiment dire que la bande-dessinée spoil quelque chose. Au contraire, la bande-dessinée EST l'œuvre originale à la base. C'est à travers cette œuvre qu'on y découvre l'univers dans laquelle on se plonge.
Les versions télévisées ou les version animées des manga ne spoil en rien vu que ça reste des produits dérivées dont les spoil existent déjà via leurs versions d'origine.
Attention ! Je ne clame pas haut et fort que seul le format d'origine devrait exister. D'ailleurs, tu as toi même dit dans ton message que deux œuvres = deux versions différentes, deux histoires différentes.
Je dis juste que la version que l'on préfère le plus, comme dans ce cas là la série télévisée de The Walking Dead, n'est pas le format d'origine et ne le sera jamais. Que la version que l'on préfère n'aurait jamais existée sans l'autre.
brain deimos a écrit :Tout dépend aussi du consommateur.
Certains, et j'en fais partie, vont privilégier le visionnage d'une oeuvre, quelle qu'elle soit, dans la mesure où les personnages y sont animés, qu'il existe une dimension musicale absente dans les livres, et que cela exacerbe les émotions ressenties. J'ai été maintes fois ému après avoir visionné un film, une série, un anime, etc., alors que je ne ressens aucune émotion particulière lorsque je lis un livre ou un manga/comic. Puisque tu as mentionné Saint Seiya, Jill, je peux faire le parallèle entre l'anime et le manga puisque j'ai suivi la partie "sanctuaire" avec les deux formats. Là où, dans l'anime, je suis entraîné, débordé par un flot d'émotions puissantes, envoûté par les musiques magnifiques, au cours des scénes d'anthologie qui se succèdent (sacrifice de Cassios dans le temple du Lyon, le massacre de Hyoga par le chevalier du Verseau, etc.), dans le manga, je ne ressens rien de particulier.
C'est normal. Bien qu'il sait faire de beaux discours poignants et touchants, le père Kuru ne sait absolument pas véhiculer des émotions dans son manga, là où la Toei Animation a su "sublimer" son œuvre.
Maintenant, je pourrais dire que la Toei n'a pas respecté le matériel de base avec leurs ajouts de musiques fortes et séquences cultes alors que le manga va à l'essentiel, je pourrais dire aussi qu'avec leurs ajouts de fillers, d'histoires pas toujours intéressantes et intelligentes, sans oublier leurs nombreuses incohérences, ils ont fait un peu n'importe quoi, mais ça serait être une mauvaise langue.

Surtout que je préfère l'animé au manga Saint Seiya. Je pense même que le dessin animé est supérieur au manga. Seulement, ça reste un produit dérivé, limite non canonique, dont le manga à lui seul aurait pu se suffire.
Comme tu dis, tout dépend du consommateur qui préfère un format à tel format car l'un lui parle plus que l'autre.
It en est un parfait exemple.
Là où le roman de 1986 est extrêmement flippant, malsain et à la fois humain tellement la relation qui uni le club des ratés est magique, magnifique, on se retrouve avec une version téléfilm de 1990 et le film de 2017 qui, bien qu'ils possèdent aussi de bonnes choses, paraissent bien fade contrairement à sa version papier d'origine.
Certains moments, certaines actions se passent volontiers de mots, de dialogues et de musique (normal il s'agit de bouquins). Et pourtant, lorsqu'on y ajoute tout ça en version live, ce n'est pas aussi fort, aussi puissant émotionnellement.
Pour en revenir vite fait à Saint Seiya, la mort de Shaka face à ses trois anciens compagnons d'armes par exemple, cette scène dont le Gold Saint disparaît dans une page entièrement blanche, symbole de sa divinité, c'était quelque chose de puissant que je trouve complétement loupée dans sa version animée. Maintenant, ça n'engage que moi.
It, le roman, c'est le bien.
Certains vont ressentir plus d'émotions comme de la peur, de la joie, de la colère, de la tristesse et du bonheur, à travers ces quelques... 1500 pages me semble t-il, là où ils vont "vomir" sur les versions live de ce roman qui pourtant contient tout ce dont tu parlais : Des voix, de la musique, des bruitages et tout la clic qui fait la nature de ce format.
Tout comme Saint Seiya, j'ai connu It à travers sa version téléfilm. Pourtant, après ma découverte du roman, force est de constaté que le téléfilm est limite à jeter à la poubelle. Chose dont je ne dirais pas pour Saint Seiya et sa version animée.
Il me reste encore le film de 2017 à découvrir, mais connaissant bien l'univers et la mentalité du bonhomme qu'est King à travers sa plume et ses différents romans, quelque chose me dit que même ce nouveau format ne pourra jamais surpasser l'original.
brain deimos a écrit :Chacun voit midi à sa porte mais on ne peut pas reprocher à telle ou telle personne de privilégier un format plutôt qu'un autre.
Chose que je n'ai absolument pas reproché à Grem. Je lui ai juste dit que je trouvais son discours étrange lorsqu'il disait que la série télévisée de The Walking Dead se basée sur la bande-dessinée.
Ce n'est qu'après que j'ai compris que ce qu'il voulait dire, c'est qu'il aurait préférée une version télévisée totalement différente de la bande-dessinée. Quelque chose comme Fear the Walking Dead par exemple qui reprend le nom, le même titre "Walking Dead", mais qui développe sa propre histoire pour la télévision (sauf si je n'ai toujours pas compris ce qu'essayé de me dire Grem

).
Quoi qu'il en soit, en aucun cas, je n'ai reproché quelque chose à Grem.
J'aurais d'ailleurs été mal placé pour critiquer vu que j'ai connu la série télévisée avant la bande-dessinée, contrairement à lui...
brain deimos a écrit :Et puis, il y a les puristes qui conspuent les hérétiques comme moi qui ont connu la saga avec la série, déclamant à cor et à cri que le format papier est le seul valable puisqu'il représente l'oeuvre originale, et prétextant que la version animée est un copier-coller bâclé de ladite oeuvre originale.

Foin de ces billevesées, deux formats de narration différents, deux sensations différentes, selon moi.
Eh bien, on ne peut pas reprocher qu'une version télévisée d'une œuvre est parfois, souvent même, réalisée pour faire du fric et ce même si l'amour du réalisateur pour le format qu'il adapte est bien présente. Comme je l'ai dit, une série télévisée, comme des jouets, des posters, des cartes à collectionner, des résines, des jeux vidéos etc, reste un "produit dérivée".
Maintenant, il faut savoir reconnaître que sans les versions télévisées, rares sont les œuvres qui arrivent à rencontrer le succès mondial. Evidemment qu'elles rencontrent du succès quand même, mais en n'existant que sous la forme de livres, le succès est beaucoup plus restreint la où la version live va permettre à l'œuvre originale de gagner en popularité et surtout, d'être connu à travers le monde grâce au format "télé" justement.
Sur certaines œuvres, je sais que je me comporte en "puriste" en disant que seul ce format devrait exister et pas l'autre. Mais lorsque je dis ça, c'est lorsque je vois les différences entre les deux versions. Surtout que ces différences font le plus souvent du tort au format d'origine.
Cependant, je sais reconnaître qu'entre un bouquin et un film, il doit obligatoirement y avoir des différences. Après tout, les codes de l'un (le livre) ne peut pas être totalement repris dans l'autre (le film). Les codes d'un bouquin ne fonctionnent pas toujours au cinéma et vice-versa.
Cependant, il faut aussi reconnaître que ces codes qui amènent souvent à des différences entre les deux formats sont parfois totalement stupides. Le cas Abraham par exemple. Ce n'était pas si dur de lui planter une flèche dans l'œil comme dans la bande-dessinée pourtant. Au lieu de ça, c'est quelqu'un d'autre qui a subi ça à sa place. Quand à lui, il...
De même, pourquoi diable avoir donné la personnalité et les compétences de la Andrea des comics à Sasha ? Surtout qu'au final, on sait ce qui est arrivé à Sasha. Tout ça n'aura servi à rien...
Et je ne parle pas du Gouverneur que j'appelle "Freeza" dans les comics qui devient... ben tout le contraire de Freeza dans sa version télé avec même une pointe d'amour dans la saison 4.
Je ne regarde pas Dragon Ball Super, mais je sais que Freeza est de retour. Et vu que les Japonais ont refusés de laisser le manga Dragon Ball mourir en paix, j'ai peur qu'en 2017, ils font de Freeza un nouveau gentil et allié de Kakarotto...
Au final, brain deimos, j'ai compris ton point de vue sur le fait qu'une œuvre et sa version télévisée voulait dire pour toi (comme pour moi), deux histoires différentes.
Avec cet état d'esprit là, j'imagine donc que les histoires narrées dans des romans comme ceux sur Star Wars ou Biohazard par exemple et qui s'avèrent au final êtres des histoires "non canoniques" méritent tout de même lecture, n'est-ce pas ?
Hunk a écrit :Negan dans TWD est un peu le Wesker de RE. Un méchant/vilain extrêmement bien pensé / charismatique mais qu'il ne faut pas trop faire durer.
Alors là, pas du tout !
Le Negan des comics, avec ce qu'on a pu découvrir de lui dans les derniers tomes sortis (voir le dernier), n'est pas comparable à ce bon vieux Bébert. Derrière cette folie semble se cacher quelque chose. Mais bon, je ne spoil pas.
Wesker lui, c'est Freeza de Dragon Ball. Il n'a absolument aucun sentiment, aucun cœur du début de son existence jusqu'à sa fin.
Enfin je suis d'accord avec toi sur un truc : Negan, c'est un bon méchant charismatique.
Et si tu me dis que le Negan dont tu parles, fait en fait référence au Negan pour l'instant peu vu dans la série télévisée, alors oui, je suis encore une fois d'accord avec toi.

On verra bien ce que l'avenir réservera à ce personnage dans sa version live.
