
"Péninsula" se présente comme une synthèse de "New York 1997", "Land of the dead" et "Course à la mort", le tout étant inférieur à la somme des parties, et même d'une seule. Non qu'on s'ennuie vraiment en dépit de quelques longueurs, mais la seule touche d'originalité est une invraisemblance, sommet d'humour involontaire : un aventurier fait démarrer une voiture immobilisée depuis quatre ans avec la batterie de... son téléphone satellite ! Le film ne parvient pas à se prendre au sérieux, donc à faire peur - ce qui devrait, tout de même, être son but premier - et pourtant on n'y décèle aucune volonté d'autoparodie. Simplement, il manque de caractère, et se révèle donc le parfait successeur de son devancier... à voir quand-même une fois !