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c'est un assez gros spoiler tu crois
Bon alors au niveau des fins il y a :
1 - La fin "hôpital"
Là où nous n'avons que deux/trois plans dans la version salle, la scène de l'hôpital où Serena soigne Jim blessé par balle est beaucoup plus longue et montre la jeune femme et la gamine essayer de ranimer leur compagnon qui rêve de l'accident de vélo qui l'avait mis dans le coma (et dont on parle au début).
Malgré leurs efforts Jim ne se réveille pas et les femmes repatent en laissant son cadavre sur la table d'opération, bien décidées à survivre coute que coute.
Une fin plus sombre donc que celle retenue au final.
Si les séquences du rêve sont tout de même neuneu cette fin aurait sans doute mieux convenu au film.
(le réal précise qu'il avait aussi envisagé d'inclure cette fin SANS les séquences de rêve, ce qui aurait été encore mieux).
2 - Une fin similaire à celle présente (ils déplient les draps et les rideaux cousus qui forment le mot "HELLO" sur le passage d'un avion de chasse) à ceci près que Jim n'y figure pas (cet épilogue suivait donc la mort de Jim à l'hôpital).
3 - La fin storyboardée.
Une vraie curiosité dont aucun plan n'a été tourné et qui n'existe que sur le papier.
(Le scénariste lit les actions et le réal fait les voix des personnages. Un procédé étrange mais amusant et qui fonctionne bien).
En fait de fin c'est TOUTE UNE PARTIE DU FILM qui prend une autre direction puiqu'aucun soldat n'y fait son apparition.
Souvenez-vous, au moment où le père de la gamine est contaminé des militaires surgissent des fourrés pour l'abattre.
Et bien là, non.
Le père est contaminé, Serena hurle à Jim de tuer le père mais Jim ne peut s'y résoudre par égard pour la fillette.
Il l'assome (le père, pas la fillette

), l'enrobe dans une bache en plastique et le ligote solidement.
Puisque le message radio disait que le barrage leur apporterait la solution à "la rage" il faut trouver ce que protégeait le barrage.
Emmenant leur contaminé ligoté qui s'agite de temps à autre les 3 survivants débarquent dans une sorte de grand hopital abandonné.
Ils découvrent que dans l'une des pièces fermée par une lourde porte en acier (mais avec une petite fenêtre de quelques centimètres permettant de voir à l'intérieur) vit un homme étrange, sans doute un scientifique, qui finira par leur apprendre que puisque le virus passe dans le sang, le remède est une transfusion sanguine TOTALE et que donc pour sauver le père quelqu'un doit mourrir.
Ici le réalisateur souligne ce que les spectateurs n'auraient pas pardonné : puisqu'une seule goute de sang permet de transmettre le virus une transfusion totale ne suffirait pas à la guérison, il faudrait NETTOYER chaque veine, même la plus infime, afin d'éradiquer le mal.
Après des tests Jim découvre qu'il est le plus à même de donner son sang.
Alors qu'une horde de contaminés fait le siège des survivants l'opération de transfusion est effectuée (dans la salle où le singe était attaché devant des moniteurs vidéo au tout début - nous sommes revenus à l'origine du mal).
Le père, sa fille et Serena se réfugient avec le scientifique dans sa salle sécurisée alors que les premiers signes de contamination apparaissent chez Jim toujours attaché à sa table. Les moniteurs vidéos se rallument et recommencent à diffuser des images de massacres et de violences.
Dommage qu'ils n'aient pas su trouver un traitement plus viable car cette dernière image, où Jim est ramené au rang du primate qui ouvrait le film, est des plus excitantes

J'parle pas aux cons, ?a les ?duque.