![Image](http://apu.mabul.org/up/apu/2008/10/09/img-154853r7k87.jpg)
En effet, passées les cinq premières minutes de fusillade , le mordu s'échappe du labo qui se trouve communiquer... avec un club de strip-tease! Il va y répandre le virus qui a pour particularité de ne se transmettre convenablement que par les filles _ c'est-à-dire que si les zombies mâles sont totalement abrutis comme dans les films de Romero et Fulci, les zombies femelles en revanche conservent leurs esprits . La première strip-teaseuse zombie rencontrant un énorme succès auprès du public _ en dépit du fait qu'elle dévore un client par soir! _ ses consoeurs n'ont de cesse que d'être mordues à leur tour. Le triomphe croît proportionnellement au nombre de "zombiettes" sur scène, bien que leurs chairs s'y décomposent en direct! Heureusement, le silicone résiste; le directeur, Robert Englund ( avec des cheveux et une barbe) se frotte les mains, et le balayeur chicano le sol avec sa serpillière pour y éponger les litres de sang et d'organes écrasés... jusqu'au final qui voit une apothéose de massacres.
Fellation carnassière, baiser dévorant au sens propre du terme, vagin balistique et facesitting purulent voisinent avec une foison d'effets spéciaux plus conventionnels d'arrachages de chairs et de membres. On n'a pas peur une seconde mais le film n'a pas cette prétention: imaginez "Undead" mais avec du rythme, "Shaun of the dead" sans son sentimentalisme, "Planète Terreur" sans ses aspects grotesques parfois trop poussés et vous avez "Zombie Strippers". Une galerie de personnages sans l'un pour rattraper l'autre, aucune concession à quoi que ce soit de convenable _ je n'apprécie pas particulièrement le genre de la parodie mais dois reconnaître que là, j'ai été séduit. Et en plus, tous les morceaux de la bande-son sont bien _ un sans-faute assez rare pour être signalé!